4 - Le cri de mon coeur.

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Good reading.






Il était déjà presque 21h, j'avais toujours rien fais de la journée, le soleil tapait moins fort donc moins chaud.

J'avais quelques sous sur moi, je sais pas vers où je marchais. Mais en tout cas je marchais.

En marchant, j'me suis arrêté à un aire de jeux pour enfants.
J'me suis assise sur le banc, je regardais les enfants jouer avec leurs parents, certains étaient assis sur l'herbe et mangeaient ensemble.

Sa m'a fais, un réel pincement au coeur.

...- Maman ?

Je baisse les yeux vers la voix. Daniel ? J'ai froncé les sourcils.

Daniel - Maman j'veux rentré a la maison..

Sa voix m'a débloqué tellement de souvenirs, ses petites mains, ses mots d'amours. Un fils à maman.

- Daniel..

Puis il s'est mit a pleuré, très très fort. Je l'ai alors pris dans mes bras. Mais une fois que je l'ai posé sur mes cuisses, il avait disparu.

Je l'ai cherché dans tout l'aire de jeux, et j'ai ressenti un vide si profond en moi.

C'est indescriptible. Sa a été et sa restera à vie la pire douleur que j'ai jamais ressenti.

Je me répète, désolée Daniel, maman est désolée.
















Elikya's Home.
12h03.

Je me suis levée en sursaut, avec une bouffée de chaleur intense et le crâne qui tapait.

Tout de suite, j'ai été rempli d'une énorme tristesse.

Je voulais serrer mon bébé une dernière fois dans mes bras, sentir son parfum..

Ma plus grande douleur est le sentiment que je commence à oublier certains traits de son visage, son parfum, sa voix..

Daniel c'était un enfant non voulu, certes. Mais il m'a apporté en 1 an seulement, une joie débordante.

J'avais rien, mais il était mon tout.

Il n'y a pas un jour qui passe, sans que son nom résonne dans mes pensées, pas un seul jour où mes pensées se tournent vers lui.

Cet enfant est ma force, il est mon combat et malgré qu'il ne soit plus là, je me bats pour nous.

A sa mort, j'avais écris une lettre, mais j'ai encore beaucoup de mal à la relire et la déposée au cimetière.

Je m'en veux de ne pas y aller, mais quelque part sa m'aide à ne pas rechuter dans ce dont je suis « sorti » : La dépression.

C'est une maladie, c'est même un poison.

Elle arrive dans ta vie, aux premiers jours et semaines, tu te dis que t'es simplement blasé, alors tu laisses passé puis elle se transforme en mois, années et te brûle à petit feu.

Elikya, enchantée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant