Au creux de mon cou [BSD RANPO x POE]

Chapitre 2

- Puis-je vous aider? Me demanda t il d'un air interrogateur.

- Ho non... merci... dis je en détournant le regard, cependant l'homme semblait fixé avec attention ce que je tenais dans mes mains.

- Sans vouloir paraître trop intrusif, voudriez vous bien s'il vous plaît me prêter quelques instants ce que vous tenez dans vos bras... Dit il avec un grand sourire.

- Et bien allez y... dis-je en le lui donnant... je contais le ranger dans tous les cas.

- Merci beaucoup Monsieur..? Me remercia t il en prenant délicatement le dossier d'une main.

- Poe... Monsieur Poe.

- Oh Mais vous êtes Edgar Allan Poe me trompe-je? L'écrivain? Dit il me tendant la main.

- Oui... C'est bien moi... répondis je en souriant légèrement et en lui serrant la main. Et vous êtes le commissaire c'est bien ça? Je venais de le reconnaître, j'avais aperçu sont visage dans le journal hier matin.

- Haha et bien oui en personne! Dit il avec un grand sourire. C'est un honneur de vous rencontrer, je suis un grand fervent de vos nouvelles très cher!

- ... merci... je n'étais pas alaise en public et encore moins capable d'apprécier converser avec des inconnus, mais pour le coup si le commissaire était là, cela voulait sûrement dire que je cherchais au bon endroit. Que faites vous ici si ce n'est pas trop imprudent de ma part?

- Et bien... il souffla... je cherche quelques renseignements sur cette affaire vous savez... Il y encore eut un cadavre découvert ce matin. Cela fait vraiment froid dans le dos.

- encore un? Dis-je intéressé.

- Et ça ne sera pas le dernier si l'on arrête pas cet espèce de malade... ou ces malades...

- « CES » malades? Il y en aurait donc plusieurs? M'exclamais je.

- Ce n'est pas sûr mais depuis le début notre assassin s'attaque à des jeunes femmes majeures mais celui de ce matin est bien différent. Un enfant, un petit garçon d'environ 8 ans. Quel genre de malade pourrait s'en prendre à un enfant... Enfin je n'ai pas le droit d'en dire plus. Il regarda de nouveau l'archive et s'interrogea. Monsieur Poe, puis-je vous demander pourquoi vous vous intéresser à ces archives? Dit il en me regardant étrangement droit dans les yeux, comme si même à travers mes cheveux qui couvraient mon front jusqu'au dessous de mes yeux, il avait réussi à trouver la petite lueur qui illuminait mes journées depuis quelques jours.

Mon pouls s'accéléra, et de ma cage thoracique jusqu'au creux de mon crâne, je ressentais mon cœur tambouriner dans ma poitrine. Mon visage s'enflamma assez rapidement, et une sensation de chaleur au niveau de mon crâne me fit transpirer rapidement.

Comment expliquer mon intérêt démesuré pour les meurtres des ces dernières semaines sans passer pour un grand fou?

- Je...je je détourna immédiatement le regard, fixant l'étagère remplie d'archives en espérant qu'il ne puisse plus jamais pénétrer mes iris. Je... suis là car je cherche de l'inspiration... dis je si bas qu'on aurait pu croire que je murmurais.