The Wild Brothers

~ Chapitre 4 Logan (2/2) ~

Bonjour ! 

Voilà la fin du chapitre 4. Il est un peu plus court que d'habitude, et j'en suis désolée mais j'ai eu beaucoup d'obligations ces derniers jours. Cependant, je voulais tout de même publié la fin avant mon départ en vacances. 

Pas de panique, je continuerai d'écrire pour prendre de l'avance et à mon retour vous aurez un nouveau chapitre.  

Bonne lecture !

Portez-vous bien !

Des bécots ! 🤍

Je tourne la tête pour regarder ma frangine dans la cuisine qui retire du réfrigérateur deux bouteilles de bière. Je reporte mon attention sur la pièce où je me situe. Il s'agit d'un salon assez cosy avec deux fauteuils en face du canapé. Sur la gauche, une petite bibliothèque s'y trouve juste à côté d'une bow-window et de son coin lecture. Sur la droite, un bar permet de séparer le salon de la cuisine.

Je sors de mon inspection par une bouteille décapsulée qui se matérialise devant mes yeux. Je tourne ma tête vers Kelly qui me sourit et je me saisis de mon breuvage. Elle s'assoit à côté de moi et nous trinquons. Nous buvons notre bière en silence pendant plusieurs minutes. C'est Kelly qui entame la discussion en première.

— Alors, tu comptes repartir, comment dis-tu déjà ? Ah oui, en run ?

— Non, petite sœur ! ris-je. Ce n'est pas prévu, du coup je pourrai passer t'aider de temps en temps, en fonction de mes horaires avec le garage. Parce que tu ne peux pas continuer à tout faire toute seule.

— Mais, je n'ai pas prévu de rester seule pour travailler, figure-toi !

— Ah bon ? fais-je un peu étonné. Tu vas embaucher quelqu'un pour te dépanner ?

— Ouais, je vais prendre quelqu'un. Toutefois, ce n'est pas un palefrenier, mais c'est plus comme un stagiaire. En fait, je fais partie d'une association qui s'appelle Le Soutien et qui aide les personnes atteintes de traumatismes à se réinsérer dans la vie active et sociale. De la même manière qu'un tremplin, si tu préfères.

Je reste bouche bée. J'ignore si elle me fait marcher. Mais au vu de son regard, je suppose que non, elle a l'air d'ailleurs très sérieuse.

— Mais, Kelly, tu vas être aidée par un individu pas stable mentalement, voire peut-être dangereux ? Est-ce que tu te rends compte de la charge de travail dans un ranch ?

— Tu dis vraiment n'importe quoi ! Ce sont des personnes que nous devons soutenir ; et justement bosser au milieu d'animaux c'est très bon sur le plan physique et psychique, me répond-elle, vexée.

— Est-ce que tu connais déjà l'identité de l'individu que tu vas accueillir ? demandé-je de plus en plus inquiet.

— Oui bien sûr ! Je vais héberger pendant quatre mois une certaine Thessa Green. Elle a 22 ans et elle vient de Salt Lake City. Tu désires une copie de son casier judiciaire ? m'interroge-t-elle un brin horripilée.

Je comprends sa colère, mais je m'angoisse vraiment pour elle. Je ne veux pas qu'elle tombe dans les pattes d'un psychopathe, qu'en sais-je !

— Non, mais écoute Kelly, je dis ça parce que j'ai peur pour toi tout simplement.