On me fit signe de m’assoir sur une simple chaise devant une table de bois, derrière laquelle se trouvait une autre chaise similaire à celle se trouvant devant moi. J’obéis donc, le silence règne, ce qui cumulé à la pièce beaucoup trop simple, rend la situation encore plus angoissante et étouffante.
La jeune femme s’installa en face de moi alors que le héros sorti de la pièce, l’ambiance devint encore plus oppressante. On m'avait affirmé que ça devait être Hawks qui m’interroge mais me voilà devant une agent de police, qui m’est totalement inconnue.
Elle prit l'un des nombreux dossiers de trouvant sur le bureau, elle l’ouvrit, le feuilleta. Suite à cela, elle prit un appareil, s’apparentant à un enregistreur. Cette scène était digne d’un film, augmentant mon anxiété. Elle me fixa, puis regarda mes mains, que je bougeais frénétiquement, traduisant mon angoisse. Elle prit rapidement la parole : « Je vais être franche avec toi. Tu es actuellement libre, mais les recherches à ton sujet n’ont pas cessé pour autant. » Elle souffla, se leva pour s’appuyer sur la table et reprit : « Si tu me dis ce que tu as fait durant tes années de disparition, tu pourras potentiellement t’en sortir. »Son air était plus que sérieux. J’avala avec difficulté ma salive avant de dire : “J’avoue avoir fait quelques délits mineurs telle que tu vandalisme mais rien de dangereux pour d’autres êtres vivants.”. La jeune femme hocha simplement la tête. “Je vois. As-tu, de près ou de loin, participé à l’une des attaques visant à nuire au symbole de la paix ?” Je réfléchis légèrement avant de répondre : “Non, pas que je m’en souvienne. Je n’aidais que pour l’organisation de petites attaques. J’ai beau détesté les héros, leurs retirer la vie n’est pas ce qui règlera le problème.”
La policière regarda de nouveaux le dossier avant de posait une autre question : “Quelle est la relation que tu entretenais avec Crématorium ?”. Je laisse un silence, ne sachant pas si je devais révéler ou non la vérité. Après un petit temps de réflexion, je dis : “Il m’a recueillie et élevée, c’est tout.” Je ne voulais pas dévoiler l’entièreté de ma vie privée, j’ai donc abrégé.
“Bien, je pense que ces informations me suffiront pour que nous finissions ton dossier. Il faudra que tu envisage de reprendre ta scolarité, mais pour cela il faudrait que tu passes des tests afin de savoir ton niveau. J’en parlerai avec ton paternel.” J’hocha simplement la tête avant qu’elle ne reprenne : ” Tu peux t’en aller, Hawks t’attend à l’extérieur. A partir d’aujourd’hui, il sera là pour te surveiller quand tu ne seras pas avec ton père ou son compagnon.” Je lui répondis positivement avant de me levais, de la saluais et de sortir.
Hawks était effectivement présent, adossé à un mur concentré sur son téléphone. Il n’a pas l’air de m’avoir remarqué, j’en profite donc pour partir discrètement vers l’extérieur du bâtiment, passant par la sortie de secours.Une fois sortie, je remarqua que le commissariat se trouvait en plein milieu de la ville. Je ne savais pas trop on l’on était à vrai dire, je ne m’approchais jamais de ce quartier, pas peur d’être interpellée par la police. Après avoir un peu réfléchis, je me rendis compte qu’il m’était impossible de partir car la ligue ne veut plus de moi et à part chez mon paternel, je n’ai nulle part où aller, le problème : je ne connais pas on adresse, je suis donc incapable de rentrer seule.
Je rentrai donc de nouveau dans le bâtiment, cette fois ci, Hawks m’avait entendu. Il me regarda, de haut au bas puis rangea son téléphone dans sa poche avant de me faire un léger signe de tête afin de m’inciter à le suivre. Après être sorties, par la porte principale cette fois, il dépliât ses ailes et s’apprêtât à découler. Mais je le retins : “Et moi, je rentre comment ?” Il me regarda, de haut en bas, un air bête collé au visage. Puis il prit la parole : “Et merde, je n’y avais pas pensé.” Il fit une courte pause avant de reprendre : “Bon, on n'a pas le choix, ce sera à pied.” Je ne fis qu’acquiescer avant de le suivre sur le chemin du retour. Nous restâmes silencieux tout le long du trajet, l’ambiance aurait pu être pesante, mais ce n’était pas le cas, en tous cas je n’y faisais pas attention, trop occupée à redécouvrir cette partie de la ville que je n’avais pas vu depuis si longtemps. Cela avait beaucoup changé, c’était à peine si l’on reconnaissait l’endroit.
Je me reconcentrai rapidement sur la route, afin d’éviter de percuter les personnes allant dans le sens inverse, qui comme moi, ne prêtaient pas attention à là où ils allaient. Il ne nous fallut pas plus d’une vingtaine de minutes pour arriver au domicile de mon paternel. Avant même que je sorte les clefs de ma poche, le jeune héros commença à parler : “Bon je te laisse, normalement Present Mic et Eraserhead sont déjà rentrés. Donc on se voit demain, si tout se passe bien. Bonne fin de journée.” Sans même que j’ai le temps de répondre, il s’envola, me laissant plantée devant la résidence de mon géniteur. Après quelques dizaines de secondes, je fus sortie de mes pensées par le bruit d’une voiture ; Effectivement, Shota venait de sortir de la voiture gris anthracite qui venait de se garer devant la maison. Je me décalai légèrement afin que celui-ci puisse ouvrir la porte, ce qu’il fit directement, ne m’adressant qu’un breffe regard. Il rentre, laissant la porte ouverte, il se déchaussa, me regarda une autre fois et rentra dans le séjour. Je pris un temps, passant d’abord l’imiter, mais une autre idée me vint en tête. Je déposais mes clés sans faire de bruits sur le crochet fait pour, puis recula lentement.
Après avoir vu que le rideau de la fenêtre était fermé, je fermai la porte et partie en courant. Je ne savais pas où j’allais, mais le plus important était de m’éloigner de mon tuteur, je me sens incapable de vivre avec lui, il ne fait rien pour raviver le peu de miens qu’on avait autre fois. A quoi bon essayer l’apprécier si lui ne faisait aucun effort ? Ça ne sert à rien. Je continue ma course effrénée, essayant de bousculer le moins de personne possible. Je m’essoufflai rapidement, n’étant pas habitué à faire du sport au quotidien. J’étais en plein milieu d’une rue commerçante, que je décidai d’observer quelques instants avant de me faire renversée par une personne roulant à vélo. Alors que je n’avais toujours pas repris ma respiration correctement, je me suis retrouvé au sol, ayant des douleurs aux bras et au niveau du crane. Je mis quelques secondes avant d’essayer de ma redresser. J’y arrive, la personne m’aillant percuter se relève également, saignant légèrement au niveau de son coude et son genou. Je le regarde dans les yeux, cherchant à savoir si cette personne va bien. Je me rends rapidement compte que ce jeune homme m’ayant accidentellement renversé, allait plutôt bien, en tout cas de ce que je peux voir.
Les douleurs ressenties un peu plus tôt semble se ravivaient, je touche délicatement mes plaies, elles n’ont pas l’air profonde, elles ne saignent pas. La personne devant me demande si je vais bien, et s’excuse. Je lui réponds positivement. Après s’être chacun assuré que l’autre va bien, nous repartons chacun de notre côté. Je plane, ne sachant où aller. Cet incident a stoppé mon ailant. Je marche tranquillement, sortant de la rue commerçante afin de d’en rejoindre une plus calme. Je m’installe sur un banc. Je pensais que je pourrais y rester un long moment, malheureusement, j’entends rapidement une voix qui m’ai familière.
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𝐀𝐛𝐚𝐧𝐝𝐨𝐧//Une Rancoeur pas si profonde
FanfictionJe suis Aya, Aya Aizawa. Mon père, le célèbre Shota Aizawa, a préféré son travail a moi. Je me suis donc retrouvé dans le camps inverse. C'est seulement neufs ans plus tard que je le retrouve, m'étant fait attraper par les héros. Les retrouvailles s...