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Ça sonne une fois, puis deux fois...mon cœur palpitait. J'avais une boule au ventre. Et là la personne a pris.
Noor: Allô ?
Moi:...
Noor: Allô....Allô vous m'entendez ?
Moi:...
Noor: C'est qui ? Allô allô ?
Je recule en me laissant tomber au sol avec les larmes aux yeux. Je pose ma main sur ma bouche pour éviter de faire de bruit. Mais impossible ! Cette voix...
Noor: Nawel...nonnn Nawel c'est toi ?
Et là je raccroche en éclatant en sanglots. Elle m'a rappelé plusieurs fois mais j'ai finis par éteindre mon téléphone.
Vous vous demandez sûrement de qui il s'agit. Ehh Ben c'était ma petite sœur. Je me souviens le jour que suis parti de cette maison. Je l'avais laissé en larmes, elle voulait pas que je parte. J'ai mal car pour moi j'ai abandonné ma petite sœur même si j'ai pas eu le choix.
Après quatre ans de séparation je venais d'attendre sa voix. Je réalisais pas...De chaudes larmes s'emparent de mes yeux et coulent sur le long de mes joues sans arrêt.
Je respire profondément avec un mal horrible au cœur. Avec le regard dans le vide j'ai fais des prières. Je veux juste être enfin heureuse. Wallah je demande rien de plus.
[...]
Des jours passent. Depuis la dernière fois, toujours rien de nouveau. Et j'étais sur le point de craquer.
Je suis sorti de chez moi un peu troublée. Dernièrement j'arrêtais pas de flipper. Depuis que mon frère c'est retrouvé en prison pour un crime qu'il n'a pas commis et surtout sachant qu'on se faisait menacer par la même personne. Cette idée me dévastais . J'avais trop peur de tout et rien.
En plus j'avais laissé mon fils avec Amicha donc je me faisais un peu de soucis.
C'était au alentour de 19h. Il faisait déjà noir dehors et très froid mais malgré cette situation je suis allée à la prison voir mon frère.
Je gare ma voiture dans le parking et descend. Je vais direct présenter ma carte d'entité aux gardes de la prison et ils me laissent entrer.
Je me rend dans la salle de visite en attendant mon frère avec la boule au ventre. Après quelques minutes d'attente, la porte s'ouvre sur Djibril accompagné d'un garde.
Il s'approche de moi. Je me lève direct et le prends dans mes bras. J'arrivais toujours pas à en m'en remettre. Si il se trouve là c'est bien de ma faute.
Djibril: Shutt pleure pas, aller Nawel arrête.
Il me sert fort dans ces bras en me caressant le dos.
