𝐎𝐧𝐞𝐬𝐡𝐨𝐭 [𝐀𝐧𝐢𝐦𝐞 𝐗 𝐑𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫]

One Piece : Marco X Reader

Le jour est sur le point de disparaître, et lentement la nuit vient s'engouffrer en mer, amenant un froid glacial. Je sens une brise fraîche s'abattre dans mon dos, ce qui me donne l'impression de geler sur place. Mon haut fin ne me protège gère des courants, comme mon pantalon. Appuyée sur la rambarde du bateau, je scrute l'horizon sombre en espérant apercevoir mon phénix.

Tout le monde était déjà endormi sur le navire du commandant de la première flotte, tout le monde sauf moi. Je n'arrive pas à fermer l'œil plus d'une minute, parce que l'inquiétude s'est emparée de moi. Où était-il passé, lui qui devait arriver il y a plus d'une heure?

Malheureusement, mon état physique me pousse à rentrer à l'intérieur. Les parages des îles hivernales sont polaires, et j'avoue être assez frileuse. Je ne sens plus mes mains, mon souffle rafraîchit ma gorge et mes yeux commencent à être fatigué. Je me traîne lentement en direction de ma cabine, mais en vue de la vitesse à laquelle je me déplace, j'y serai dans longtemps. D'autant plus qu'elle se trouve à l'extrémité d'où je suis. Recroquevillée sur moi-même, je lève les yeux au ciel, vérifiant une dernière fois s'il n'est pas là.

Désormais ce n'est plus un simple vent, mais une tempête de neige qui s'abat sur nous. Mais pendant que j'avance, j'entends derrière moi un bruit que je connais, semblable à des ailes qui frappent l'air. Je me retourne et distingue enfin le phénix à travers la brume claire. Il se pose sur le bateau, juste devant moi, puis se métamorphose en humain.
- Marco!, dis-je en m'approchant de lui et en m'aggripant à son cou.
Étonnement, lui ne semble pas spécialement très heureux de me retrouver et me dévisage de la tête au pieds.

Je peux lire dans son regard une onde d'inquiétude.
- Mais... qu'est-ce que tu fais dehors par un temps comme celui-ci-yoï?
Mes forces me quittent peu à peu, mes jambes s'affaiblissent et gentiment je perds l'équilibre, basculant en arrière. En un instant, Marco me retient d'heurter le sol et me maintient debout.
- Je... Je t'ai attendu... J'étais inquiète...
Mon commandant s'empresse de me porter en passant ses bras dans mon dos et derrière mes genoux pour m'emmener plus loin. Il ne me répond pas, mais se contente de marcher très vite.

Dans ses bras je me sens déjà réchauffée, en sécurité. Il était en train de se diriger vers notre cabine, puis une fois devant celle-ci il l'ouvre, entre et la referme derrière lui. D'une douceur incroyable, il me dépose sur le lit et me recouvre d'une couverture. Pour être plus à l'aise, je me libère de mes habits et me retrouve en sous-vêtements.
- Tu es frigorifiée..., soupire-t-il en passant sa main sur mon front. Si je n'étais pas arrivé à temps, tu serais inconsciente-yoï...
- P-Pourquoi tu as mis autant de temps?
- L'île était entourée par une flotte de vaisseaux de la Marine. C'était assez compliqué de ne pas se faire repérer-yoï, raconte-il en me tournant le dos.

Il retire ensuite sa chemise, son bandeau disposé autour de sa taille et son short, puis les laisse glisser jusqu'à atteindre le sol. Je ne me prive pas du spectacle, et admire (en m'étant caché le visage derrière la couverture) ses muscles du dos bien sculptés.
- O-oui, je vois.
- L'épaisseur du brouillard m'a aidé à me cacher, mais je devais malgré tout faire attention à ne pas voler trop bas-yoï. C'était les bateaux qui accompagnaient sans aucun doute un amiral, parce que...

Je ne suis même plus concentrée sur ce qu'il me raconte. J'ignore tout ses propos et savoure visuellement son corps qui se tient devant moi, pendant qu'il ramasse ses vêtements et les plie pour les disposer sur la commode. Je détaille chaque partie de lui qui s'offre devant mon regard. J'ai l'impression que le temps s'arrête un instant, quand je le regarde.

- ... et c'est pour cette raison que je suis revenu en retard-yoï.
- Je-Je comprend, o-oui, bégayais-je.
Je n'ai absolument rien suivi de son histoire. Je suis bien trop attirée par son magnifique corps.