Il la méritait

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Samedi 17 septembre, vers 19h20

A Sète, chez les Jacob





Ding Dong


« Sofia, tu peux aller ouvrir s'il te plaît ? C'est sûrement William ! » s'écria Aurore à travers la villa, alors que les deux filles s'affairaient à préparer la table dehors.


Manon et Sofia s'étaient préparées pour leur petite soirée, Sofia plus que Manon.


« Je ne comprends toujours pas pourquoi tu l'as invité », dit Manon à sa mère, alors qu'elle apportait l'apéro à table.


« Parce que ça fait plaisir à ta soeur », répondit Aurore, en se penchant vers sa fille pour l'embrasser sur le crâne. Manon ne répondit rien de suite, mais continua de placer les coupes.


« Mais moi ce que j'en pense, tu t'en fous ? » demanda-t-elle, une fois la table prête.


Elle suivit sa mère dans la cuisine qui terminait l'entrée et les plats.


« Ma chérie... tu sais bien que non » répondit Aurore, lui envoyant un sourire.


« Bah ouais mais en attendant, j'ai pas forcément envie de voir sa tête », répondit sa fille du tac au tac.


« Manon... tu le sais. Ce n'était pas de sa faute », lui dit Aurore.


« C'est comme si tu avais oublié tout ce que tu as subis à cause de lui », dit Manon, ne comprenant pas la réaction de sa mère.


« Mais Manon... je- »


« MAMAN ! MANON ! VENEZ VITE !!!! »


C'est la voix de Sofia qui les surprit. La jeune femme semblait affolée et un grain de bonheur se faisaient entendre. Manon et Aurore se regardèrent, et partir directement en direction de l'entrée de la villa, en courant.


Arrivées enfin devant la piscine, elles furent étonnées par l'arrivée surprise de leur oncle et frère, Pierre.


« Regardez qui vient enfin d'arriver !! » s'écria Sofia, dans les bras de son oncle.


Manon ne perdit pas de temps, et vient sauter dans les bras de Pierre, qui la réceptionna sans difficulté, la faisant tournoyer, comme il a pu le faire avec Sofia quelques instants auparavant.


« Oui, je serais là pour votre arrivée... on passera l'été ensemble... » ironisa Aurore s'approchant de son frère.


« J'ai eu un petit contre-temps », répondit il, en embrassant une dernière fois ses nièces qui ne l'avait pas quitté, et en prenant enfin sa sœur dans ses bras.

Aurore se réfugiât avec bonheur dans les bras de son frère, très très heureuse de le voir... avec trois mois de retard.


« Un contre-temps qui a duré trois mois quand même... » fit remarquer Manon en rigolant.


Pierre lâcha sa sœur et dit : « l'important est que je sois là ! » dit il, passant ses deux bras sur les épaules de ses nièces. « ça fait bizarre de revenir ici... » dit il, plus pour Aurore.


« J'ai gardé quelques trucs d'avant, mais avec les filles, on a pas mal relooké la maison », lui fit savoir Aurore, prenant son barda.


« Tu as toujours ta chambre à l'étage », lui dit Manon.


Une évidenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant