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Nos respirations apaisées font offices d'unique son dans la salle de classe totalement vide. Pourtant, ce qui me rassure, ce qui résonne en moi, ce sont les battements de nos coeurs qui se mêlent à l'unisson.
Je ne veux pas qu'Izuku s'en aille. Je veux rester ainsi, blottis contre lui, jusqu'à midi, jusqu'à minuit.
Mais ce n'est pas possible. Seule la perspective de notre soirée de ce soir me console sur mon envie d'être auprès de lui. Nous serons ensemble pour la pause déjeuner, reprenant les cours qu'à quatorze heure, comme toujours nous trouverons comment profiter tous les deux, se satisfaire de l'éphémère. Mes bras encore enroulés autour de sa nuque, mes yeux sont fermés et ma tête est légèrement tournée sur la gauche, mes lèvres si proches de la peau de son cou. Sa tête à lui appuie doucement, couchée sur la mienne, reposant dessus alors que ses mains poursuivent leurs caresses d'en haut au bas de mon dos.
Je respire si bien.
Mes deux cuisses assises en parallèles sur les siennes, nous tenons tous les deux sur sa chaise et mes pieds ne s'amusent plus à balayer l'air, se contentant seulement de pendre dans le vide. Ce que nous faisons n'est pas franchement intelligent, je veux dire, cette façon d'ignorer l'avancée du temps. Résiliée de par cette dernière pensée, c'est avec la sensation que mon cœur s'accroche au sien afin de m'en empêcher que je redresse lentement mon bassin, m'asseyant droite, décollant nos bustes. Izuku réouvre ses yeux, visiblement dérangé par mon action de m'être retirée, si bien que je soupçonne son cœur d'avoir copié le mien.
