✎ Adrien déjà bien connu.
Marinette après tant de travail et d'acharnement atteint enfin sont but ultime : avoir sa propre marque de vêtements.
Tout deux destinés à être ensemble.
Mais Chloé n'est pas du tout d'accord avec cela ! Ronger par la jalo...
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Marinette
C'était la pire chose qui pouvait m'arriver, les circonstances, le lieu, la personne, tout était traumatisant, répugnant, révulsant.
— Mari... S'approcha mon père en posant une main sur mon épaule.
Mes yeux se figèrent sur le sol pendant que j'assistais à la course après le temps de mes pensées et à la perte d'énergie de mes souvenirs. Mon père aurait pu partir, la solitude ne m'effrayait pas ce matin, néanmoins je savais qu'il avait peur de s'effondrer à cause de drame et je ne voulais pas le laisser tomber. Je me tournais et le prenais dans mes bras. Nous nous étions assis sur ce banc en face de l'hôpital et le vent ne soufflait plus, la chaleur carbonisait ma peau aussi vite que mon cœur.
Des images volèrent dans ma tête. De douloureux souvenirs, autrefois les meilleurs, jaillirent violemment.
— Maman t'aimera toujours, tu le sais mon ange. Elle me sourit, je me blottis dans ses bras et elle se mit à me caresser le front.
— Je t'aime, maman.
Son doux parfum si familier m'enveloppa finissant par tendrement me bercer.
Ma jolie maman.
C'était ma maman que je serrais encore dans mes bras et chez qui je venais toujours me réfugier.
— Moi aussi, je t'aime. Elle sourit.
Pourquoi sa voix était toujours aussi douce avec moi ? Peu importe que je fasse de petites ou grandes bêtises, elle ne m'hurlait jamais dessus.
J'adorais maman.
Elle déposa un baiser sur mon front et je fermai les yeux. J'étais sans aucun doute la petite fille la plus heureuse et rassurée que le monde n'ait jamais porté.
— C'était l'heure, Marinette. Tu ne pouvais rien y faire. Dit-il doucement en me caressant le dos.
— Oui, je sais... Murmurai-je pensive.
J'avais eu peur de parler au risque de mal juger mes sentiments et ainsi me tromper dans mes mots. Alors, j'étais restée muette, certes je me dégoûtais mais le répit s'amusait à dominer l'absence depuis trop longtemps pour y changer quelque chose. Et il me restait encore mon père.
