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Je ressens une oppression entre ces murs écarlates, me demandant si mes appels à l'aide ont réellement eu un impact. Pourquoi persiste cette détresse ? La vie, trop idéalisée, me semble insupportable. Chaque jour, la corde suspendue au crochet de l'immeuble exerce sur moi une attraction grandissante. Une délivrance en vue, enfin, une issue de ce marasme. C'est le moment où je crois sincèrement que tout va changer.
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L'exécutif de la mafia portuaire s'inclina face au bureau de son parrain, qui lui, était dos à Chuuya de façon à ce qu'il n'aperçoit pas ce qui il se trouve réellement sur ce fauteuil.
« Vous m'avez demandé pour quelque chose d'importante, boss ? » réclama le plus petit, se demandant avec impatience ce que cela pourrait être de si urgent un dimanche après-midi.
À sa grande surprise, ce dernier ne lui répondit pas tout de suite, il laisse planer le silence dans l'atmosphère.
Le 'patron' se décide seulement de se retourner et le roux reste bouche bée devant la scène se déroulant en boucle dans sa tête. Le 'boss' qui l'avait importuné en plein milieu d'après-midi le jour de repos n'était autre que Dazai Osamu.
Chuuya fronce ses sourcils et adopte un air agacé en serrant ses poings pour montrer son indignation.
Comment avait-il fait pour obtenir cette place aussi facilement ? Ou bien, est-ce que le concerné était réellement au courant de cela ?
Toute cette scène mise en place par son partenaire ne faisait qu'aguicher sa haine profonde pour lui. Alors le petit roussâtre s'approcha rapidement de la table pour l'aborder en frappant ses mains contre cette vénérable pièce en bois.
« Qu'est-ce que c'est que ce bordel, Dazai. » s'écria ce dernier, étant rouge de colère.
Le brunet garde la tête baissée, un air joueur se manifeste sur son visage comme habituellement. Les doigts entremêlés entre eux, sur le fragment boisé sur lequel ses coudes sont accoudés, il prend plaisir à enjoué son partenaire qui paraissait si vulnérable à ces moments-là.
« Et toi Chuuya, qu'est-ce que tu en conclu ? » lui demanda ce dernier, de manière à laisser le suspense flotter dans le climat tendu.
« J'en conclu qu'un imbécile n'arrête pas de se jouer de moi. » répondit le roux avec un ton acerbe.
Dazai rehausse enfin sa tête en sa direction, un regard flambant d'amusement rencontre celui fulminant de l'exécutif.
