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Djibril: Salim...Putain il est grave blessé.
Je laisse mon téléphone tomber alors que je recule en arrière tout en m'adossant au mur. J'avais l'impression que ma respiration c'était bloquée. Mon cœur était serré. Je ressentais une horrible douleur...Je tiens fort ma poitrine en m'écroulant au sol les larmes qui coulent tout seul. Que faire ? Aucune idée à ce moment j'avais l'impression que le monde était à l'envers.
La phrase de mon frère résonnait dans ma tête en boucle. Non pas Salim, pas lui...Non pas lui. Je me lève subitement puis ramasse mon téléphone et sors de la maison en pleurant puis dévale les escaliers. J'appelle mon frère pour savoir dans quelle hôpital ils se retrouvaient. Et j'ai conduis en direction de là-bas.
Sur le trajet j'essayais de garder mon calme et faire des douas. Mais c'était impossible. Les mains sur le volant, je voyais flou. Mes larmes envahissaient mon visage. Je me sentais déjà coupable. Si je lui avais empêché de sortir rien de tout ceci ne serait arrivé. Alors je me sens mal. Dans ma tête j'essaye de me dire que rien de grave ne lui arriverait. Pas Salim, il peut pas me faire ça surtout pas maintenant. Alors je gardais espoir jusqu'à ce que j'arrive à l'hôpital.
Alors là j'entre en courant. De loins je voyais mon frère assis sur un banc la tête entre les mains. Sans réfléchir je suis allée le secouer en hurlant.
Moi: Il c'est passé quoi ? Mon dieu il c'est passé quoi ? Djibril dit le moi. Il est où Salim...il est où ? Il lui ai arrivé quoi ? S'il te plaît dit moi qu'il vas bien. Dit le moi, il vas bien non ? Salim vas bien non...*pleurant
Il restait immobile et c'est ce qui me faisait de plus mal. Il ne disait aucun mot alors je savais qu'il lui ai arrivé quelques choses de grave. Je me mets à tourner en rond, les mains sur la tête.
Moi: NONNNNNN NONNNNN *pleurant NONN PAS LUI. IL EST OÙ PUTAIN DIT LE MOI S'IL TE PLAÎT. DIT MOI OÙ IL SE TROUVE. IL FAUT QUE JE LE VOIS. J'AI BESOIN DE LE VOIR. J'AI BESOIN DE LUI...
Sans me répondre mon frère est venue me serrer très fort dans ses bras et me chochotte quelques mots à l'oreille.
Djibril: Shut calme toi. Aller Nawel cesse tes larmes, pleure pas ok il vas bien. Oui ça va il vas bien. Pleure pas, aller cesse les...pleure plus...c'est bon ok pleure plus.
Il me caresse le dos histoire de me réconforter. Et sachez le sa présence m'avait fait un bien de ouf.
