➸溺死◗ - [3] SOUKOKU

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« Hé ! Doucement. » s'écria le jeune roux alors qu'il se faisait soigner par son partenaire qui n'était pas aussi doux dans ses gestes.

Dazai était en train d'entourer le bas de l'abdomen de Chuuya avec des bandages, les mêmes qu'il utilisait pour se bander les bras. Ils venaient de terminer une mission qui n'était pas de main morte, et ces deux amis étaient plus ou moins blessés par quelques égratignures par-ci par-là.

Le roux n'arrêtait pas de râler depuis le début des soins, ce qui agaçait pas mal le brun qui lui jetait des regards exaspéré de la situation pour lui faire comprendre de rester tranquille.

« Arrête de râler pour rien la chochotte, ou sinon je t'attaches. À toi de voir. » répliqua ce dernier avec son sourire en coin habituel.

Chuuya plissa ses yeux, lui balançant un regard sombre, que le brunet à l'habitude de recevoir.

« De un, je ne suis pas une chochotte. De deux, pourquoi faire ? Tu penses réellement que m'attacher avec tes pauvres bandages va mener à quelque chose, tch. » lui cracha le roux en tchipant d'irritation.

« Qu'est-ce que tu en sais ? » lui répond simplement le brunet, faisant le noeud final du soin.

« J'en sais plus que toi, ça c'est sûr. » se résigna le roussâtre en croisant ses bras contre torse qui lui picote davantage de douleur.

« Ah ouais, comme ? » lui demande Dazai, arquant un sourcil par amusement.

Le concerné détourne le regard en faisant mine de bouder, tel un petit garçon qui aurait pas obtenu le jouet qu'il aurait désirer.

« Moh. Chuuchuu, tu va bouder ? » reprend le brun en se moquant de façon ouverte de l'attitude de son partenaire.

« Arrête avec tes surnoms débiles, espèce d'idiot ! » s'exclamât Chuuya, lui donnant une tape, absolument pas amicale, sur sa cuisse.

« Aïe aïe aïe. » clamât Dazai en jouant clairement la comédie pour l'embêter, comme à son habitude. « Donne-moi une fessée tant que t'y est. »

« La ferme, ou sinon ça ne va pas tarder. » grogna le roux par mécontentement.

« Oh, tu ferais vraiment ça pour moi ? » lui susurra ce dernier d'une voix faussement sensuelle.

Désespérément, Chuuya serre les dents et se lève en lui jetant un regard ouvertement énervé.

« Eh mais, tu n'a pas répondu à ma question. » se lamenta le brunet d'une voix enjouée.

« Va te faire foutre, Dazai. » lui répond le jeune homme en étant sur le point de quitter la pièce qui était déjà plongé dans le noir, seulement la légère lumière de la lampe posée sur la commode éclairait les alentours.

Avant même qu'il puisse faire un pas de plus, il sent une main l'attirer en arrière par son avant bras. Et il se retrouve les mains posées sur le torse bander de l'homme largement plus grand que lui.

Le jeune roux relève sa tête pour croiser le regard de ce dernier qui l'avait attiré contre lui. Dazai adoptait un sourire taquin aux coin de ses lèvres lorsqu'il plonge son regard dans le sien avec tendresse.

« J'aime quand tu me regarde comme ça. » murmure ce dernier en approchant son visage du sien, légèrement plus proche que d'habitude.

« Qu'est-ce que tu racontes encore.. » posa-t-il comme question par exaspération avant d'être interrompu par le doigt du brunet qui venait de se poser sur ses lèvres, faisant signe de se taire.

Le roux contracte à nouveau ses sourcils vers le bas avant que l'autre homme reprenne sa phrase :

« J'aime ces yeux bleus azur qui me regarde méchamment à chaque reprise. J'aime ce front qui se plisse à chaque incompréhension. J'aime ce menton qui se contracte lorsque t'es vexé. J'aime ces joues quand elles s'enpourprent par embarras. Et.. j'aime ces lèvres qui me donnent cette envie irrésistible de les sentir contre les miennes. » finit par chuchoter ce dernier, caressant sa lèvre inférieure avec son pouce avec un large sourire sincère.

Chuuya reste immobile par étonnement, accompagné de yeux grands ouverts qui le fixe sans un seul mot.

Le concerné observe à son tour les lèvres fines du roux avec envie. Il se mord la lèvre, essayant de ne pas céder à ce désir mais rien y fait, il décale son pouce pour venir presser ses lèvres contre les siennes.

Des picotements, agréables et désagréables à la fois, apparaissent au niveau du bas ventre de Chuuya. Il sent ses joues rosir peu à peu que ce baiser est poussé plus loin. Leurs langues se rencontrèrent, et valsèrent ensemble dans un mouvement circulaire.

Dazai tenait son partenaire par sa taille lorsque ce dernier vient déposer ses pieds sur ceux de son ami, se hissant sur la pointe des pieds pour alléger la différence de taille qui les séparait.

Recueil d'OS BSD || MULTISHIPOù les histoires vivent. Découvrez maintenant