#4. vicky

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Paris : country club : 11h32 :

ma main se serre sur le manche de ma raquette , je sens le soleil tapper que ma peu couverte d'une fine couche de crème solaire.
mon souffle est rapide et le claquement des balles sur les tamils des jours retentit pendant que les voix s'élèvent près du club house ou de vieux amis trinquent leurs verres de bière à l'occasion de leur retrouvailles.
d'ailleurs en parlant de vieux amis , serge et stella jouent en fasse de moi , ils ont réussi à me
dégoter un petit jeune qui ne joue pas si mal je ne peux pas le nier.

-t'as vu stella , on a bien fait de lui ramener adrien ! souffle serge entre deux échange.

je tappe à mon tour dans la balle avant de reprendre une longue inspiration.
d'ailleurs comment vous vous êtes rencontré ? cette fois c'est moi qui souffle ça , j'ai l'impression que mon cœur va exploser à cause de l'effort que je suis entrain de fournir.
ça faisait longtemps que je n'avais plus jouer au tennis mais je n'ai pas perdu du geste pour autant c'est plus le cardio qui a décidé de m'abandonner.

-a une réunion pour personnes âgées , ils faisait le services de toutes sortes de choses. cette fois c'est stella qui hurlent ça en tapant dans une balle mais celle ci sort maladroitement du terrain.
nous en profitons pour faire une pause , je meurs de soif.
Adrien lui est encore munis de toute sa force.
j'attrape ma bouteille mais au moment où je dévisse le goulot de celle ci , je l'aperçoit entouré de deux filles coiffées de queues de cheval , une blonde et une brune entrain de rigoler à un de ses exploits j'imagine.
une serviette est déposée sur le haut de sa nuque retombant lâchement sur son large torse.
quelque goutes de sueur perlent sur son front en temps normal chez quelqu'un d'autre j'aurais trouvé ça répugnant mais sur lui ça lui donne un air plutôt sexy.
je suis tellement perdue dans mes pensées que je ne vois même pas qu'il a tourner la tête vers moi et qu'il me regarde lui aussi sous le regard dubitatif de ses deux groupies.
je sens une chaleurs picoter mon corps , son regard comme à chaque fois me procure un frisson le long de mon dos , je me retourne directement pour éviter son regard.
le couple âgé et le jeune garçon m'attentent pour recommencer la partie , m'ont ils vus regarder amadeo , non ce serait trop la honte.
je les rejoins , les joues rouges contrairement à tout à l'heure elles ne sont pas rouges à cause de mon effort physique mais plus à cause de ces regards.
une fois qu'ils reprennent la partie je n'arrive plus à me concentrer, je n'arrête pas de repenser à russo , et il me faut peu de temps pour comprendre que j'aurais du le sortir de ma tête.
adrien avait décidé de faire équipe avec stella , en tapant dans la balle comme un bourrin il avait viser mon visage et plus précisément mon nez qui après être rentré en collision avec cette balle dure comme la roche pisse du sang.
abruti..
je laisse tomber ma raquette à mes pieds , une petite marre de sang s'est formée près de celle ci , je tiens mes mains en coupent pour réceptionner le sang qui s'écoulent sous le regard horrifié de adrien qui n'ose plus bouger.
stella qui n'est plus toute jeune cours vers moi , je sens que je perd mon sang à une allure folle , je n'ai jamais vu ça.

-il faut quelque chose pour stopper le sang qui coule ! elle hurle ça en me tenant les épaules.

moins fort s'il te plaît..

une horrible douleur vient se loger dans ma boîte crânienne, je ne sais pas si c'est à cause de choc ou du sang que je perds mais ma vision se trouble.
quelque secondes après ça je ne sens plus mon corps et d'un coup je tombe en arrière , les voix autour de moi s'excitent mais doucement s'estompent, je n'entends plus rien et ça fait plutôt du bien.

dieu merci...

                               - amadeo russo :

je discute avec ces deux filles qui commencent à me soûler, elles ne font que rire des que j'aborde un sujet même pas drôle à la base.
heureusement pour moi les choses semblent bouger , un gémissement de douleur retentit, je tourne la tête vers le cours ou joue turner , elle tient ses mains près de son nez et les deux vieux qui jouent avec elle commencent à s'exciter.
je regarde la scène amusée mais je comprends vite que jade ne va pas tarder à rester longtemps debout.
c'est à peine que je me fais cette idée que la pauvre fille tombe à terre , un gars de l'autre côté du filet porte ses mains à sa bouche , il a l'air coupable.
je soupire et je me précipite vers le terrain ou j'ouvre la porte avant de prendre ma serviette et de m'accroupir à côté d'elle , je ne laisse même pas la maladie ouvrir sa bouche que je suis déjà entrain de lui éponger le sang qui sort sans cessé de sa cavité nasale.
après ça je la relève en ne demandant même pas de l'aide , il lui faut du coton et de la glace.
je me dirige vers le club house ou des gens nous regardent choqué bien que je ne soit pas l'auteur de ce crime je suspecte les personnes présentes ici de le penser mais je ne fais pas attention à leur regards qui se permettent de juger alors qu'ils ne savent rien.
bandes de cons..
je continue de m'avancer avec jade dans les bras , une serveuse nous a vu et m'aide directement en m'ouvrant sur un petit local ou je peux la déposée.
la
serveuse qui était partie revins avec un pack de premiers soins , prête a s'approcher de jade , je l'arrête dans son élan.
-laissez. je lui aboie presque à la figure , et ça je m'en rends compte quelque secondes après m'être exprimé, tant pis.
morte de honte , la jeune femme part me laissant moi et turner dans cette pièce , je lui quand même demander de me ramener une poche de glace avant qu'elle ne quitte définitivement la pièce.
avant que je ne puisse procéder à la désinfection de son nez , jade entre ouvre les yeux , son souffle chaud caresse mon visage , c'est vrai que je n'ai pas fait attention à ca mes nos visages se touchent presque.
-je bouge pas , je vais m'occuper de toi.
je dis ca sur un ton calme ce qui me surprend moi qui ai l'habitude d'être froid et je ne suis pas le seul à être surpris, elle l'est aussi.
elle sourit et se laisse faire , ce qui est préférable je n'aurais pas à utiliser les grands moyens.
j'imbibe un côté de ouate de désinfectant et je l'apporte à son nez avant de tapoter doucement et soigneusement.
elle se crispe , apparemment ca lui fait mal , je m'excuse en lui lançant un regard.

never again without you Où les histoires vivent. Découvrez maintenant