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𑁍 ▮◖◗▮ 𑁍
Le brunet s'approcha brièvement du roux, laissant la légère distance se briser entre les deux. Il se penche vaguement en avant pour positionner son visage à la hauteur de son ami. Le brun lui sourit chaleureusement en fermant à semi ses yeux.
« Tu sais Chuuya, l'amour c'est la poésie des sens. C'est comme une expérience enveloppant l'âme de douceur, éveillant les sens à la beauté de l'autre et transformant chaque instant en une rime délicate de bonheur partagé. » réclame ce dernier en gardant son sourire aux lèvres.
« Pourquoi tu fais le philosophe, mackerel ? » répond le roux d'un air lassé.
Celui-ci ne lui répondit pas de suite. Il changea instantanément d'expression et son sourire s'effaça rapidement, laissant place à une allure maussade.
Dazai se redresse, les mains enfouies dans les poches, en détournant faiblement le regard.
« Je.. enfin, laisse tomber. » clama le brunet pour se rattraper. « Allons boire un verre, ça te dit ? »
Chuuya répondit positivement à sa réponse en hochant la tête. Son partenaire lui sourit à nouveau et ils prennent le chemin d'un bar dans le coin, qui est peu connu.
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Après la courte soirée passée dans la boîte, les deux amis sortirent de cette dernière. Le roux marchait d'un pas nonchalant en se maintenant avec une main à son ami qui l'aidait à rester debout après tout les verres qu'il avait enchaîné.
Dazai se posait plusieurs questions face à la réaction de son ami, qui avait cumulé tout l'alcool en seulement quelques heures. Est-ce que quelque chose n'allait pas ? Quelque chose devait le tracasser cela était sûre.
Après quelques pas de plus, le jeune homme roussâtre s'écroula dans les bras de son partenaire, à moitié inconscient.
Le brun réagit calmement en le prenant en princesse dans ses bras, d'un air plus sérieux qu'il a l'habitude d'arborer.
Arrivé devant la porte du jeune garçon, le brunet cherche rapidement le double des clés que son ami lui avait passé il y a un bout de temps, et l'insère dans la serrure pour l'ouvrir et y pénétrer à l'intérieur de l'appartement.
Ce dernier avait plutôt un état moderne, très peu décoré donc restait simple mais assez bien orner de quelques objets de valeur par-ci par-là.
Dazai connaissait le placement de chaque objet par cœur, vu toutes les fois où il était rentré par effraction chez son partenaire au début de leur rencontre.
Le brun se dirige vers la direction de la chambre de Chuuya et le dépose délicatement sur le lit, là où on pouvait distinguer une couverture de couleur beige pastel, accorder à la couleur des murs autour.
Celui-ci ouvrit à demi ses yeux en sentant la froideur qui émanait du lit, et regarda son ami avec des petits yeux, la bouche sèche et entrouverte.
« Dazai.. » commença ce dernier avant d'être couper par le doigt qui venait d'être déposer sur ses lèvres.
« Dors. Tu a besoin de sommeil. » ordonnât ce dernier avec une légère inquiétude qui reflétait dans sa voix. « Je serais là, on en reparlera plus tard. »
Chuuya avala difficilement sa salive avant de se redresser brutalement et retenir son ami par la manche de sa veste. Dazai se retourna par étonnement, et arque un sourcil en l'interrogeant du regard.
Celui-ci l'attira instinctivement vers lui et sans même y réfléchir l'attrape par le col de sa chemise pour presser ses lèvres contre les siennes.
Les yeux fermés, Chuuya mouvait ses lèvres contre celles de Dazai qui n'avait pas pris énormément de temps pour y répondre en déposant son genou sur le bord du lit pour se pencher plus facilement vers son ami.
Plus le baiser allait loin, plus le brunet avait du mal à s'y mettre dedans, se remémorant le fait que son partenaire ne savait certainement pas ce qu'il faisait en ce moment même. Il était juste inconscient et il allait sûrement le regretter plus tard.
Alors Dazai posa doucement sa main sur le torse de Chuuya pour le faire reculer d'un pas. Ce dernier le regarda avec incompréhension et était forcément déçu.
Le roussâtre, après avoir capter le regard de remord de son ami, laisse ses yeux s'embrumer de larmes. Il les laisse échapper et ces dernières coulent en flots sur ses joues alors qu'il essaie de tout faire pour essayer de les stopper par honte.
Face à cela, Dazai se posa immédiatement sur le bord du lit pour le prendre dans ses bras avec assurance.
« Chuu.. pourquoi tu pleures ? » demande ce dernier avec de la culpabilité qui s'était installé au fond de lui.
« Je le savais.. je savais que tu ressentais pas la même chose.. » entreprend Chuuya en reniflant, avant de froncer les sourcils pour poursuivre : « Alors pourquoi ? Pourquoi m'avoir fait espérer pendant tout ce temps ?! Si ce n'était que pour te moquer de ma pauvre gueule.. »
« Shh. » l'interrompit Dazai en haussant légèrement la voix. « Je n'ai jamais dit que je ne ressentais rien pour toi, Chuuya. Je ne voulais juste pas te mettre mal à l'aise à ton réveil, quand tu te rappelleras de tout ce qui se serait passé de la nuit si nous avions continuer. »
Le roux avala sa salive avec une boule dans la gorge, ayant affolement honte de lui-même. Il finit tout de même par lever la tête pour le regarder avec des yeux à moitié rouge.
Dazai essuya rapidement ses joues avec la manche de sa chemise et vient déposer un léger et doux baiser sur les lèvres de son ami pour le rassurer.
« Je suis désolé de t'avoir fait pleurer même si cela a été causer par de l'incompréhension, Chuu. » s'excusa le brunet en lui souriant légèrement.
Son partenaire lui rendit son petit sourire et l'incita a enlever sa veste pour s'allonger à ses côtés. Celui-ci le fait, et se retrouve mi-allongé sur un côté du lit avec son ami, qui avait délicatement positionner sa tête sur son torse.
« Je t'aime, foutu mackerel.. » dit Chuuya avec une voix endormie laissant le guider dans le monde du sommeil.
Son ami réagit avec un large sourire face à cette déclaration en caressant ses cheveux d'une main avant d'y prendre part dans cette confession :
« Et moi alors ? Je crois que je suis fou amoureux d'un nain.. » réclama-t'il en ricanant à voix basse.
