Chapitre 17

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Attention ! Chapitre riche en émotion-je l'espère. Scènes de +18 ans décrites surtout au moment du flash-back

PDV Edward LaCroix

Qu'est-ce que c'était ennuyant... Ennuyant à en mourir. Le Seigneur des Ténèbres nous a confié aujourd'hui pour une réunion, qui concernait Potter. Potter. Potter. C'était peut-être son ennemi, mais aussi son préféré mot. Il l'avait toujours dans sa bouche. Mais le pire, comment osait-il me séparer de ma Viviane ? Je l'aurais déjà tué si il le fallait. Qu'est-ce qui m'empêchait ? Je devrais le faire tout de suite...

À cette pensée, ma chère soeur, qui était encore plus lassée de cette situation que moi sans le montrer, me jetait un regard. Elle me fit ses petits yeux, qui signifiaient de ne rien faire. Elle me gratifia d'un sourire charmant lorsqu'elle comprit que j'avais oublié de mon idée de meurtre. Mon cœur tambourina. J'aurais pu suffoquer alors ce qu'elle me montrait n'était que factif. Puis elle reporta sa vue sur la réunion. J'en fis de même. 

Ah, j'avais oublié de préciser que notre très cher professeur d'étude de Moldus était en lévitation sur le dos, la tête penchée attendant sa sanction avec impatience. Enfin, le dernier commentaire, c'était plus pour moi. Je ne comprenais pas à quoi servait cette entrevue à part montrer qui était le patron. Mais bon, c'était de notoriété publique que les méchants finissaient toujours par perdre. Donc Voldemort tombera un jour et d'après mes observations, je savais qu'elle allait être proche, très proche. 

Quand Voldemort demandait que quelqu'un donne sa baguette, je compris tout de suite que c'était pour humilier Lucius Malefoy dans sa propre maison. Ce dernier avait trop déçu son Maitre. Arrête de faire ton petit manège à inquiéter les gens pour rien alors que tu avais déjà ta cible en tête. Peut-être que quelques Mangemorts ne lui étaient pas fidèles à cent pourcents. Toutefois, il faisait tout pour que l'on déteste. La preuve, ici : pourquoi demandait une baguette à quelqu'un alors qu'il pouvait aller faire les courses comme tout le monde pour en acheter une ou alors pourquoi il ne prendrait pas la baguette de cette sorcière, que je suppose, allait bientôt mourir. 

En effet, c'était même Voldemort, qui lui porta le coup final. Je ne fus même pas surpris. Je regardais même la scène en baillant. Ma soeur me lança un regard en biais. Je lui souris juste. Je détestais décevoir Viviane. J'aurais été prêt à tout pour me pardonner sauf ma vie. Non, pas que j'étais égoïste. Seulement la simple pensée, qu'elle pouvait passer à autre chose en donnant son cœur à un autre sans que je n'aie pu l'avoir me révulser. 

Par contre, une chose que ce débile de Seigneur a dit m'interloquer : les Moldus n'étaient pas si différents de nous d'après la feue professeur. Pour moi, Modus ou sorciers, peu m'importaient. Tant que Viviane survivait, je m'en fichais que le monde soit dans le chaos ou en péril. Toutefois, j'étais sûr d'avoir déjà entendu ces mots dans la bouche de ma soeur. Pour elle, seule la magie nous différenciait et encore pour elle, ils étaient encore plus brillants que nous, car ils ont pu inventer leur propre magie à eux : la technologie. Et par rapport à nous, leur magie ne cessait d'évoluer. Donc, elle sous-entendait que le principe de Voldemort était l'inverse qui devrait être. C'était nous, qui étions inférieurs à eux. 

Barbant. J'avais qu'une hâte, que cette histoire se terminait rapidement, car depuis le début, je savais que ma soeur n'attendait que cela. Je la connaissais mieux qu'elle ne le pensait et elle serait choquée de l'apprendre. Je souris brillamment à cette pensée.  

Lorsque la réunion se finit, ma soeur m'attendait. Elle s'attacha à moi comme si sa vie en dépendait. C'était peut-être le cas. Les parents derrière nous enrageaient devant notre proximité. Viviane ne savait pas en réalité, que j'avais pris le pouvoir de la maison LaCroix. J'attendais la Grande Bataille pour les tuer puisqu'ils étaient une entrave à notre amour. 

Réincarnée dans le monde de Harry PotterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant