4/L'alcool c'est pas cool

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Pov Elena:

Il me regarde de la tête aux pieds, je porte toujours ma robe rouge qui est sale et déchirée à plusieurs endroits ce qui n'a pas l'air de le déranger plus que ça.

- Prête ?

Je m'approche de lui pour lui tendre sa chevalière. Il la prend avant de l'enfiler.

- Assieds-toi sur la table dos à moi.

J'exécute, épuisée pour répliquer quoi que ce soit. Non pas que je n'en ai pas envie. Je sens son regard descendre le long de mon corps alors je me retourne et réplique:

t'as fini de me reluquer ». En pensant à ce qu'il m'avait dit.

Il s'approche de moi, m'attrape par la gorge pour me plaquer contre le mur.

- Tu devrais la fermer si tu ne veux pas finir six pieds sous terre.

- Je ne suis pas... ton....cabot...

Il resserre sa prise sur mon cou pour au final me lâcher.

- Rassis toi, j'ai des choses à faire et je ne vais pas passer ma vie à te soigner.

Je m'assois donc sur la table lorsqu'il se met à palper mon épaule pour que je pense voir où est la balle. Fais ton plaisir surtout !

- J'y compte bien angelita !

J'ai parlé à voix haute ? Je n'ai même pas le temps de réfléchir qu'il me rentre ses doigts dans le trou former par la balle afin de la récupérer. Ensuite je sens quelque chose de froid rentrer en contact avec ma peau et je ne sais pas trop ce que c'est mais ça fait mal.
Il les rentre bien profondément histoire de me faire mal puis l'extrait. Je hurle de douleur en sentant les picotements provoqués par la blessure.

- Il n'y avait pas d'anesthésiant ?

- Si, mais apparemment, tu n'en avais pas besoin.

Il me sort son sourire sadique. Pendejo. Mais je vois une lueur de curiosité dans son regard. Pas de regrets juste des questions. Alors que je m'apprête à me relever, il m'appuie sur l'épaule où j'ai mal pour me faire rasseoir.

- Je n'ai pas fini, il faut désinfecter la plaie puis la recoudre.

Je me rassois et l'infirmier se place derrière moi. Il approche sa tête de mon cou tellement proche que je sens son souffle chaud dans ma nuque et il dit:

- Attention, ça va faire mal.

Il se dirige vers une des étagères et prend une bouteille. Il se replace derrière moi et verse le contenu sur ma plaie ouverte. Je laisse échapper un hurlement des plus stridents.

- Hijo de puta!

Il sort un couteau et le place sous ma gorge pour y laisser une entaille.

- M'insulter moi, c'est une chose, mais ma mère ? Grosse erreur. Insulte-la encore une fois et tu rejoins ton père, c'est compris ?

Je hoche difficilement la tête et il relâche mon cou.

- Bueno, je vais te recoudre donc évite de bouger si tu peux.

La fin de phrase voulait tout dire, lorsqu'il commence à me recoudre, a sa manière, j'enfonce mes ongles dans la table pour éviter de hurler de douleur. La plaie n'était pas énorme donc il a pu recoudre rapidement.

Elena et le Cartel de Los ZetasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant