chapitre 4 : l'isolement

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Voila, plusieurs mois c'était écoulé, pour vous dire je suis arrivé au lycée, en 2nd donc cela faisais déjà 1 an et demi que je ne vois plus la vie de la même manière, 1 an et demi que ce démon réside en moi et prend le contrôle de moi-même, lorsque cela se produit je m'isole et m'enferme sur moi-même. Mais plus le temps passait et plus il tirait les ficelles, tel un marionnettiste qui anime sa marionnette. Tout ce que j'arrive à faire c'est me cacher et attendre que cela passe. De ce que je sais, il aime la souffrance, c'est comme une source d'énergie pour lui, il aime aussi le sang mais ça je ne vous ferai pas de dessin.
Pour oublier mon mal-être, je passe mon temps à aider des gens qui vivent de mauvais moment dans leur vie comme des décès, des ruptures amoureuses, des manques de confiance en soi et bien plus encore. J'aide surtout mes amis, ceux que j'apprécie. Pour eux je suis comme le docteur des cœurs, lui-même pas soigné... je les aides à se sentir mieux dans leur peau, je leur donne de bon conseil et passe du temps avec eux, en écoutant leur souffrances, cela me mettais mal mais je le faisais quand même car je sais qu'après ces efforts, ils seront plus heureux. Et lorsqu'ils sont plus heureux, je leur dis: "va, sois heureux et profite à fond, oublie pas mes conseils si tu as des mauvais jours et si tu veux parler et te confier, je suis présent".
Présent oui, même si mon mal-être est présent et que le docteur est épuisé moralement. Mais le but d'un docteur, c'est que ses patients aille bien même quand il est lui-même malade nan ?
Mais un jour, j'ai voulu me soigner aussi, en me confiant a mon tours. Et pour ça j'avais des gens proche qui avais créés un groupe pour ce fait. Dans se groupe tout le monde racontait leur malheur et les autres les aidaient. J'étais effectivement un patient assez dur pour eux, je parlais de mon mal-être tout les jours, entre ma peine de cœur, mon harcèlement physique, le décès de mon grand-père, sans préciser l'existence du parasite dans mon cœur bien sûr.
Un beau jour, cela reste bien ironique comme mot, mais j'avais parler d'un mauvais rêve que j'avais fais, il faisais comme un résumé de mon mal-être. Je ne cherchais pas vraiment à avoir de réponse mais je voulais juste l'écrire pour m'alléger l'esprit, retirer un poids parmis les autres poids et couteaux dans le dos. Mais après avoir raconter ce rêve, une bonne moitier du groupe me parlais de manière assez froide en me disant d'arrêter de me plaindre, en résumé. Une bonne moitier du groupe nous étions quand même 15 dans ce groupe, tous à parler de nos soucis, et on me dis d'arrêter de me plaindre.
J'ai donc accepter leur demande et depuis ce jour je n'ai plus parlez de mes soucis, j'étais juste d'une oreille attentive pour écouter les autres, à juste aider les autres. Il faut dire, je pense que ce démon restait mon seule "compagnon" si j'ose dire, mais uniquement pour le pire.

Note pour la fin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant