Ici vous trouverez un recueil de divers OneShot que j'ai écris tournant autour de Stray Kids. Vous trouverez à chaque début de chapitre le résumé ainsi que les détails de la fiction !
Artiste reconnu et controversé, Hwang Hyunjin est isolé du monde à cause de sa popularité. Le body-painting n'est pas un art toléré en Corée du sud où le puritanisme fait des ravages. En proie à un projet pour lequel son cœur bat, il va découvrir un semblant de normalité auprès de Jeongin, un garçon de son âge. Avec son si doux sourire et sa franchise, peut être deviendra t-il la muse de cet artiste contesté?
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« Ne pensez-vous pas qu'il s'agisse de votre manière de choquer la société qui fait de vous ce que vous êtes, Monsieur H ? »
La journaliste avait un air sérieux, les mains crispées sur la tablette où semblait se trouver le condensé de ses questions. Dans le luxurieux hôtel où se déroulait l'interview, le salon privatisé débordait de riches décorations. Baies vitrées immenses où la vie diurne de Séoul battait son plein, canapés de cuir sentant le neuf, rideaux de brocards blancs et dragon de bois incrusté dans le plafond, la journaliste ne se sentait certainement pas à sa place.
Contrairement à l'homme en face d'elle.
L'air décontracté, les cheveux mi-longs retenus par un chignon fait à la va-vite, Hwang Hyunjin observait la jeune femme avec un air presque placide. Portant un simple jean agrémenté d'une chemise de satin bordeaux, le jeune homme croisa machinalement ses jambes pour se mettre plus à l'aise dans le fauteuil où il se trouvait. Devant lui, la journaliste semblait rougir légèrement, et Hyunjin avait conscience que l'aura de son personnage pouvait intimider.
Artiste reconnu, il était en plus de son talent incroyable reconnu pour être d'une grande beauté. Les traits fins, les lèvres pulpeuses, des yeux rieurs, Hyunjin avait apprit depuis peu que les cliniques de chirurgie esthétiques débordaient de clients demandant à prendre son visage. En plus de tout ceci, le mystère planant sur son réel nom ajoutait une dose de surréel. Il était longtemps resté dans l'ombre, mais maintenant que la presse s'était emparée de ses œuvres controversées, la jeunesse semblait être prise d'un élan d'admiration pour lui. Il avait confiance en lui et en ses convictions. Sans vouloir se prendre pour un quelconque étendard de cause, il préférait rester loin des médias en temps normal.
« Je pense que la société coréenne est longtemps restée dans des carcans religieux. » répondit-il d'une voix égale et mesurée. « Le monde évolue et quant bien même nous sommes développé dans de nombreux domaines, l'exposition du corps et sa mise en valeur et toujours très mal vu. »
« Mais il s'agit là de remarques qui sont aussi très entendables aux États-Unis, pourquoi ce besoin inconditionnel de provoquer la stupéfaction chez les âmes les plus conservatrices de notre pays ? »
