Victime De Mon Passé

XAVIER LAMARD

Les yeux fermés , le souffle saccadé , les mains moites. Alors que j'essaie  de rayer tous ces souvenirs de mon esprit, le bruit du téléphone me sort de mon subconscient .

Depuis que je me suis engagé dans cette histoire, les ténèbres de mes pensées sont de devenu ma maison.  Je  suis définitivement  l'idiot dont mon père m'a toujours traité.  J'ai pris des engagements qui ne feront  pas forcement la fierté de ma famille et dont je regrette aujourd'hui. Je m'interroge sur comment vais-je faire pour sortir de ce triangle. 

Après des minutes d'attente , je prends enfin le téléphone.

— Xavier retrouve moi à notre restaurant habituel. 

— C'est fini entre nous ; je n'ai plus rien à te dire. Retorquais-je d'un ton sec.

La ligne c'est coupé , me laissant une fois de plus au dépourvue. Je ne sais vraiment pas comment réagir face à cette situation. Dite moi quoi faire je vous en pris . La décision était assez difficile; j' y vais ? ou pas ? Dans son état elle est capable de tout. je suis mieux placé pour imaginer son scrupule chaotique ,si elle en a d'ailleur . 

J'ai essayé tant bien que mal d'être à la hauteur de ce qu'elle espérait . Mais aujourd'hui c'est fini. J'ai été  bête a essayer de lui plaire .

Deux heures plus tard.......

Aller là-bas c'est comme verser de l'alcool sur une plaie. Mais j'ai besoin de la revoir , je sais que je suis sur le point de faire une   bêtise , mais rassurez  vous , nous ne ferions rien de mal ; je veux juste que tout soit clair entre nous.

Face à la route , les mains fermes sur le volant , mon cœur bat mille à l'heure . Je suis face au Grim's , notre restaurant préféré ; à travers ses vitres claires ,  je l'aperçois au loin ;  assise à notre table habituelle . Elle a porté la robe tailleur rouge que je l'avais offerte pour nos un an de relation. J'hésite entre me désister et partir ou alors d'entré dans ce restaurant et lui faire face.

Déjà une minute que je suis stationné ici. Je prends un souffle profond , et me dirige vers notre lieu de rencontre. Lorsque je franchis le seuil de la porte nos regards se plongent l'un dans l'autre comme si nous pouvions lire en nous. C'était peut-être une mauvaise idée de venir. Bref , trop  tard pour les regrets. Je m'assois face à  elle , elle me jette un sourir que je lui rends d'ailleur.

 — Xavier dit moi que tu n'étais pas sérieux. Dit-elle d'un ton se voulant rock. Elle aime bien jouer à la femme toujours sérieuse . Vous voyez le genre ?

 — J'étais très sérieux .J'en ai assez de mentir. J'ai tout le temp peur , je ne suis plus en paix . Notre relation est toxique pour nous deux . Finissons  en . C'est mieux ainsi.

Je pouvais lire dans ses yeux la destruction que je venais d'engengrer .  D'un mouvement prompt, elle se leva et se dirigea vers la sortie. Sans attendre , je lui cours après afin de la rattraper. Dès mon arrivée  hors du restaurant , je suis surpris de la voir devant ma voiture entrain de m'attendre . 

Sans mots dire , nous entrons dans la voiture. La situation était très génante , d'autant plus qu'elle est capable de tout. 

 — Amène moi là où tout a commencé. Dit-elle.

Sur le coup , je ne comprends pas de quoi elle parle ; puis des souvenirs de ce jour  s'affranchissent  tel un chien enragé sortant de sa cage. Maintenant je sais ; notre premier baisé était au bord de la falaise . Ce jour , je signais la fin ma liberté , de la paix du cœur  . Cependant , je ne  comprenais pas pourquoi  veut-elle y aller. 

Le silence dans la voiture était pesant , presque irritant. 

 — Euh écoute, je sais que tu dois m'en vouloir à mort , mais comprends moi . lançais -je .

Elle laisse apparaître un demi sourir au coin de ses lèvres . 

— Xavier , pour l'instant je suis très calme , n'aiguise pas ma colère. Amène moi juste là où je t'ai démander.

Nous sommes des adultes et nous puvons discuter comme tel . Je me trompe? 

— Et si nous discutons comme des personnes civilisées ? Nous pouvons faire table rase sur le passé ; et finir en bon terme.  Avançais-je avec hésitation. 

Elle entra dans une colère bleue et se mis à hurler de rage . On aurait dis une psychopathe . Pris de peur je freine brusquement afin de la calmer. Mais je ne sais pas comment  faire . C'est la première fois que je suis face à ce genre de situation. Elle hurlait de vive voix , encore et encore . 

Sans comprendre comment ni où , le bruit d'un coup de feu retantit . Inconscienment , ma vision se floutte , les larmes recouvrent peu à peu mes yeux. 

Je la vois , paniquée , les mains tremblantes , du sang se fond dans le textile de la robe rouge qu'elle arbore. Je demarre la voiture pour faire demi tour en direction de l'hôpital.  Ma vision devient de plus en plus aléatoire . 

Deux jours après , à l'hôpital.....

Je me reveil , sous oxygène. J'entends comme un bourdonnent dans mes oreilles , je vois tout en double. Les évènements passées sont flous .

— Bonjour monsieur. Dis l'infirmière en face de moi.

— Je veux rentrer chez moi.

— Impossible monsieur , vous avez reçu une balle . Donc , vous devez vous reposer pour vite récupérer.

— Une balle ? Dis-je surpris.

— Reposez vous , vous êtes encore faible.  

Toute souriante , elle se tourne et s'en vas je ne sais où.

Je suis sur le choc de ce qu'elle vient de dire. Tout me reviens maintenant. 

"oh non! Elise" 

A suivre...

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