Grindeldore- Capture

Chapitre 1

(Se déroule avant le 3ème film)

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Gellert Grindelwald s'était fait capturer.

La phrase sonnait étrange, encore plus pour son principal sujet qui croyant trop en sa puissance n'en avait pas vu les limites où plutôt : ne pensait pas qu'elle en avait. Soit, cette phrase était bien vrai, peu de gens le savait pourtant. Le ministère avait bien fait en sorte de garder cette information secrète. Car oui, bien que cela aurait été un soulagement public, le fait qu'il soit justement "public" aurait fait l'objet d'une procédure juridique suivie. Hors, ce genre de procédure empêchait pas mal de chose. Dont la seule façon possible aux yeux des membres du ministère d'obtenir des renseignements de Grindelwald. Car eux voulaient une chose : des réponses. Et ils étaient prêt à tout pour avoir ces réponses. Même se salir les mains.

...

Dans une pièce froide et sombre, debout, poignées attachés par une chaîne maintenu au sol qui lui permettait de faire tout au plus un mètre depuis son point d'attache et qui le privait de sa magie, se tenait Gellert. Si il était debout et pas pied et poing liée sur une simple chaise, c'était car le ministère voulait le voir faiblir, il en était sur. Lui qui tenait toujours une posture droite de dominance, il ne voulait que le voir tomber à terre de douleur et d'épuisement. Le souiller de sa propre faiblesse.

Et il était tombé, sous des coups qu'on lui avait infligé en comprenant que les menaces ne fonctionnaient pas. Et puis quand les coups n'avaient pas fonctionné non plus, sous les endoloris. Que le ministère use de sortilèges interdit l'avait fait sourire sur le moment.

Gellert avait déjà connu la souffrance, d'en bien des formes et de bien des intensités. La physique n'était que passagère, comprendre ça permettait de la supporter. Les endoloris étaient une grande torture, il le savait, il en avait fait l'usage et maintenant il l'expérimentait. Mais "la connaissance c'est le pouvoir", de ce fait peu de gens pouvaient tirer le plein potentiel de ce sort, et peu de gens savaient comment y résister. Lui, l'avait assez étudié pour parvenir aux deux, il n'avait donc guère hurler quand il s'était senti brûler de l'intérieur, il avait juste fait de la source du feu sa propre volonté. Il devrait peut être remercier le ministère pour leur manque de pratique. A vrai dire actuellement, malgré l'engourdissement de tout ses membres et le goût de fer en bouche, il subissait plus la souffrance atroce d'être privé de sa magie. Il n'était plus qu'un être incomplet et impuissant et il détestait cette sensation.

Conclusion : aucune de des méthodes du ministère ne l'avaient brisé. Il s'était relevé, même quand son corps lui en avait affirmé l'impossibilité. Juste pour regarder l'inquiétude dans les yeux de ses bourreaux. Il savait que son apparence avait perdu en cachet. Que du sang qui prenait la source de son nez ou de sa lèvre fendu avait tracé des sillons sur son visage. Que son costume normalement impeccable était taché de rouge et poussiéreux. Que ses cheveux avaient perdu de leur coupe pour finir ébouriffé. Il savait qu'il ne reflétait plus par son apparence l'image qu'il voulait mais son aura le faisait à sa place, il était encore lui, il l'avait sentit dans le regard de haine en face.

Il n'avait pas donné au ministère ce qu'il souhaitait et il ne le ferait pas. Il apportait beaucoup à la loyauté et à la confiance. Et même si actuellement il souffrait à cause ses principes, il se refusait de trahir qui que ce soit ou de mettre à mal son mouvement. Il reflétait la force et la dévotion, on le suivait pour ça et il comptait bien qu'on continue à le suivre. (Et une partie de sa fierté refusait aussi de perdre contre le ministère.)

Tout ça n'était qu'une perte de temps pour lui, et pour eux aussi techniquement.  Allaient il bientôt arrêter cette mascarade ? Il ne savait depuis quand cela durait, il n'avait aucune notion des jours. Juste sa faim et sa soif permettait d'affirmer que ceux-ci passaient.