ATTRACTIVE : [Billy Hargrove x reader]

VIII. De l'amour à la haine

Hawkins 8:00 am

J'ai suivi Steve jusqu'à sa voiture avec l'appréhension du trajet qui risquait d'être riche en tensions. Il a donc démarré la voiture, puis commencé à rouler, cette fois-ci sans musique ni bonne humeur. Steve semblait très tendu, il tenait le volant fermement, contractant sa mâchoire et laissant apparaître ses veines du front. Je n'avais aucun moyen de le calmer, et j'étais frustrée de voir à quel point il ne supportait pas de me voir proche de Billy et surtout, heureuse avec lui. Sa réaction me prouvait clairement que notre pacte de "nouvelle amitié" ne fonctionnait pas, et qu'il avait toujours des sentiments pour moi.

(y/n) : Écoute Steve, je ne comprends pas ta réaction, Billy est quelqu'un de bien je t'assure !

Steve: J'étais mort d'inquiétude (y/n), je t'ai cherché toute la soirée ! Mets-toi à ma place ne serait-ce qu'une seule seconde.

(y/n) : Je ne suis plus une gamine Steve! J'étais entre de bonnes mains, Billy a veillé sur moi toute la soirée et il à été très respectueux je te le jure !

J'attendais désespérément une réponse de sa part, il se contenta seulement d'émettre un soupir avant de perdre le contrôle de ses mots .

Steve : Pourquoi tu ne m'écoute jamais ?! Ce mec est un connard, tu te crois spécial à ses yeux, tu penses qu'il t'aime, qu'il prendra soin de toi et que tu es celle qui compte à ses yeux n'est ce pas ? En réalité tu n'es qu'une de ses proies parmi tant d'autres, un jour il va t'embrasser et le lendemain il se réveillera dans le lit d'une autre (y/n)! Il ne t'aime pas, et il ne t'as jamais aimé !

J'étais estomaquée, je ne réalisais pas encore le poids des mots qu'il venait d'employer, encore choquée de ses propos. Je sentais mes yeux s'humidifier et lutter pour retenir mes larmes mais je savais déjà que c'était peine perdue.

Heureusement pour moi, on était arrivé en face de chez moi. Je n'ai pas eu la fois de lui dire quoi que ce soit ou de le regarder avant de partir. Je suis descendue de la voiture en silence en courant jusqu'à la porte d'entrée.

Steve: (y/n)...

Je n'ai pas pris la peine de saluer mes parents, j'ai couru jusqu'à ma chambre laissant derrière moi la porte claquer dans un fracas assourdissant.

Pourquoi ne comprenait-il pas ? Je ne pouvais pas contrôler mes sentiments pour Billy. Il m'attirait, le simple fait de voir sa Camaro bleue faissait battre mon cœur à la chamade, j'aimais être avec lui sans arrêt, j'aimais l'embrasser jusqu'à être à bout de souffle, j'aimais passer mes journées à le regarder en cours, je l'aimais lui et personne d'autre. Je ne voulais pas faire de choix décisif entre l'amour et l'amitié.

Pourquoi Steve avait-il dit tant de chose défavorables à son sujet ? Était-ce pour me dégouter de Billy ou était-ce la vérité ? Je ne pouvais pas croire à de telle répulsions. Mais d'un autre côté Steve était mon ami et il n'avait aucun intérêt à me mentir et me blesser volontairement.

J'avais des milliards de questions qui se bousculaient dans ma tête. Mes doutes furent interrompus par ma mère qui entra dans ma chambre.

Mère: Chérie tu veux parler ?

Je ne pouvais rien cacher à ma mère, encore moins les larmes qui dévalaient mes joues. Je lui ai donc expliqué mes tracas qu'elle écoutait attentivement, évidemment, sans trop rentrer dans les détails.

Mere: Écoute, si tu aimes vraiment ce garçon, essaye de savoir si ce que dit ton ami est vrai.

(y/n) : Je ne vais quand même pas lui dire "Steve m'a dit que tu couchais avec tout ce qui bougeais, est ce que c'est vrai ou pas ? "