Chapitre 1

108 3 0
                                    

Un pas après l'autre, comme une automate. Le vent me fouette le visage, mère nature est déchaînée. C'est le mois de janvier le plus froid jamais connu, mais également le pire de mon côté.

Ça commence tout un coup, et ça fini après ce qui nous fait pense à une éternité. Le pire est quand on pense que cela a pris fin, quand tout est rentrer dans l'ordre, mais que ça viens de commencer et que le pire est à venir. Les ricanements, les chuchotements, le regard des autres, mais surtout , la trahison. À chaque fois qu'on les voit, c'est comme si on recevait un poignard dans le dos. Les amis en qui on avait confiance deviennent nos ennemis.

Le majordome m'ouvre la porte. Je prend mon sacs et le jette sur le sol. Au diable les devoirs. Mes pieds glissent sur le plancher de bois que la femme de ménage viens de ciré. Je monte les escaliers deux par deux pour me rendre dans ma chambre, puis je me jette sur mon lit. Ma chienne me lèche le visage, tentant de me réconforter, mais j'éclate en sanglots. Comme tout les soirs depuis une semaine, je pleure pendant d'interminables heures, jusqu'à ce que, petit à petit, je m'endorme...

Je me réveille deux heures plus tard et pars dans la cuisine pour aller manger un petit quelque chose. Quand j'arrive au bas de l'escalier, je vois tout de suite Jérôme sur le seuil de la porte, ses valises en main. Ah non! À chaque fois qu'il viens passer un séjour chez ma tante et mon oncle, il ne me fait pas la vie facile. On a environ le même âge, et, malheureusement, allons à la même école.

-Contente de me voir, Amy, me dit-il avec un sourire moqueur. Il sait très bien que je le déteste.
-Maryse, pourquoi tu ne m'a pas prévenu que Jérôme venait, je m'écris afin que ma tante m'entende.

Eh oui, je vis chez ma tante et mon oncle. Jérôme et moi sommes donc par conséquent cousins. Mais ça, j'essaie de l'oublier.

-Oh, Amy, je voulais te faire une surprise! Jérôme reste ici pour une semaine complète! C'est génial, non?

- Mais oui, gé-ni-al., je dis en grognant.

Je me dirige d'un pas lourd vers la cuisine, Jérôme sur les talons. Je m'apprête à ouvrir le garde-manger, quand, tout à coup, Aseline, la cuisinière, proposé de me servir.

Je. Déteste. Habiter. Ici. Je ne me sens pas à ma place, dans cette maison de riche. Il y a toujours quelqu'un pour essayer de me rendre service, m'offrir à manger, m'ouvrir la porte, ranger ma chambre... J'ai l'impression de perde petit à petit mon indépendance.

Je m'apprête à répondre à Aseline quand je sens mon téléphone vibrer dans ma poche . Je le déverrouille, puis, vérifie mon message. Je commence à le lire, et, pars la suite, mes yeux se rempliront d'eau et mes larmes me brouille la vue.

Oh non.

.....................................................................................................................
Salut! J'espère que vous avez aimé, et n'hésitez pas a commenter.
Je sais que c'est un peu court comme chapitre mais je vais essayer de faire le autres plus longs...
xxx

Presque seuleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant