Prologue

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𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑠'𝑒𝑛𝑓𝑜𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑎𝑟𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑓𝑖𝑛

♧︎







C'est là que je me demande

Quand est-ce que la goûte fut débordé le vase...









𝑙𝑎 𝑐𝑢𝑙𝑝𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é.

Allongée dans un lit d'hôpital, les pensées envahies par la culpabilité pas des mauvaises actions, non c'est plus tôt de l'inaction je m'en veux d'avoir été si ...

𝑓𝑎𝑖𝑏𝑙𝑒

j'ai toujours détester les hôpitaux, ça me remémore le jour où j'ai décidée de laisser  à tout jamais la médecine derrière moi.

Mais en ce moment ce que je veux n'est m'a jamais parût aussi simple mais pourtant si difficile à avoir, juste oublier n'est plus me sentir aussi mal

Oublié

profiter de la vie comme on me l'a répété si souvent, mais pourquoi j'y arrive pas! pourquoi chaque petit détail me rappelle incessamment le poids de mes choix qui me prédisent tous ce qui m'attend, c'est comme si j'avais un miroir magique en face de moi me rappelant chaque geste, chaque choix portera des conséquences...


Comment j'en suis arrivée là

Vais-je m'en sortir ?
Comment n'est pas y penser, le sauriez vous si vous étiez à ma place ?

Ça m'est égale.

La poignée de la chambre se baisse, la porte s'ouvre sur lui. Dès l'instant où j'ai croisé son regard pour la première fois, je savais que cet homme me conduirait  à la mort.

Il entre dans la pièce, et amène tout son monde avec lui, ses vieux démons les poursuivent. Il referme derrière lui et me condamne avec toutes sa merde.

Il s'approche au rythme d'un félin
évidemment, je le sens, je le ressens tout aussi bien qu'un souffle

mon cœur suit le rythme, oui, lui il se soulève mais mon corps lui ne réagit pas, je l'impression qu'il s'en fonce encore plus dans ce lit d'hôpital

— c'est moi

Mais je le sais,

je le sais si bien Il a dû remarquer ma paralysie  parce que ses yeux ne cessent de jongler entre mes yeux et mes membres

— tu vas bientôt partir delà, c'est juste une question de temps.

Sa voix... elle, elle se fait rassurante, protectrice résonne dans mes oreilles comme la plus belle des mélodies, la plus salvatrice... une mélodie sacrée

Mais son regard lui... ses yeux m'observe non ils me transperce, C'est tellement violent!

Ce feu noir qui brûle au fond de ses yeux lui me
dis que je n'irai jamais
plus

nulle part.

Il approche systématiquement ses doigt de mort de ma gorge en murmurant :


— Я думал, ты хочешь жить.
[ je pensais que tu voulais vivre]

Sans comprendre ce qu'il racontait, j'ai senti la panique me paralysée. Je n'arrive plus à me défendre. Il va me tué

— lâche-la. Dis une voix autoritaire et menaçante en provenance de la porte

Mon cœur s'est arrêté de battre 𝑎 𝑙'𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑣𝑜𝑖𝑥. il s'est juste détaché dans ma poitrine. J'ai cru que c'était la fin

Une fin qui ne fini jamais.

Que fait-il là ?

Les deux hommes ne semblent pas surpris de cette rencontre, ils se jaugent entre eux comme deux animaux sauvages. Je savais que j'étais ce carrefour entre eux deux, ils le savaient aussi, ils l'ont toujours su.

Peut-être ce pour ça qu'ils m'ont gardé ?

— Que fais-tu là Léandre. Lui dis-je dans un souffle presque entrecoupé

— je suis là pour toi Élyna dit-il fermement en soutenant le regard sadique et menaçant de Luz, le reflet de l'abîme 𝑟𝑒𝑠𝑖𝑑𝑒 dans ses yeux noirs...

Et très doucement, il retourne son regard sur moi
Mais cette fois-ci... 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑒𝑠𝑠𝑖𝑓.
Ça n'avait rien avoir avec ce regard parfois sauvage, ou téméraire non,

Les yeux de Luz m'ont achevés juste avant de dire:

Я буду твоей тенью и твоим светом

Pour une fois, j'ai pu comprendre ses phrases russes 𝑒𝑡 𝑠𝑜𝑛 𝑟𝑒𝑔𝑎𝑟𝑑 𝑡𝑖𝑚𝑢𝑙𝑡𝑢𝑒𝑢𝑥











[Je serai ton ombre et ta lumière]








Вот и конец


[La voilà la fin]

𝗦𝗔𝗡𝗦 𝗗𝗘𝗧𝗢𝗨𝗥  | 𝙼𝚊𝚏𝚒𝚊Où les histoires vivent. Découvrez maintenant