Deux âmes égarées
Une nuit pour se retrouver.
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Eliot, largué par la fille avec qui il partageait sa vie depuis plus de trois ans, vit ce qu'on appelle : une période douloureuse.
Un soir, un ami à lui l'incite à sortir pour se changer les idées...
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Johan avait réussi tant bien que mal à m'extirper de l'antre qui m'avait permis de m'évader du monde réel ces quelques agréables, mais regrettables courtes journées, et maintenant me voilà propre et habillé descendant du taxi jaune canari que mon ami avait réservé pour nous.
En toute honnêteté il fallait admettre qu'avoir mis un pied dehors me procurer un certain bien, et l'animation de la nuit jouait un grand rôle à cela. Je remercierai Johan plus tard‚ si je lui accorde cette satisfaction maintenant, il ne me lâchera pas de la soirée.
Je pris une minute pour scruter le bâtiment en face de nous, c'était une veille bâtisse tout en brique fraîchement rénovée pour l'occasion. Suspendue sur la façade de celui-ci des néons rouge clignotant s'entrelaçaient en lettres cursives afin que les mots :" ONE NIGHT" soient visibles.
- les proprios n'ont pas trouvé plus cliché comme nom ? Ricanais-je face à l'absurdité de ce choix.
- toujours obligé de critiquer, rétorqua mon meilleur ami, ne prête pas attention au détail et profite de la soirée ok ?
Il m'encouragea d'un coup d'épaule à le suivre. La queue qui se dressait devant l'entrée semblait interminable ce club était peut-être tout nouveaux, mais il semblait déjà représenter un concurrent de taille pour les autres boîtes de cette ville.
Ne prêtant aucune attention aux gens qui patienter‚ Johan et son air nonchalant se dresserent devant le type à la carrure imposante qui gardait la porte‚ un videur sûrement‚ il nous dépassait -johan et moi- d'une voir même de deux bonnes têtes‚ ce dernier baissa le regard afin de nous dévisager‚ le peu de confiance que j'avais réussi à amasser disparu a la seconde ou mes yeux croisèrent les siens‚ face à l'aura écrasante du colosse j'avais l'impression d'être un insect qu'il pouvait écraser a tout moment‚ une chose est sûr‚ le nom est peut être nul mais ils sont sont doués pour engager le personnel.
Il fit un pas sur le côté nous barrant ainsi l'entrée.
- pas de queue pas d'entrée.
Ces cinq petits mots suffirent à me donner des frissons, le ton qu'avait pris sa voix n'avait rien de menaçant, seulement assez autoritaire pour que nous nous soumissions à ses ordres.
Je tirais sur la manche de la chemise de Johan afin qu'il comprenne que la meilleure solution était de ne pas l'énerver, car je n'avais aucune envie de me frotter à ce tas de muscles ambulants dans le pire des cas, nous finirons avec une épaule déboitée‚ ou deux. Mais l'abruti en face de moi semblait avoir une autre idée en tête et fit mine de ne pas comprendre mes signaux de détresse pourtant évidents que je m'efforçais d'envoyer le plus discrètement possible, il préféra m'ignorer et déterminer à tenir tête à cet homme. Je reculais de quelque pas si Johan voulait jouer les durs, ce sera sans moi.
Désolé mon pote, mais t'es tout seul sur ce coup.
Johan monta sur la pointe des pieds‚ geste qui vu de la ou j'étais semblait ridicule, Arnold Schwarzenegger bis fut intrigué et inclina légèrement la tête, assez pour que mon stupide mais intrépide ami lui murmure quelque chose à l'oreille‚ quand ses talons touchèrent le sol les muscles du gardien s'affaissèrent, pensant qu'il se préparait à boxer Johan je fermai les yeux pour ne pas être témoin de la scène, j'attendis les supplications de ce dernier mais rien ne vint, quand je le vis il semblait impatient que je le rejoigne afin d'entrer par la porte qui était.. Libre ? Le gardien c'était pousser pour le laisser passer.
Je clignais des yeux plusieurs fois, afin d'être certain que mon cerveau ne me jouait aucun tour, j'avançais prudemment, avant de me précipiter à l'intérieur par peur que Schwarzenegger ne change d'avis et décide de nous expulser.
Derrière la simplicité de la façade se cacher un intérieur minutieusement décoré, un long couloir se dressaient devant nous, plusieurs poster de groupe de rock était accroché le long de ces murs, des tableau, des graffitis, ainsi que des miroirs de tailles, formes et modèle différents ornés ces derniers, le tous était éclairé par la lumière rouge tamisée que projetait les lampadaires.
Le rouge devait être leur marque de fabrique. Après tout, cette couleur signifiait beaucoup de choses et parmi elle : la luxure. Ça ne m'étonne pas que les propriétaires aient joué sur ça.
Je reportais mon attention sur Johan :
- tu veux bien m'expliquer ce qui vient de se passer ? Dis-je en faisant référence à la scène à laquelle j'ai assisté.
- oh et bien, il y a des tonnes d'avantages à fréquenter quelqu'un d'aussi influent que moi, dit-il en redressant le col de sa chemise d'un air supérieur.
Je lui donnai une légère tape à l'arrière de sa tête pour dégonfler son ego.
- allez crache le morceau.
- laisse-moi au moins profiter de mon moment de gloire, râla-t-il, c'est comme ça que tu remercies ton sauveur ?
Je continuais à le fixer attendant sa réponse, bien décider à savoir comment il a fait.
- le meilleur pote du frère du proprio sort avec ma cousine Andy‚ soupira-t-il, je lui ai gentiment demandé de toucher un mot pour nous à son copain, tu vois, j'ai des connexions !
- et qu'est-ce que tu lui dois ?
En passant du temps avec Johan et sa famille, j'avais compris une chose : malgré les liens de sang, tout service avait un prix.
Il redressa ses épaules d'un air victorieux.
- elle me devait déjà une faveur, et je remercie le moi-du-passé de ne pas avoir gaspillé cette opportunité.
Au bout du couloir, la musique s'intensifiait de plus en plus, un escalier descendait vers une plus grande porte, là où la fête battait à son plein. Je sentis les poils de ma peau se hérissaient dus à l'excitation.
- prêt à te lâcher comme jamais ? Dit Johan, avant de dévaler les escaliers précipitamment avant même d'entendre ma réponse.
