Chapitre 1 : Première étoile à droite...

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(Romane en média)

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Neverland. Ou le "Pays imaginaire" si vous préférez. Une île magnifique, un monde magique bien que très hostile. C'est ici que je vis, ou du moins là où j'ai fini par accepter de vivre. Loin des adultes, de leurs problèmes et de la vie telles que les humains la connaissent.

1 an plus tôt :

La brise légère du soir vint doucement caresser mon visage, tandis que j'apaisai ma journée en jouant de ma flûte de pan, assise sur le rebord de ma fenêtre.

(Musique jouée par Romane)

Une douce musique devenue presque comme un calmant pour supporter les épreuves de la vie. Petit à petit, je m'abandonnai au son de mon instrument, faisant le vide dans mon esprit et fermant les yeux. La brise continua de souffler, emportant ma musique avec elle dans les rues de Londres.

Puis tout devint bizarre : l'étrange sensation que la mélodie résonnait dans ma tête, le vent se levait toujours un peu plus, puis le sommeil m'envahit progressivement. Alors que j'aillais m'endormir près de ma fenêtre...

-ROMANE !!!!!!!! Hurla ma mère.

Je sursaute, puis me rends compte qu'elle monte les escaliers d'un pas à la foid énergique et hésitant : elle est en pleine "phase" et le fait que je joue de la flûte de pan lui a toujours déplue au plus haut point. C'était clairement fini pour moi.

La porte s'ouvrit dans un grand fracas, laissant apparaître la femme qui me servait de génitrice : les yeux empli de colère et de mépris.

-Qui t'a autorisée à jouer de ta merde là ? Demande-t-elle en m'arrachant mon "déstressant" des mains.

Aucune réponse ne sortit de ma bouche, car connaissant les conséquences de mes actes, je ne voulais pas aggraver mon cas.

-Je te repose la question, jeune fille. Dit-elle en attrapant une poignée de cheveux à l'arrière de mon crâne pour enfin me dire plus bas : Qui t'a autorisée à jouer de cette putain de flûte ?

-Moi. Dit soudainement une voix dans mon dos.

Mais avant que je ne puisse me retourner, mon corps s'écroula de tout son long, sombrant dans un profond sommeil.

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Une étrange sensation de sable fin caressant mes mains, accompagnée d'un agréable bruit de vague, vinrent doucement m'extirper de ma nuit. En ouvrant les yeux, un magnifique levé de soleil s'offrit à moi. En me redressant, assise dans le sable, je prends enfin conscience que je ne suis plus à Londres, mais dans un endroit qui m'est totalement inconnu. Je me lève tranquillement tout en examinant les environs : je me trouve sur une plage de sable blanc s'étendant sur une vingtaine de mètres, parsemée de palmiers, coquillages, algues... avant d'être stoppée de part et d'autre de grandes barrières de rochers. En face, la pointe de l'île surplombait la plage en une petite montagne recouverte d'arbres. La mer s'engouffrait dans l'embouchure de l'île à ma droite, s'y emprisonnant elle-même.
Alors que je contemplais de nouveau l'aube et ses mille et une couleurs, un bruit vraiment suspect me sortit de mon émerveillement. Je découvris alors, un jeune garçon plutôt grand, cheveux châtains, un regard sombre accompagné de magnifiques yeux verts forêt... mais son air extrêmement vicieux me mit très mal à l'aise.

 mais son air extrêmement vicieux me mit très mal à l'aise

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-Compréhensible que tu admires cette vue. Aucun endroit de ton monde ne peut offrir le même spectacle avec autant de beauté et de flamboyanse qu'ici. Affirme-t-il en s'approchant pour se poster à côté de moi et regarder lui aussi cette magnifique scène.

J'acquiesce simplement, n'aillant rien à ajouter. Soudain, une pensée me traversa l'esprit : ma flûte ! Où est-elle !
Je regarde rapidement ce que je porte. Ma musette est toujours avec moi, ce qui me rassure un peu, car je ne m'en suis jamais séparée et je ne la quitterais pour rien au monde. Alors que je fouillai dedans, je pus enfin souffler de soulagement, puisqu'à l'intérieur se trouvait absolument tous les objets auxquels je ne me séparais jamais et auxquels je tenais le plus : ma flûte, mon carnet et ma trousse et un lapin en poupée de lin. Ces quatre objets m'aidaient beaucoup à me détendre, à dire d'une autre manière ce que je n'oserais jamais dire à voix haute et à me calmer dans les moments d'angoisse et de larmes. Les quatre se rejoignaient dans un but précis : évacuer toutes les choses qui m'étaient néfastes et m'aider à tenir le coup.

-Est-ce que tu connais cet endroit ?

Un simple petit « non » de la tête fut la seule réponse que je lui apportai avant de plonger mon regard dans le sien.

-Tu n'as jamais vu cette île ? Étrange... Pourtant, la majorité des enfants viennent ici dans leurs rêves. Même s'ils ne viennent que pour une nuit, tous connaissent cet endroit. Enfin presque tous à ce que je vois. Fit-il remarquer sans quitter notre petit jeu de regard.

Ne voyant aucune réaction sur mon visage, le jeune garçon passe son bras sur mes épaules, avant d'ajouter :

-Bienvenue à Neverland.

Le Neverland... Ce nom me dit quelque chose... J'aime bien. C'est un beau nom pour une île.
Un petit sourire arpente alors mon visage tandis que j'admirais une nouvelle fois le paysage.

-Aller viens, je vais t'emmener au camp. Dit-il en me prenant la main.

C'est là que je remarque enfin l'immense forêt à laquelle je tournais le dos depuis le début. Une forêt sombre et terrifiante dans laquelle je me faisais entraîner, sans vraiment avoir le choix, par ce garçon à la poigne de fer.

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Un GRAND merci à -Sobek pour avoir la magnifique cover de cette histoire ! (j'te jure un jour j'vais te rémunérer mdrrrr)

N'hésitez pas à aller faire un tour sur son compte par c'que ses histoires (ainsi que ses covers mdrrr) sont juste... GE.NI.AL wsh.

Welcome to Neverland...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant