~ Chapitre 9 Thessa ~

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Petit chapitre ce soir.

Bonne lecture ! 

Portez-vous bien !

Des bécots !🤍


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Je tente d'ouvrir les yeux, mais ces derniers refusent de coopérer. J'ignore où je suis et ma tête me fait un mal de chien. Mes souvenirs sont confus. J'essaie de bouger. Or, je n'y arrive pas. Mes bras et mes jambes sont attachés. Je sens des vibrations sous moi. Je suis allongée dans une voiture, à même le sol. Non, ce n'est pas une voiture, c'est un van. Au loin, j'entends des rires, des voix. Je ne comprends pas leur propos. Cependant, je les reconnais. Elles appartiennent aux deux types. J'ouvre enfin les yeux, mais ma vue est floue. Je ne peux que distinguer l'obscurité par la vitre du véhicule et les lampadaires allumés qui m'éblouit lorsque nous passons devant.

J'essaie à nouveau de bouger, mais je n'y arrive toujours pas.

Au bout d'un moment, le van se stoppe brutalement. Le moteur se coupe.

CLAC ! CLAC !

Les deux portières viennent de se refermer. J'entends les bruits de pas sur du gravier. La porte coulissante s'ouvre brusquement, laissant rentrer le froid extérieur, mais également les deux salopards.

Je tente de hurler, de me mouvoir, de reculer. Mais rien. Je suis piégée dans mon corps. Je sens des mains qui me touchent, mais je suis impuissante face à eux. Leurs visages, malgré l'obscurité, sont très nets. Cependant, ils sont dépourvus d'yeux. À la place, ce sont deux trous noirs que j'aperçois. Aussi sombre que leurs âmes. Aucune humanité, rien. C'est le vide que j'y vois. Je sens un métal froid sous mon t-shirt et mon corps finit par se réveiller. Je commence à me débattre. Mais un des types s'installe à califourchon sur moi et me caresse la joue avec sa lame.


— Chuuuuut ! Tiens-toi tranquille ma jolie, me balance l'individu au couteau, avec un air mielleux. On veut simplement s'amuser avec toi.

— Je vous en supplie ! Laissez-moi, pleuré-je en me gesticulant.

— Allez Rob ! Enlève-lui ses fringues, merde ! s'impatiente la deuxième personne.


Je sens de nouveau des mains sur moi, sur mon corps nu. On m'arrange mes vêtements avec une telle violence. Je me débats toujours ce qui fait perdre l'équilibre à l'homme assis sur moi. Cela énerve fortement l'autre ravisseur, celui sans nom. En représailles, je reçois plusieurs coups de pied dans l'abdomen. Je suffoque en me roulant en boule pour me protéger.


— Pitié, sangloté-je avec difficulté.

— Arrête Joe ! Putain, tu vas la tuer !

— C'est de sa faute ! Cette salope s'agite de trop. Tu vas te laisser faire, hein, ma cocotte ! répond l'autre homme avec une voix doucereuse.


En disant cela, il se baisse, puis agrippe fermement mes cheveux, pour me frapper le crâne contre le sol du véhicule. Puis, il me replace sur le dos. J'étouffe, incapable de me défendre plus.


Je suis faible.

                            Je suis faible.

The Wild BrothersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant