La nonne et le mafieux

Chapitre 7

_Mariza

- Judith ?

Je n'en reviens pas qu'elle soit là que fait t'elle ici ? C'est quoi cette histoire

- Mariza mais qu'est ce que...

- Vous aurez tout le temps de parler pour l'instant tu dois manger Mariza tu ne t'ai rien mis sur la dent depuis un moment, nous interrompt Alcino en me traînant dans la salle à manger

Le repas se passe dans le plus grand silence seule les bruits des couverts se fait entendre ,je me sens mal à l'aise mon estomac est tellement noué que la nourriture à du mal à passer

- Si tu ne veux pas tomber malade il faudra manger plus que ça

- Je n'ai pas très faim , répondis je la tête baissée dans mon assiette

- Mais bien sûr avec la petite quantité que tu as ingurgiter dans l'avion je commence à me dire que tu fais une sorte de régime ,se moque Alcino me faisant sortir de mes gants

- La faute à qui einh ?

Mes mains serré sur la table je le fusil du regard ,je suis fatiguée de tout se délire à la moindre occasion je vais m'enfuir d'ici , s'il pense que je vais être une petite poupée bien sage et bien docile il s'est mis le doigt dans l'œil

- Pourtant faudrait bien t'y faire après tout demain tu seras ma femme tresoro, proclame t'il impérieusement

- QUOI ! Il en est hors de question jamais tu m'entends jamais je serai ta femme, crachais je hors de moi en quittant la table

- Il ne faut jamais dire jamais bellissima tu pourrais être déçu , répond t'il calmement en s'approchant de moi , à mon humble avis mieux tu te seras habitué mieux tu te portera

C'est un cauchemar... C'est sûr je nage en plein cauchemar , ça ne peut pas être là réalité '' Seigneur pourquoi ça n'arrive qu'à moi '' pensais je au bord des l'arme , comment j'ai pu passé d'une prison à une autre

- Judith conduit Mariza à sa chambre elle doit se reposer demain est un grand jour et une nuits des plus inoubliable, susurre t'il sur sa dernière phrase

Je ne peux empêcher mon cœur de palpiter d'appréhension en comprenant le sens de sa phrase.
Judith baisse la tête en passant près de mon ravisseurs avant de me prendre la main et de me conduire jusqu'à ma chambre

- Ce n'es que temporaire dès demain tu intégrera la suite de don Alcino après le mariage, récite Judith tel un automate

- Tu plaisante j'espère ? Tu ne peux pas me lancer ça au visage comme si de rien n'était tu trouves ça normal que cet homme me kidnappe et me force à l'épouser ? Criais je comme possédé

- Écoute j'ignore comment tu t'ai retrouvé dans une telle situation mais sache qu'ici personnes ne te viendras en aide en tout cas personne qui ne tienne un tant soit peu à sa vie

- Seigneur ou suis je tombé ? Je m'écroule au pied du lit le moral bien à terre

Judith se baisse à mon niveau et me caresse le dos pour calme les soubresauts qui m'assaille , elle ne dit rien et je l'en remercie car je ne pourrai supporter de la pitié ni de la compassion de qui que ce soit

- Que t'ai t'il arrivé je pensais que tu avais prononcé tes vœux ? Demandais je en essuyant mes larme

- Je n'ai jamais prononcé mes vœux... Après avoir vu l'envers du décor je ne pouvais me résoudre à franchir le seuil dans de telles conditions

Je ne peux m'empêcher de froncé des sourcils que veut elle dire par envers du décor, tout d'un coup je redoute ce qu'elle va m'annoncer

- Pourquoi dit tu sa ?

- J'ai été violée Mariza... par le père Corman , souffle t'elle si bas que je doute avoir compris

- Q Quoi ?

- Lors du confessionnal il exige des jeunes sœur à faire des choses dégoûtante prétextant que c'est dans l'ordre des choses et que les vœux de célibat qu'elles prononcent n'incombe qu'au gens du monde tu comprends ce que ça veut dire Mariza ! les bonnes soeurs ne sont là que le bon plaisir des prêtres et je stipule '' ainsi les hommes de Dieu ne seront tenté par le monde '' après avoir entendu et subit cette fatalité je me suis enfuie du couvent et par chance j'ai rencontrée Elisabeth c'est elle qui m'a trouvé cet emploi

- Je suis tellement désolée pour toi je savais que ce qui se tramait dans le couvent n'était pas nette mais de là... , Répondis je avec colère

Corman j'ai toujours su qu'il était malsain et dire que toutes les jeunes nonnes ont tous subit ces sévices pire encore au nom de Dieu c'est inhumain. Je déteste encore plus ces hommes qui se disent saint alors qu'ils sont ni plus ni moins des animaux

- Mais au faite Elisabeth n'a jamais prononcé ces vœux ! alors elle aussi...

- Non par chance elle sait se défendre tu connais son tempérament, s'exclame t'elle dans un rire sans joie

- Tu vas t'en remettre et crois moi toutes ces personnes le paieront un jour ou l'autre, lançais je en la prenant dans mes bras

La nuit est bien avancer pourtant je ne trouve pas le sommeil, après le départ de Judith un froid c'est installer en moi la chambre est devenu tout à coup trop grande, trop froide, trop silencieuse.
Un rire jaune me vient lorsque que je me rappelle qu'à partir de demain ma chambre sera tout sauf vide ,toute fois comme me la très gentiment fait remarquer mon amie avant de s'en aller '' vaut mieux appartenir à un seul homme que d'être le jouer d'une vingtaines de prête en chaleur ''

Je souffle pour énième fois, décidément le sommeil à déserté mon lit aujourd'hui pourtant il le faut, demain est le jour de mon évasion , hors de question que je me marie à ce type.