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❝ 𝑇𝑜𝑢𝑡 𝑎𝑐𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑟𝑒́𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑑'𝑎𝑏𝑜𝑟𝑑 𝑢𝑛 𝑎𝑐𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛.❞



Le pire dans une tragédie est son imprévisibilité. Elle arrive toujours quand on ne s'y attend le moins. Elle s'annonce en douceur, avec des signes précurseurs tellement espacés et différents qu'on les traitent séparément.

Et, quand par chance, une personne sensée remarque ces signes, il est déjà trop tard. La destruction a déjà commencé. Et rien ne pouvait l'arrêter.

Le sang coulait en masse sur le sol de la ville craquelée. Les hurlements couvraient le bruit de la bataille. Les ombres peignaient d'horribles et douloureuses métamorphoses Et les habitants devaient des monstres aussi hideux que leur assaillant.

Les érudits essayaient encore de trouver une solution. Comment préserver leur nation ? Sauver le peuple ? Les Astromanciens étaient plongés dans leurs cartes du ciel. Mais, dans un déni presque viscéral, ils refusèrent d'y croire. Croire en cette fatalité.

Kheanri'ha était condamnée.

Le plus lucide des Érudits, prit alors ses dispositions. Pour éviter qu'une nation vienne à disparaître de nouveau, détruite par les Dieux. Alors, pendant que les autres cherchaient encore une solution, lui, se plonge dans le Futur pour y trouver une période ou le climat est hostile, où le monde est sur le point d'imploser à nouveau.

La tour où ils s'étaient réfugiés s'effondra, et dans un ultime espoir, avec l'aide du désespoir, il inscrivit, à même le mur, une phrase. Puis la terreur et la mort le rattrapèrent. Hors, le temps est cruel, et ne lui laissèrent finir son avertissement.

❝ 𝑨̀ 𝒕𝒐𝒊 𝒒𝒖𝒊 𝒗𝒊𝒕 𝟓𝟎𝟎 𝒂𝒏𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒕𝒂𝒓𝒅❞

Et tandis que la grande nation humaine prit fin, dans la tempête et le sang, d'autres évoluaient, se construisaient autour des Dieux, dans le rôle de protecteur cette fois-ci.

Mais, quelle douce ironie, où exactement cinq siècles plus tard, une jeune aventurière parte en quête de vérité, qu'un étrange voyageur venu d'ailleurs se réveille, que les monstres des profondeurs décident de sonner le glas de la révolte, en même temps qu'Une des bourreaux qui porte le nom de Dieu.

A quel point le destin est-il cruel et difficile à lire ? Seules les personnes pouvant lire les Étoiles ont la réponse, malheureusement.

❝ 𝑯𝑰𝑹𝑨𝑬𝑻𝑯 ❞    𝐷𝑎𝑖𝑛𝑠𝑙𝑒𝑖𝑓 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant