~ Chapitre 1 ~

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Je sens la vie revenir. Je sens mon cœur battre. Je sens qu'au dessus de moi des personnes me regardent, impatiente. Je sens une odeur. Mais quoi ? Cette odeur me dit quelque chose. Mais je n'arrive pas à discerner ce que c'est. La chose sur laquelle je suis allongée est inconfortable. Les bip-bip d'une machine à côté de moi me font mal à la tête. J'ai une sensation bizarre dans mon crâne. Comme un gros trou. Qui suis-je ? Que dois-je faire ? Que m'est-il arrivé ? Même si finalement, je n'en ai pas tellement envie, j'ouvre mes yeux. Une lueur blanche m'éblouie alors. Je cligne des yeux, tandis qu'autour de moi j'entends des petits cris. De joie. Est-ce que ce mot représente bien l'émotion ressentie ? Une émotion ? Qu'est-ce donc ? Ce mot m'est sorti tout seul.
Mes yeux se sont habitués à la lueur blanche. Qui sont donc ces gens, qui me regarde ? Une femme, à mon chevet, habillée modestement, fond littéralement en larmes. Un homme, à côté de cette femme, tiens ma main. Lui aussi est prêt à pleurer. Un jeune garçon, d'environ 17 ans est là. Il ne dis rien. Il me regarde, heureux. Un autre homme, en blouse blanche, me souris de toute dents. Ils ont l'air tellement joyeux. Je me demande pourquoi. Est-ce moi qui fait cet effet ? Mais, je ne les connais pas ...
La femme me fit un clin d'œil et lentement, se pencha vers moi, en me faisant un câlin :
- Oh mon dieu, ma puce ! J'ai eu si peur ! Mais qu'est-ce qu'il t'a pris de sortir à cette heure là ?! Mais bon, on va tout reprendre à zéro, fini les embrouilles, fini la petite fille rebelle. Maintenant tout va s'arranger, tu verras.
Je l'a repousse brusquement. Son visage se décompose, et se rempli de larmes. Mais pas de joie cette fois-ci.
- Qui êtes vous ? Ne m'approchez pas ! Je ne vous connais pas, ne m'appelez pas "ma puce" !
- Q-q-quoi ?! Mais je suis ta mère chérie ! Voyons ! Elle lança un regard désespéré vers l'homme qui me tenait la main. Dis quelque chose ! Et vous ! Elle lança un regard plein d'éclair vers l'homme à la blouse blanche. Que se passe-t-il ?!
- Écoute , (c'était l'homme qui me tenait la main) c'est moi, ton père ! Et la (il me montre le garçon) c'est ton frère. Tu as eu un accident de voiture. Tu es dans le coma depuis plus d'une semaine. Mais on va rentrer. Je comprend que tu réagisses comme ça, c'est normal, tu est sûrement encore trop choquée pour nous reconnaître.

L'homme à la blouse blanche, l'air un peu inquiet, pris quelque chose et le colla contre sa tête. Il parla. Vingt secondes plus tard une femme vêtue d'un petite blouse rose arriva. Elle me regarda d'un air gêné. Elle demanda alors aux personnes qui se disent être de ma famille de bien vouloir sortir de ma chambre. Elle et l'homme à la blouse blanche me posèrent quelques questions :
- Comment t'appelles tu ?
- Je ne sais pas.
- ... Où sommes nous ?
- Dans une pièce. Une ... "chambre" ?
- Te rappelles-tu ce qu'il s'est passé avant que tu ne tombes dans le coma ?
- Euh ... Je ne sais pas. Je ne sais même pas ou je suis ! Comment voulez-vous que je sache pourquoi je suis la ?!
- Bon, c'est bon, calme toi ! Une dernière question. Tu ne te rappelle vraiment pas des personnes qui était là ?
- ... Non. Apparement c'était ma mère, mon père et mon ... frère ? Je ne me rappelle pas du tout d'eux. C'est la première fois que je les vois.
L'homme en blanc et la femme en rose se regardèrent, visiblement inquiets.
- Bien reprit la femme. On va te faire quelques tests, et on verra après ce que tu as.
J'ai vu à leur mine qu'ils savaient déjà.

Quelqu'un tambourina à la porte. La femme ouvrit. C'était mon "frère" qui s'impatientait. Blouses blanche et rose - j'avais décidée de les appeler comme cela - sortir de la pièce. Mais ils avaient mal fermer le rectangle collé au mur qui servait à m'enfermer. J'entendis dire "Elle est amnésique. Apparement pas assez pour se rappeler de certains noms, objets etc - Il y en avait quelques un qu'elle ne se souvenait pas - .Mais assez pour ne plus savoir les métiers et d'autres choses. Et les personnes de son entourage. Comme vous." Je ne compris pas tout de cette phrase. Mais bizarrement, elle ne me plaisait pas.

Amnesia.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant