Victime De Mon Passé

Le déclic

Je m'appelle désormais Jennifer Canta et je suis entrepreneurs dans le domaine de l'informatique spécialisée dans la conception de logiciels informatiques.
Le bistouri m'a cependant beaucoup aidé , j'ai presque tout changé sur moi: mes lèvres , mon nez , mes yeux , je me suis même fait faire un lifting , j'ai également changé la couleur de mes cheveux blonds en brun  ainsi que mes yeux noir en châtain .

Vous vous dites sans doute que j'en fait trop mais je vous assure , ce n'ai même pas le un cinquième de ce qu'ils m'ont fait subir .

Je vais vous raconter ce qui c'est passé .......

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J'étais debout , stone , au milieu de la pièce avec les autres enfants ; ce fameux soir où ma vie avait pris un autre virage.
Je ne disais rien , j'avais perdue les mots , j'avais perdue toute cohérence , j'etais présente de corps mais pas d'esprit . Je repassais tous les évènements passés jusqu'à cette journée en boucle dans ma tête , je méditais sur les paroles du garçon en face de moi.

Je pris de nouveau mon souffle et dit:

- Et je peux savoir ce qu'on est censé faire une fois ici?

Le même garçon pris la parole

- On ne va pas gâcher la surprise ma poulette ! D'ici demain tu découvriras de toi même ma belle.

Il était si sur de lui , avec un air suffisant comme s'il était le chef ici. Ça m'exaspérait au plus haut point.

- Salut ! Moi c'est Lucie ...Lucie korbine . Viens il y'a de la place ici... Dit l'une des filles .

Je me hâtais de m'asseoir avec elle.

- Salut Lucie moi c'est Tamara Nkom . Dis! nous sommes où ici ? Est-ce qu'ils vous font du mal? Vos parents sont où ? Je l'accablais de question.

- Euuuh enfaite.......
Lucie est coupée dans son élan , et une dame entre dans la pièce et nous demande d'aller dans nos dortoirs . Les garçons dormais séparés des filles. Malheureusement j'étais dans un dortoir différent de celui de Lucie.

Le matin venu , une fourgonnette nous transporte dans des Ranchs où nous étions des ouvriers , nous étions mal traités . Je n'avais que six ans mon Dieu.

- Allez sortez ! Bande de racailles! Cracha l'un des hommes qui nous accompagnait.

C'est avec vitesse que nous sommes descendus de la fourgonnette , roué de coups de fouet .

Le même garçon de la veille dit:

- Pourquoi vous nous faites ça ?

Instinctivement , il reçut des coups de fouet encore plus appliqués.

Nous arrivâmes enfin dans les plantations , elle s'étendait sur des hectares .

Le travail était dur , je ne savais pas comment mis prendre , je n'avais jamais fait une chose pareille de toute ma vie . Une fois de plus je me posais des questions,

"Pourquoi est-ce que ma mère m'a laissé venir ici? Pourquoi tante Oxy m'avait elle laissé ici? Pourquoi tant de cruauté envers des mineurs ...? Pourquoi ...? Pourquoi ..? Pourquoi... ?"

- S'il vous plaît monsieur ! Je suis épuisé pourrai je me reposer quelques minutes ? Dit je d'une voix timide.

Ma réponse fut des coups de fouet et encore des coups de fouet.

Nous étions mal traités , nous n'étions que des pions pour eux et ma famille leur avait donné cette liberté tout était de leur faute.

J'avais mal partout , de la tête jusqu'au bout de mes orteils. Je me sentais mal . Je n'avais que six ans à l'époque et déjà j'avais envie de mourir et de recommencer une nouvelle vie dans une nouvelle famille ; mais ce n'était possible , du moins pas dans ce monde.

Le soir, de retour au manoir , le temps de se débarbouiller et de s'échanger , le dîner était servit .

J'ai revue Lucie

- Hey Lucie!! Criais je

- Ouf Tam! Tu es en vie? C'est bien toi?

- Non! Non!  c'est sa jumelle , Tam est allé faire un tour au manège... Dit je ironiquement

Lucie c'est mise à rire et nous avons pris place.

je voyais bien dans ses yeux qu'elle était très inquiète, et je devais savoir pourquoi.

- Euuh Lucie .. tu as dis que je devais mourir ! Pourquoi tu m'a fais cette remarque ?

-Mes parents sont morts quand j'avais ton age , mon frère et moi n'avions personnes d'autre , nous nous sommes donc retrouvés à la rue; seul ,sans personne pour nous dire quoi faire. c'était très difficile au début , mais tu sais... à force on s'y habitue . Nous mangions les restes de nourriture que nous retrouvions dans les poubelles  des gens, ou encore, des restaurants . Lorsque nous sommes arrivés ici, nous étions heureux au début , parcequ'on avait un endroit où dormir, et les repas étaient quotidiens . puis nous avons commencé à travailler dans les champs , pour des familles riches ; nous étions tout le temps battus mon frère et moi .

Lucie pleurait , la douleur envahissait peu à peu ses mots, c'était clairement une torture pour elle; mais je voulais tout savoir

- les repas avaient commencé à se faire rares, nous ne mangions presque plus .A bout de force le travail devenait encore plus difficile, et là encore nous étions remercié par des coups de battons. Tamara !ces hommes n'ont rien affaire de nous , ils nous utilisent juste pour se faire de l'argent. lorsque tu franchis le seuil de cette porte, tu n'as plus de vie, plus d'histoire .... RIEN.  

Lucie s'arrêta , ses larmes étaient de plus en plus vifs , ses yeux rouges. Elle avait huit ans et était là depuis un ans .

- Lucie continue... Dit je avec hésitation

- Plusieurs enfants , lorsqu'ils... lorsq....
Plusieurs enfants lorsqu'ils partent  travailler , ne reviennent plus . On ne sait pas où est-ce qu'ils les emmènent ni se qu'ils subissent . Mais ce qu'on sait c'est qu'on avait retrouvé mon frère Antoine mort après juste un mois passé ici...

Après ces mots Lucie partis en courant éclatant en sanglot

J'étais choqué je n'y croyais pas je n'en revenait pas . je ne voulais pas mourir si jeune .

Tante Oxy savait très bien ce qu'elle faisait , elle savait dans quoi elle me mettait. Et celle que j'avais toujours crue, ma mère , elle m'avait déchiré, comment peut on rejeter son propre enfant ? J'aurais souhaité sortir mort né . J'avais donc décidé de trouver des réponses et pour cela je devais tout faire pour rester en vie jusqu'à mes dix-huit ans.

- Vous allez tous me le payer un par un, one by one , du premier au dernier murmurais je avant de m'endormir...

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A suivre....