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𑁍 ▮◖◗▮ 𑁍
En ce beau jour de printemps, le YIS [Yokohama International School] ouvre à nouveau ses portes aux élèves. Les pétales de Sakura tournoyaient dans l'air et finissaient dispersées sur le sol en béton du chemin de l'entrée. Mais tout de même ces derniers n'avaient pas véritablement l'air et l'envie de revenir.
Lycée Yokohama, 08:13 ;
Cependant, un nouveau franchit l'énorme barrière en métal avec précipitation et se met alors à marcher de manière rapide, dépassant le seuil de la porte.
Sur le chemin, il décélère son allure et se met à se diriger vers le bureau du proviseur comme étaient prévus plusieurs jours en avance.
Le bureau du proviseur, 08:19 ;
Le jeune homme aux cheveux roux toque alors à la porte, et y entre sans même attendre la réponse de ce dernier qui s'y trouvait à l'intérieur.
Celui-ci le regarde d'un mauvais œil avant de lui faire signe de s'asseoir. Il s'accoude sur la grande table en entrelaçant ses doigts entre eux, les sourcils légèrement froncés.
« Je vois que vous n'avez pas le sens de l'heure. Vous êtes en retard de vingt minutes, et je constate, jeune homme, que vous ne respectez pas les horaires. Le directeur du foyer et moi-même avions convenu que vous deviez être dans mon bureau avant huit heures afin que je puisse vous montrer votre classe. » soupira-t-il avec exaspération.
En entendant cette réprimande, le jeune rouquin fit une grimace et eut envie de lui répondre de manière plutôt directe : « La ferme, vieillard ! »
Tout de même, afin d'éviter d'être renvoyé si rapidement, il garda le silence et acquiesça simplement.
Classe B-4, 08:27 ;
Pratiquement tous les élèves se retournèrent lorsque la porte s'ouvrit sur le proviseur. Ils se levèrent, fixant leur regard sur le nouveau de petite taille à ses côtés, et commencèrent à murmurer discrètement entre eux.
« Vous pouvez vous asseoir. » dit le proviseur en s'avançant vers la professeur qui accueillît chaleureusement le nouveau.
« Bien, voici votre camarade... euh, quel est déjà ton nom ? » murmura le vieil homme en se tournant vers le plus jeune.
Ce dernier roule des yeux et souffle entre ses lèvres :
« Chuuya, Nakahara Chuuya. »
Le proviseur hausse les sourcils, suite à sa réaction grotesque et tousse quelques fois avant de répliquer :
