Ma raison de vivre, c'est toi (Wolfstar)

Bonus 1 :

Hello ! Je sais que plus d'une semaine s'est passée entre l'annonce et la publication, mais j'ai trouvée l'inspiration il y a quelques temps et j'ai fait au plus vite ! Un petit bonus (7500 mots quand même, c'est pas si petit que ça) pendant la période des fêtes, avec beaucoup d'amour, des drames aussi, en bref tout ce qu'on aime ! Cela se passe pendant HP 5, mais les événements de celui-ci ne sont pas respectés. Je rappelle que l'univers et les noms des personnages appartiennent à JK Rowling, mais le reste sort de mon imagination. 

Je vous souhaite une bonne lecture, et on se retrouve à la fin pour une dernière NDA ! 

~Bonne lecture~

Sirius se retourna dans son lit, tendant son bras à côté de lui, pensant toucher le corps de son petit-ami. Pourtant, sa main rencontra seulement la froideur des draps, signe qu'il dormait seul depuis un moment. Un coup d'œil au réveil moldu lui apprit qu'il était 10 heures passées, et que tout le monde devait déjà être debout, connaissant la maîtresse de la maison. Le brun sourit, et s'accorda quelques minutes de plus au lit, pour profiter de ce matin tranquille, où personne n'avait l'air de vouloir le déranger. Il aurait adoré profiter de ce moment avec Remus, mais ce dernier n'était apparemment pas décidé à le rejoindre, c'était tant pis pour lui.

Après plusieurs minutes à somnoler, Sirius finit par se lever, finalement bien réveillé, et de bonne humeur. Il descendit lentement les escaliers, percevant quelques bribes de conversation qui devaient venir du salon. Réunis pour les fêtes de fin d'année dans la grande et sinistre maison des Black, petits et grands s'occupaient à passer les meilleures vacances possibles, malgré l'enfer qu'ils devaient affronter dehors. L'ordre du phénix venait d'être restauré, comptant moins de membres que jamais. Certains adultes avaient décrété qu'ils ne devaient en parler sous aucun prétexte avec leurs enfants, mais Sirius n'était pas de cet avis. Harry était le premier à être en danger dès que danger il y avait. Comment était-il censé se défendre et survivre si on ne le tenait même pas au courant des agissements contre son pire ennemi ? Ça avait d'ailleurs été un sujet d'engueulades avec Remus, ayant deux avis différents, mais qui visaient tous les deux à protéger leur filleul. Ils s'étaient beaucoup rapprochés en deux ans, Harry leur faisait confiance, il les aimait comme des parents, et se confiait à l'un comme à l'autre de manière naturelle, presque instinctive. Ils formaient à présent une vraie famille, et seule la mort pouvait les séparer.

Sirius finit par pénétrer dans la grande cuisine, y trouvant avec surprise son amoureux en pleine discussion houleuse avec Molly. Sirius fronça les sourcils, son petit-ami était le calme et la gentillesse incarnée, qu'est ce que la femme avait bien pu dire ou faire pour réussir à faire monter le ton entre eux ? Sur la table se trouvait le journal du jour, avec en première de couverture : "Sirius Black toujours en liberté, aperçu hier à Pré-au-lard : les recherches sont réouvertes".

Sirius jura silencieusement, fatigué et énervé de cette chasse à l'homme inutile. Il n'était pas allé au village sorcier depuis son emprisonnement, il n'était pas si bête. Il savait très bien que tout le monde attendait qu'il se montre pour envoyer une troupe d'aurors le chercher, et le renvoyer directement à la case prison. Les recherches avaient repris au moins 5 fois depuis qu'il s'était enfui, toujours sans succès. Remus et Molly ne l'avaient pas encore vu, continuant donc leur conversation.

- Molly, tu es de très bon conseil, et une super mère, mais j'ai bientôt 35 ans, donc ton avis, c'est gentil mais j'en veux pas. Occupe toi des affaires des autres si tu veux, mais laisse Sirius vivre, et moi avec par la même occasion.

- Calme toi enfin, là tout de suite, on dirait plutôt un enfant. Sois raisonnable Remus, il nous met tous en danger.

- Mais arrête avec ça ! Je te dis qu'il n'y a pas été, les gens sont fous. Ça va durer quelques jours et ça va se tasser, comme d'habitude. Les enfants ne sont même pas là pour l'instant, ils n'en sauront rien de tout façon. Arrête de t'inquiéter pour rien, et laisse nous respirer d'accord ?