COLTELLO : TOME I (16+)

1- Les ténèbres.

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Hello my sunshine, ça fait un petit bout de temps pas vrai ?

Je suis vraiment exister à l'idée que vous découvriez cette nouvelle écrite de ce premier chapitre ! J'espère qu'elle vous plaira ahha 🤍

Petite info : accrochez - vous car c'est beaucoup plus sombre car ça ne l'était déjà avant. Les personnes trop sensibles, passées votre chemin mes bébés, ça peut faire mal !

Voilà, bonne lecture et on se retrouve à la petite NDA de fin 🤍☀️

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Mes narines s'imprégnaient de cette odeur enfumée alors que les rires s'écoulaient dans la maison. Je souriais joyeusement en regardant mon frère à côté de moi, ses mains sur mes épaules. Ma petite sœur tapait dans ses mains alors que mon père ramenait le gâteau, le posant face à moi. Ma mère était là aussi, assise au bout de table. Nous regardant avec des étoiles dans les yeux. Son corps brillait étrangement.

Mais ils étaient tous là auprès de moi, alors je n'y prêtais pas attention. Je ne m'intéressais point à cette ambiance curieuse. Je voulais juste être heureuse. Avec eux.

— Souffle tes bougies, Petra ! S'impatientait ma sœur.

— Fait un vœu avant cela ! M'indiquait mon frère.

« Je souhaite que vous ne partiez jamais » avais-je souhaité dans ma tête.

Je regardais mes bougies. Il y'en avait vingt. Je venais d'avoir vingt ans et ma vie était parfaite. Un peu trop...

Comme un simple rêve.

— Joyeux anniversaire mia figlia, aller souffle donc tes bougies, m'incitait mon père.

Je lui souriais; pris une grande inspiration et soufflais d'un coup sur toutes ces flammes. Je venais d'éteindre ces petites lumières. Les condamnant à ténèbres. Tout comme moi.

On m'applaudissait joyeusement en prenant des clichés de moi, toute souriante. Je jetais un coup d'œil à ma mère, espérant qu'elle daigne me dire quelque chose. Mais rien. Elle était comme figée. Son visage n'avait point changé depuis tout à l'heure. Seul ce sourire bienveillant apparaissait. Et son corps, il se dissipait petit à petit. Mon coeur s'accélérait en l'a voyant partir devant mes yeux. Je me levai subitement, les mains tremblantes. Et le pire, c'est qu'eux ne semblaient pas le remarquer. Non, ils continuaient de chanter comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes. Mais maman avait disparue merde !

Je me mis soudainement à la chercher partout. Sous la table. Dans le salon. Allant même jusqu'à la chercher dans les tiroirs. Mais elle n'était nul part. Elle m'avait abandonnée! Et j'avais beau hurler, personne ne m'entendait. Eux, ils étaient tous enfouis dans leur bulle de volupté. Alors que moi, je mourrais de l'intérieur.

— MAMAN REVIENS ! Hurlais-je en me tenant à la table pour ne pas tomber.

Je sentais un mal de tête se propager en moi. J'avais si mal partout. C'était atroce. Ma famille était là et pourtant j'étais seule. J'avais beau leur hurler dessus, ils ne voyaient rien. Et je hoquetais de frayeur en voyant le visage de Marta, ma petite sœur, s'envoler, emporter par le vent. Elle aussi, elle partait. J'avais l'impression de m'être reçu un coup de poignard dans le coeur. Ma mère et ma soeur venaient de disparaître devant mes yeux !

— MARTA OÙ EST TU ! Braillais-je en laissant mes larmes s'évader.

Je m'approchais d'Elliot, mon frère. Je lui frappait brutalement la joue mais il ne réagissait pas. Je le secouais dans tout les sens, essayant de le ramener à la réalité.