Chapitre 5

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J'ouvris les yeux, mon corps entier était en sueur, il faisait très chaud dans l'endroit où je me trouvais.
J'avais l'impression d'avoir fait un cauchemar, j'avais retrouvé ma fille puis un homme masqué m'endormis.
« Maman aide moi ! »
C'est à ce moment là que je compris que je n'avais pas fait de cauchemar.
Je voulais me lever pour essayer de trouver Scarlet, mais mes mains étaient attachées aux barres du li sur lequel je me trouvais.
C'était une fine corde qui reliait mes mains et le je pouvais la couper.
Je fis attention à ne pas me faire prendre par les caméras de surveillance, tout en essayant de prendre le bout de verre qui se trouvait par terre dans la pièce.
J'essayait de l'attraper discrètement avec le pied, en le tendant, c'était compliqué si je ne voulais pas me faire prendre.
J'avais réussi, maintenant, il fallait me le faire passer jusqu'aux mains, pour que je puisse couper ma corde.
C'était pas bien parti, car sans faire exprès je fis un geste brusque, j'espérais juste que personne ne m'avais vu sur les caméras.
Essayant de me concentrer, j'entendait Scarlet crier d'une autre pièce, que lui ont-ils fait ?
« Maman »
Scarlet m'appelait sans cesse, j'avais peur pour elle.
J'étais seule, dans une pièce sombre, si je voulais m'enfuir, je devais le faire discrètement.
J'avais réussi à enlever la corde attachée à mes mains, quand soudain les lumières s'allumaient, et Monica apparut d'un coup, je cachais mes mains pour qu'elle ne se doute de rien, elle me fixa, on aurait dit qu'elle était terrorisée, c'était étrange de sa part.
-Tu as faim, Phoebe ?Demanda-t-elle.
-Oui, un peu, mais je pense pouvoir me retenir, à quoi bon essayer de lutter de toutes façons ?
-Je vais déposer des choses à grignoter à coté de tes jambes, tu te démerderas pour ouvrir les paquets.

Devais-je la remercier ?Je ne sais pas, je ne l'ai pas fait.
Lorsqu'elle repartit, un compte à rebours affiché sur une horloge au dessus du mur commença.

« Tu as 20 minutes pour manger, gare à toi, ce bâtiment pourrait parfaitement exploser, qui sait ?Qui s'occupera de ta fille ? »

Cette voix m'était familière, très familière.
Mes mains étant déjà détachées, je pris le paquets de sablés que Monica avait déposé à coté de moi, et courut vers la porte, Dieu merci la lumière n'était pas éteinte.
Je sortit de la pièce et me retrouvait dans une cave chaude et humide, mon front était baigné de sueur.
« Scarlet » je répétais sans cesse.
« Où es-tu bordel ? »
Je voulais revoir ma fille.

« Il ne vous reste plus que 16 minutes. » Ça n'était plus la voix familière, mais celle d'un robot.
Toutes les portes étaient déverrouillées, sauf une.
Je m'approchais de la porte, les mouvements que je faisais me rappelaient le soir où Scarlet a disparu.
La porte était grande, en métal gris, il n'y avais pas de poignée, ni de serrure, comment auraient-ils pu bloquer Scarlet là dedans ?
Il y avait peu de chances que Scarlet se trouve dans cette pièce, mais je préférais vérifier.
J'essayais d'abord d'enfoncer la porte, sans succès, alors je repartis en courant dans la pièce où j'étais enfermée, et je cassa l'un des pieds de la chaise à coté de la porte, je refis mon chemin vers Scarlet, et je donnais de gros coups sur la porte, ça ne fonctionnai pas tant que ça.
Alors que je n'arrivait pas à sauver ma propre fille, je fondis en larmes contre la porte, j'étais au plus bas, je craquais.

Three shades of bloodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant