MAGICAL FRIENDSHIP 1 ( CORRIGE)

10-Décision Finale

Thérésa

Après notre déjeuner et le départ de nos ravisseurs, nous étions toutes assises par terre, nous tenant les mains afin de nous consoler. Nous avions gardés cette habitude de nos jeux enfantins.

Je détestais être enfermée. C'était l'une des expériences les plus troublantes de mon existence.

J'avais beau être la plus forte de caractère de notre groupe, à cet instant précis j'avais peur. Peur du futur. Peur de me retrouver face aux monstres dehors. Peur d'accepter cette mission et tout foirer. Il valait mieux pour nous que nous rentrions.

Nous étions couchées les unes sur les autres, silencieuses. Nous savions toutes que nos vies ne seraient plus les mêmes après avoir passé ses portes.

Chacune de nous ressentait la frustration des autres.
Mr Stevenson apparut dans la salle, un air serein.

- Bonjour mes demoiselles.

Je ne pris pas la peine de répondre. Aucune d'entre nous ne le fit.

- Vous ne voulez pas répondre tant mieux. Inutile de vous demander si vos cours étaient bien. Aujourd'hui vous en aurez un autre...

- Si je comprends bien, nous avons atterri dans un camp de surnaturels, où Loup Garou, Vampires, fées, métamorphes et j'en passe vivent en harmonie. Celui-ci semble ne pas être le seul vu que vous êtes aussi nombreux que des cafards... Non seulement nous sommes séquestrées et vous attendez de nous que nous restions afin de sauver le monde d'un certain Nubes?
- C'est exactement ça Thérésa. Vous êtes très perspicace. Vous devez rester pour apprendre à maîtriser vos pouvoirs au risque d'exterminer vous même vos familles.
- Nous n'en avons pas, fit Nicky en soufflant.
- Bien sûr que si. Nous pouvons les sentir. Seulement... Ils ne se sont pas encore manifestés de façon visible. C'est simple, soit vous partez et vous détruisez vos familles en attendant que le nubes détruise le monde, soit vous restez et vous apprenez à maîtriser vos pouvoirs pour au moins survivre en attendant de trouver un autre moyen pour le vaincre.

Ça craignait vraiment. On était carrément obligé de rester ici. Pieds et poings liés par les arguments de l'homme en face de nous.

Nous nous fixions et après un court laps de temps, nous avons toutes acquiescer en même temps.

C'était le début des ennuis je le sentais !