Un sentiment de déjà vu [Dramione]

Chapitre 7 : Pansy Parkinson

Hermione s'assit sur son fauteuil qu'elle avait déplacé devant son bureau. Harry était adossé contre le mur derrière elle, face à Georges qui avait pris place sur l'un des fauteuils posté devant le bureau d'Hermione. Enfin, Draco était assis contre le bureau d'Hermione, face à Georges, tout près d'Hermione.

- Alors ? demanda Georges. De quoi il s'agit ?

Il ne paraissait pas inquiet, ni effrayé. Il restait cependant sérieux, sentant qu'il se passait quelque chose de grave.

- Nous t'avons fait venir pour te poser des questions sur une affaire sur laquelle nous enquêtons, commença Hermione.

- Ah ! la coupa Georges, je vais enfin savoir pourquoi un ancien mangemort a été assassiné chez nous !

- Ne fait pas le malin ! siffla Draco entre ses dents.

- Ola ! intervint Hermione. On va mettre les choses au clair tout de suite. Georges, Draco, et c'est valable pour toi aussi Harry. JE parle, personne ne m'interrompt, et vous pouvez parler quand je vous y autorise. Sinon on ne va jamais s'en sortir.

- Ok, répondit Draco.

- Donc, repris Hermione. Nous enquêtons sur des meurtres en série d'ancien Mangemorts. On a retrouvé, à côté des corps, des messages codés. Nous avons décodé ces messages, qui donnent le nom de la prochaine victime. L'un des messages désignait Blaise Zabini, c'est la raison pour laquelle nous avons décidé de le mettre en sécurité au terrier. Mais les défenses n'ont pas été suffisantes et il a quand même été assassiné. Avant ce soir, nous n'avions pas déchiffré la signature des messages, mais c'est maintenant chose faite.

Elle prit un message décodé, et le tendit à Georges.

- Alors ? demanda-t-elle. Qu'en penses-tu ?

Georges lu le message et sa signification, ainsi que la signature décodée et son visage vira soudainement au blanc. Même ses taches de rousseurs avaient disparu. Il ouvrit la bouche puis la referma. Après quelques minutes de silence, il finit par dire :

- Vous... vous pensez que c'est moi ?

- Non Georges, intervint Harry sous le regard exaspéré d'Hermione. Nous voulons simplement savoir ce que tu en penses. Qui pourrait vouloir nous faire croire que l'un des membres de ta famille est derrière tout ça ? As-tu une idée ?

- C'est une BLAGUE ? hurla Draco en se levant. Je....

Il fut interrompu par un sort que venait de lui lancer Hermione. Elle l'avait pétrifié, et il ne pouvait plus bouger un orteil. Elle leva sa baguette vers Harry en le menaçant de faire pareil :

- Sort, lui dit-elle.

- Je te demande pardon ? 

- Je veux que tu sortes. Tu n'es pas du tout neutre dans tes questions et je ne veux pas que tu compromettes cet entretien.

- Mais... commença Harry, mais devant le regard noir d'Hermione, il préféra sortir du bureau. Je serais à la cafétéria. Si vous avez besoin de moi.

- Je viendrais te chercher, répondit Hermione.

Elle annula le sort sur Draco, qui la regarda d'un air ahurit. Comment avait-elle osé le pétrifier ?

- Je suis désolée Draco, mais je ne peux pas te permettre de perdre tes moyens comme ça. Si tu veux rester, il va falloir te calmer et mettre tes sentiments de côté. Je te veux ici en tant que directeur du département de la justice magique, et non en tant que Draco Malefoy, fils d'une des victimes.