Chapitre 2

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VIVE LE ROI.



VIVE LE ROI

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Le sommeil me quitta à quatre heures. Il faut dire qu'à force de se réveiller à cette heure mon cerveau avait fini par s'y habituer.
J'allais dans la salle de bain pour prendre une douche avant de me mettre à travailler sur mon ordi. J'avais un truc à rendre dès mon retour à la capitale.

J'avais une grande envie de revoir Madina, et je scrutais de temps à autre mon téléphone pour voir l'heure. Quand il fut six heures, je l'appelais pour savoir où est ce qu'elle était. Après deux appels manqués, le troisième fut le bon. 

"• Bonjour Madina,

Bonjour Didier, comment tu vas ?

Bien et j'espère que toi aussi !

Oui oui, ça va merci. Dit moi, à quelle heure devons nous nous croiser  ?

Il y aura l'intronisation du nouveau chef aujourd'hui sur la place du village. Si tu arrives, dit que tu viens de ma part et tu auras une meilleure place.

Ah bon ! Je ne savais pas que ton nom ouvrait des portes dans ce village.

Tu serais étonnée de voir à quel point je suis important, dis-je de manière enjouée.

J'ai hâte en tout cas. Bon, je dois te fausser compagnie car je dois me préparer encore avant de me mettre en route.

Ok, on se verra là-bas alors.

ok, à plus  "

Je n'eus pas le temps de raccrocher que quelques vieillards entrèrent dans ma chambre pour m'apprêter.
Il fallait qu'ils fassent des incantations pour ma protection.
Les rois ou chefs étaient des gens très combattus spirituellement.
La plupart de mes bijoux étaient mystiques et servaient à annuler des attaques physiques ou spirituelles contre ma personne.
Les autres qui étaient restés dehors appelaient les esprits pour leur confier la journée et demander leurs bénédictions afin que tout se passe bien et sans encombre.
Les femmes s'attelaient à la cuisine.

Nous sortîmes quand le soleil fut au Zénith et que la majorité des habitants ainsi que des chefs des villages voisins furent installés et nous prîmes une rangerover pour arriver sur les lieux. 
Il faisait chaud, il y avait un de ses bruits que je n'oublierai jamais. Les chansonniers embellissaient la cérémonie avec de belles chansons dans notre en langue maternelle et des instruments typiquement traditionnels. J'étais encore assis dans le véhicule, attendant qu'on vienne me dire de sortir quand mon téléphone sonna. C'était Madina.

"• Allô... Didier ?

Oui, c'est moi Madina.

Mais où es-tu ?

LES AMOUREUX MAUDITS: Quand L'au-delà S'en Mêle.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant