Texte n°1 : L'écrivain

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-Où en étions nous ?

-Vous n'êtes pas content ?

-Je me méfie de vous.

-Comme c'est étrange, savez vous pourquoi ?

-Non puisque je ne suis que méfiant, je ne sais rien de vous mais pourtant j'ai peur.

-Vous ne savez rien, c'est pour cela que vous avez peur ?

-On verra bien, allons, allons taper.

-C'est ce que je vais faire.

-J'ai épuisé tout le plaisir qu'elle pouvait donner à un homme. Je lui faisais connaître le bon plaisir comme le mauvais, la mer sous le soleil et sous la pluie. Elle apprenait bien sa leçon s'en se demander forcément pourquoi, elle avait l'envie de découvrir. Caroline, je l'aimais Caroline et toute autre femme me dégoûtait, je ne voulais rien savoir des autres, j'avais tous appris par Caroline comme elle avait tout apprit de moi. Caroline..

-Il n'y a plus d'encre.

-Et alors? Remettez en, qu'attendez vous ?

-Vous n'avez qu'a m'en donner, je ne sais pas où elles peuvent être !

-Vous m'énervez, levez votre petit cul et allez me chercher cela, elles sont dans dans ma valise, à gauche.

-Et vous ne pouvez pas le faire vous même ?

-Mais je réfléchis, je pense et vous , vous m'obéissez.

-Je le fais, je me dépêche.

-Allez, allez écrivez je n'ai pas que ça à faire !

-Mais au contraire vous n'avez que ça à faire.

-Taisez vous.

-J'ai raison et vous avez tord.

-Petite provocante, tapez.

-Je suis toute disposée à le faire.

-Il y a intérêt.

-Toujours.

-Cessez de parler, vous m'agacez.

-Mais vous l'aimiez Caroline ?

-Oui.

-Non, vous aimez les femmes.

-J'aime Caroline et les femmes

-Non vous n'aimez que les femmes.

-Cela suffit, cessez et tapez !

-Pour que je tape il faut me vous me dictiez quelque chose.

-Oui, certes.

Caroline m'aimait, mais elle m'a quitté, elle en savait trop sur moi et ne voulais plus rien savoir. Elle avait connu le plaisir, la tristesse, la démence, et le besoin de l'envie. Son corps témoignait de mes caresses intrépides.

Une fois je me souviens nous étions partis à St Tropez, c'était début juillet, l'ardent soleil de la méditerannée brûlait sa peau clair et le soir je l'entendais gémir de douleur. On faisait l'amour partout, mes mains agrippaient ses frêles épaules, son corps se désamorçait sous mes caresses et elle hurlait...

-Vous n'avez plus rien d'autre à ajouter?

-Je ne me sens plus inspiré.

-Mais c'est votre vie, vous n'avez pas besoin de l'être.

-Une partie de ma vie et si j'ai besoin de l'être.

-Vous avez raison, attendez je relis la dernière phrase..;" On faisait l'amour partout, mes mains agrippaient ses frêles épaules, son corps se désamorçait sous mes caresses et elle hurlait..."

Recueil de texteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant