Only her

Chapitre 24

« Non ! N'ouvre pas la porte ! » crie Kirsten. « Bordel, Elise, tu n'écoutes pas ! 

— Tu es magnifique !

— J'ai l'air grosse !

— C'est le drapé qui fait ça », rigole Elise. 

« Et je n'aime pas ça, il n'y a pas de bretelle, ça va tomber. 

— Mais non, ton opulente poitrine retient le tout », se moque-t-elle gentiment. 

« Et si je me penche ? 

— Ne te penche pas », éclate de rire Elise. 

« Je n'aime pas ça. Ça me fait un gros cul, j'ai l'air boudinée. Je n'aime pas la matière. » 

Kirsten est cramoisie, entre gêne et colère. 

« Tu es tellement belle, Kirsten. Je me demande si je te verrais dedans pour une véritable occasion. 

— Je ne sais pas. Pas dans cette robe en tout cas. — Ah ? Tu n'as pas dit non ! 

— Disons que l'idée fait son chemin », rougit Kirsten. « Anna est persévérante. 

— Hey, Elise ! » crie Anna en sortant de sa propre cabine ! « Matte-moi ça ! Je me trouve trop sexy ! 

— Oh putain ! Tu es absolument magnifique, Anna. — Elle est où Kirsten ? Je veux la voir ! 

— Voir la mariée ça porte malheur », crie Kirsten en fermant sa porte. « Ahahah », rigole Anna en s'approchant. « Je suis sûre qu'elle est sublime », demande-t-elle à Elise. « Non, je suis boudinée et j'ai un gros cul. Mes seins vont sortir. 

— Je les rattraperais », rigole Anna. 

« Allez, montre. De toute façon, on fait la photo ensemble, je vais te voir, tu sais. 

— Je refuse de sortir. 

— J'entre. 

— Non ! 

— Trop tard », rigole Anna. « Oh putain ! Que tu es belle, Kirsten. 

 — Mais regarde... » dit-elle en se tournant, montrant ses fesses. 

 « Mais, c'est normal, c'est la forme de la robe, c'est le style princesse. 

 — Je ne suis pas une princesse », grogne Kirsten. 

 « Pour moi, tu l'es. Tu veux bien m'épouser ? » sourit Anna, l'œil pétillant. 

 « Pour le magazine ? 

 — Pour moi, pour tout la vie. 

 — Ohhhhh », jubile Elise de l'autre côté de la porte, en versant une larme. 

 « Tu crois que c'est le moment ? » s'énerve Kirsten. 

 « Tu veux que je me mette à genoux ? Je vais le faire », assure Anna, essayant de se baisser avant d'éclater de rire. « Bon pas là, je n'y arrive pas avec la robe, mais après, je te jure que je te fais une demande à genoux ! Tu veux des musiciens ? Dis-moi ce que tu veux Kirsten ! 

— Toi. 

— Nous y voilà », sourit Anna. « Allez, dis-le. 

— Tu veux bien de moi dans ta vie, Anna ? 

 — Je t'aime. 

— Alors, c'est quoi ? » sautille Elise, « une véritable demande ? Qui a fait sa demande ? 

— C'est moi », grogne Kirsten. « Ah ? Je ne l'ai pas entendu, moi », se moque Elise. 

 — Tu veux bien m'épouser, Anna ? Parce que je t'aime et je suis bien avec toi.