Quatre

154 17 4
                                    

(Je tiens déjà à préciser que je m'excuse de la longueur du chapitre, mais je voulais vous le mettre au plus vite -j'ai très peu dormi depuis le début de la semaine et je passe presque mes nuits entières à faire mes devoirs-... J'espère qu'il vous plaira quand même.)



Je ne savais pas quoi répondre. J'étais sous le choc - tout en rajoutant la tristesse par-dessus mon état de choc -, mes doigts étaient bloqués à quelques millimètres du clavier tactile de mon téléphone. Qu'allais-je lui répondre ? Je ne pensais pas recevoir une quelconque réponse à mon message. Je pensais qu'il allait encore me mépriser, comme ce fut le cas depuis trois semaines.

Les larmes continuaient de couler, et certaines gouttelettes tombaient sur mon téléphone, que j'essuyais systématiquement. Je commençais des phrases, que je supprimais rapidement, ne voulant pas écrire quelque chose qui ne serait pas à la hauteur d'une possible réponse, or rien ne venait. Je m'aventurais donc au plus simple, à mes risques et périls.


Kr1t1 a dit :

Il ne m'arrive que des ennuis. Je n'ai jamais une journée tranquille, j'en ai marre.


Je soufflais, essayant de me calmer, et de stopper les hoquets qui étaient venus à cause de mes pleurs et de mon manque de respiration.


nini4ly vous a répondu :

Quels sont ces ennuis pour que tu penses avoir une vie pitoyable ?

Kr1t1 a dit : 

Des ennuis qui s'accumulent, rien que d'y penser, j'en ai la gorge serrée. Je n'arrive pas à en parler, n'y à les écrire, même si c'était le but de t'envoyer ces messages. Je ne peux pas, c'est comme si mes doigts se bloquaient et ne voulaient pas que je les contrôle. Ces ennuis me bouffent de l'intérieur, en s'accumulant, en devenant plus sérieux. Je ne sais pas comment faire pour m'en sortir, c'est tellement compliqué. C'est comme si je me noyais ou que tout s'écroule autour de moi.


nini4ly vous a répondu :

Si tu n'as pas envie de me dire ce qu'il se passe, je ne vois pas l'intérêt de venir me parler. En attendant, nous avons tous des problèmes, plus ou moins considérables. Tu n'es pas la seule, de nombreuses personnes ont survécus, j'ai survécu, alors arrête de faire la faible, ou demande l'aide de quelqu'un. Alors le jour où tu viendra me confesser tes ennuis, là je vais pouvoir t'aider, en attendant je ne vois pas l'utilité de ces messages, et je te souhaite une bonne soirée.


Son message était encore plus blessant que le premier message qu'il m'avait envoyé. Les larmes qui s'étaient stoppées, venaient s'écouler une nouvelle fois sur mes joues déjà humides. Même lui, il s'en fichait. Même lui, il me « tournait » le dos. Il avait raison, je l'embêtais avec mes histoires, alors que je ne lui disais pas le fondement de celles-ci. Je le comprenais, dans un sens ; dans l'autre, j'étais légèrement blessée.


La matinée à l'université s'était passée d'une monotonie habituelle : je partais en cours, j'écoutais, je prenais des notes et ainsi de suite. L'heure du déjeuner avait sonné et j'étais partie dans la cour externe de l'université - un lieu agréable, où d'immenses chênes s'alignaient, créant de l'ombre et une certaine fraîcheur-. 


Quelques groupes d'étudiants étaient déjà présents sous les chênes à manger. Je scrutais un coin pour pouvoir m'installer, sans gêner personne. Je trouvais un chêne seul, et parti en direction de celui-ci en retirant mon sac et le posant côté de moi. Je l'ouvris, pris un paquet de gâteaux, l'ouvrant et en prenant un à ma bouche, le dégustant tranquillement. De l'autre côté, un livre à la main, je me suis mise à le lire pour ne plus avoir à penser au message du garçon de la veille.

Depuis que je l'avais reçu, je me sentais plus minable qu'avant. Il avait raison, et ça m'énervait. Je ne voulais pas lui répondre, pas pour l'instant. Mais je savais que j'allais craquer rapidement, et je lui enverrai un message.


Alors que ma concentration était seulement portée dans le contenu de mon livre, la cloche de l'université retentit, signifiant le retour en cours. Je souffla, rangeant mon livre, me levant tout en partant vers l'université, la tête baissée, en regardant mes pieds sur l'herbe fraîchement coupée.


Je pris la direction de la porte principale du bâtiment universitaire, me fondant dans la masse d'étudiants. Rapidement, je me fis bousculer par un élève, et je perdis l'équilibre, donnant un coup dans le bras et marchant sur le pied de la personne à côté de moi.


« Fais attention, putain ! » grogna la voix masculine.


Je tourna ma tête vers le garçon dont le visage se trouvait à contre-jour, et je me sentis rougir de mal-aise et de gêne face à celui-ci, qui faisait une tête de plus. Je me sentais minuscule à côté de lui. Sa mâchoire était serrée, et il me regardait méchamment. J'ai vu ses yeux. Et à ce moment là, je me suis souvenue de lui.

Le garçon au regard de psychopathe-tueur.


« Dé-désolée. » bégayais-je.


_______


JE M'EXCUSE POUR CE CHAPITRE.

RÉELLEMENT.

Il n'y a réellement pas d'action (excusez-moi) et il est, pour moi très mauvais. J'espère que vous ne m'en voudrez pas. J'ai vraiment voulu faire plaisir en le finissant pour ce week-end.

Excusez-moi des fautes, mais je n'ai pas le temps de me relire, et puis avec la fatigue que j'accumule depuis le début de la semaine...

Bref, j'espère que vous serez encore présentes pour le prochain chapitre.

Le seul élément de bien, pour moi, dans ce chapitre est le premier « contact». Et j'espère que vous allez aimer Harry, haha.

Bisous,

Nina.


Thanks to Tumblr | h.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant