Chapitre III

395 10 3
                                    

Quand j'essaya de rouvrir les yeux, je vis flou. Après quelques secondes, tout mes sens me revinrent. C'est à ce moment la que je remarqua que j'étais en position latérale de sécurité, ce qui était peu étonnant sachant que j'étais dans la maison de deux héros professionnels. D'ailleurs, je les entends parler. Je ne comprends pas de quoi ils discutent mais c'est pas grave. Je tente de me relevé, sans succès. Je retenta, mais retomba aussitôt, me provocant un grognement de douleur, ce qui alerta les deux hommes se trouvant dans la pièce. Ils me fixèrent, le silence régnait. Je ne savais quoi dire et eux non plus. Toujours dans le silence, mon père m'aida à me mettre dans une position assise en me positionnant contre un mur. " Tu te sens bien ou je dois appeler les pompiers ?" Me demanda mon père. " Je vais bien, enfin je crois." Répondis je, peu sereine. Ils se regardèrent puis, comme si ils savaient déjà se qu'ils devaient faire, il partirent chacun de leur côté. Mon père sorti de la pièce alors que le blond m'aida à doucement me relevais avant de m'asseoir sur mon lit. Mon paternel revint, avec dans les mains: un verre d'eau et se qui semble être un biscuit. Il me les tendis.

Une fois le verre vide et ma faim comblée, les deux hommes s'assirent sur le lit, pour faire en sorte qu'il soit chacun a un de mes côtés. Mon père fit alors le premier geste affectif depuis mon retour dans sa vie: il mit sa main sur mon épaule, du côté opposé au sien, pour ensuite me rapprocher de lui, dans se qu'on pourrait qualifier comme une étreinte. Hizashi nous regardait comme il regarderai un film à l'eau de rose. Sûrement car comme il le dirai "c'est trop mignon!" Mais mon point de vu et tout autre. Je suis juste surprise de ce geste venant de mon père, mais bon, un miracle peu arriver.

Je me suis alors soudainement senti mal, je me suis alors vite libérais de l'étreinte de mon paternel, pour accourir dans la salle de bain. Je pencha ma tête au dessus du lavabo, avant de vomir l'intégralité de se que contenait mon estomac. Je me regarda dans le miroir qui était disposé devant moi. J'étais pâle, très pâle. J'ouvris le robinet et rinça l'évier. Je revins ensuite dans ma chambre. Hizashi étai au téléphone, alors que mon père m'aidait a m'assoir sur mon lit. " Hizashi appelle une connaissance à nous pour qu'elle vienne t'ausculter." J'hocha la tête. Après quelques minutes, la sonnette retentit. C'est Hizashi qui descendit pour ouvrir a là personne qui se trouvait derrière la porte d'entrée. Je les entendis discuter alors que je recevrai mon emprise sur la couverture que m'avait donné précédemment mon père.

Quand ils entrèrent dans la chambre, je reconnus immédiatement la femme de petite taille et cheveux grisâtre se trouvant à côté de l'homme que je pourrais qualifier comme mon beau père. C'était Recovery Girl, mais je préfère l'appeler par son prénom, Chiyo. Une fois une complètement rentrée dans la chambre, elle me regarda puis prit la parole " Bonjour, je suis-" Elle n'eut pas le temps de finir ça phrase que je la coupas de la même manière que je l'avais fais la première fois que j'ai revu la héro vocal. " Je sais, Chiyo Shuzenji, ou Recovery Girl, héroïne de type soutien et infirmière scolaire de UA. Avec un alter nommé Récupération." Elle fut d'abord surprise avant de regardait ses deux collègues avec un regard interrogateur. " Chiyo, voici Aya, ma fille, nous l'avons retrouvait hier, du côté de la ligue." La vielle femme fut encore plus surprise par ce que mon père venait de lui révélait. "D'accord, et bien bon retour parmi nous. Les garçons, vous nous laisser seules?" Sans même répondre, ils partirent de la pièce. "Bon, explique moi ce que tu as." "J'étais à ma fenêtre puis d'un coup je me suis sentie super fatiguée et j'ai perdu connaissance. Quand je me suis réveillée ça aller mieux mais par la suite je suis aller vomir." Répondis je. "Ok, je vais t'ausculter afin de savoir se qui a put causer cela."

Après plusieurs minutes d'examen, elle rendis son verdict : " Rien d'alarmant, je pense que les évènements récents ont épuisé ton organisme. Je pense que te reposer ainsi qu'une bonne nutrition sera suffisant pour te rétablir. Je peux peu être te prescrire des vitamines pour que ça aille plus vite" dit elle. " J'ai une question" elle me regarda puis me répondis d'un hochement de tête positif. "Bah enfaite, je souffre d'anxiété mais avec la ligue, je ne pouvais pas me faire traiter mais j'aimerais savoir si vous pouviez me prescrire un traitement contre ça." Demande je. "Oui, pas de soucis, je rajoute ça sur l'ordonnance" Une fois cette discussion achevée, Chiyo appela les deux hommes qui attendaient eux aussi, les résultats de mon examen médical. Ceux-ci entrèrent et regardèrent leur collègue avec un regard inquiet. "Ne me regardaient pas comme ça. Ce n'est rien de grave, bien manger et du repos suffit. Je lui est juste ajouter quelques petites choses qu'il faudra aller lui chercher". "Ok, pas de soucis, je m'en occuperai." Répondis mon père, qui avait par ailleurs repris son expression neutre. " Bon, dans ce cas là, on va laisser la miss dormir." Après ces paroles du blond, les trois héros professionnels partir en me saluant.

J'étais de nouveau seule, le silence m'apaise. Je fini donc par m'endormir. Quand je me réveilla, seule la lumière qui éclairait la pièce étai la lune, que l'on pouvait apercevoir au travers de la fenêtre. Je descendit de mon lit afin de rejoindre le salon. Quand j'y arriva, je vis mon père, allongé, sa tête sur le torse d'Hizashi. Tandis que lui avait ses bras autour de mon père. C'est étrange de voir ça, pas que je suis contre, au contraire, ils font ce qu'ils veulent. Mais ce n'est pas ma mère, c'est quelqu'un d'autre. Je ne saurais pas décrire ce que je ressens, mais c'est étrange. Je pense qu'il me faudra un peu de temps pour m'habituer à cette relation. Mais bon, le plus important c'est qu'ils soient heureux et qu'ils profitent. C'est à ce moment qu'ils me remarquèrent. Puis mon père me demanda : " Ça va?" Je répondis d'un hochement de tête. Ils me firent ensuite signe de les rejoindre, ce que je fit. Je m'assis à côté de mon Père, qui n'avait pas bouger. "Aya, tu sais que tu vas devoir aller au lycée. Je me disais que tu pourrais aller à UA, et pourquoi pas en filière héroïque." Je ne savais pas quoi répondre, je n'avais jamais réellement pensé à retourner à l'école. Cela voudrait dire qu'il faudrait affronter le regard des autres étudiants. Leur jugement. Tous ça parce que j'ai vécu avec la ligue des vilains. Je décida donc de répondre à mon père : "Dans tout les cas on ne m'acceptera pas, je viens quand même de chez les vilains." "Mais n'oublie pas que tu es ma fille, et que j'y travaille. D'ailleurs il fallait que j'appelle le directeur. J'en profiterai mais je ferai ça demain, il est déjà tard." Me dit mon père.

𝐀𝐛𝐚𝐧𝐝𝐨𝐧//Une Rancoeur pas si profondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant