Unchained Melody ( dramione )

Chapitre 3

Je reprend mes esprits et remet ma jupe en place.

- Qu'est ce que tu fais là ?

- Bonjour Hermione, je suis celui qui va t'accompagner cette semaine.

Je tombe sur ma chaise, ce n'est pas possible ? Soit je suis dans un cauchemars en continue, soit j'ai bel et bien la poisse. Qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça, dites le moi je vous en conjure ! Je le regarde avec désespoir et il s'assoie sur la chaise en face de mon bureau.

- Je t'assure, ça ne m'enchante pas non plus.

- Mais je comprend pas... Enfin, qu'est ce que tu fais là, au ministère je veux dire ?!

- J'ai eu le droit à une place après avoir payer pour mes crimes. Ma famille est a Azkaban mais le ministère ne m'a pas juger pour responsable de leurs crimes.

Je n'en reviens pas ! Drago Malfoy, au ministère, et avocat en plus ! C'est n'importe quoi. Je me pince encore une fois et je suis pas dans un rêve. Pourquoi il l'ont mis avec moi ? « Binôme compensatoire », merci Claire, je te revaudrais ça ! Moi qui la croyais gentille en plus, elle m'a bien eu. Mais comment voulez vous que je travail avec Drago, ça ne fonctionnera pas surtout si on ne se fait pas confiance, et je ne lui fait pas confiance ! On entend le clic clic du bouton du stylo sur lequel je suis en train de m'acharner. Drago me pris le stylo des mains et le posa sur le bureau, ce contact m'envoya une décharge dans le corps. Nous nous regardons en silence et il se racla la gorge, ce qui me sortit de mon état de choc. Je me répète encore la question mais comment allons nous pouvoir travailler ensemble ?

- Écoute, nous n'avons pas trop le choix donc il va falloir faire avec cette semaine. Je te propose qu'on se mette rapidement au travail, plus vite on travail, plus vite on pourra se quitter.

J'acquiesce d'un mouvement de tête et nous nous mettons au travail. Je n'avais pas remarqué en entrant dans mon bureau, trop préoccupé par cette histoire d'associé, qu'il y avait un deuxième bureau en face du mien. Bon bah quand il faut il aller...
Drago parti à son bureau tandis que moi j'ouvris mon dossier. Soudain j'eu un éclair de génie, mais oui c'est évident ! Cette semaine est en fait une semaine d'essai et ils m'ont mis avec le pire employé qu'ils avaient pour savoir si je tiendrais le coup, c'est sur que c'est ça. Je commence à lire le dossier et vois que l'affaire se termine vendredi. J'en était sur ! Bon ce n'est pas vraiment une semaine étant donné que nous sommes Mardi mais tant mieux si c'est plus court.

Cela fait maintenant plusieurs minutes que j'épluche ce dossier, je note toutes les petites choses importante. Je dois défendre un femme accusé de vol. Si je résume l'histoire, elle faisait ses courses tranquillement au chemin de traverse et elle fut accusé d'avoir volé plusieurs hiboux. Le seul témoin est le vendeur qui assure l'avoir vu. Il faut maintenant que j'arrive à trouver des preuves qui pourrait l'innocenter.

Après plusieurs heures de travail, l'heure de la fin de la journée sonne. Drago ne m'a pas adresser une seule fois la parole, je ne l'ai pas fait non plus. C'était évident ! La communication entre nous est impossible. En plus demain on doit préparer une liste de questions pour intéroger l'accusée, expliquez moi comment on va faire ? Je vois Drago ranger ses affaires, je fais donc de même. Soudain, Drago coupe le silence entre nous.

- Écoute, on doit absolument collaborer demain, pour la fiche de questions. L'audience est à midi, je te donne donc rendez vous ici à huit heures demain et on se met au boulot. Dit il d'un ton autoritaire.

- Euh, oui, d'accord.

Je ne sais pas trop quoi répondre, pour qui se prend il à me parler sur ce ton ? Bon... Je vais pas commencer à m'emporter car il a raison. On a travaillé chacun de notre côté aujourd'hui mais demain il faut améliorer la situation. Je vais prendre sur moi toute la semaine et après je serais tranquille. J'ai déjà affronté Drago plus d'une fois, ce n'est pas une petite semaine qui va me tuer ! Drago se lève de sa chaise ce qui me fait sortir de mes pensées. Je me lève également et nos regard se croise. Ce silence est incroyablement gênant.