𝘕𝘦𝘢𝘯𝘵 ⇢𝘕𝘢𝘵𝘩𝘢𝘯𝘪𝘦𝘭 𝘊𝘢𝘳𝘦𝘭𝘭𝘰

𝘢𝘪̈𝘯𝘢

𝘯𝘺𝘹:
Au fond de la classe, mes yeux fixant son dos, je réfléchissais. Que s'était il passé à cette soirée ? Ce baiser pourquoi on s'est embrassé ? Peut être juste qu'on était trop défoncé pour réfléchir, je ne sais pas.

𝘯𝘢𝘵𝘩𝘢𝘯𝘪𝘦𝘭:
Très peu concentré par le cour je repensais à ce baiser. L'adrénaline peut être ? Je ne sais pas, mais cette fille m'hypnotise. Que ça soit ces son corps, ses yeux et le reste tout est parfait chez elle. Une déesse, mon attirance envers elle n'est plus à caché. L'amour ? Je ne connais pas, je ne sais pas de que c'est. Personne ne me l'a apprit ou montré.

𝘯𝘺𝘹:
La sonnerie retentit, mais je ne bougeais pas, perdue dans mes pensées. Lui et lui seul pouvait m'atteindre à ce point, et je ne sais pas pourquoi mais je attirée comme un aimant par lui. Comme si nous étions destinés, mais je ne veux pas , je ne veux plus m'attaché, plus jamais. Tout le monde finit par te lâcher à coup de couteau dans le dos, l'humain est dangereux sans doute le plus, il peut détruire une vie en une seule parole ou un seul acte.
Une voix me sorti de ma rêverie, une voix reconnaissable entre mille."Oh bouge ton cul grognasse." Ça délicatesse est vraiment impressionnante. Il était bizarre c'est dernier temps, je ne sais pas pourquoi, enfin bref.

𝘯𝘢𝘵𝘩𝘢𝘯𝘪𝘦𝘭:
Sortant de cet endroit étouffant, je réfléchissais encore. Devrons nous en parler ? Ce baiser n'est pas anodin loin de la même, et elle aussi le savait. Je fus coupé dans mes réflexions par Mélody,"Nathaniel ! Nous n'avons pas encore parler du cas de Nyx ! Il faudrait y réfléchir." Elle commence à me taper sur les nerfs.

𝘯𝘺𝘹:
Marchant dans les rues pour rentrer chez moi, je me rappela d'une chose, mon père. Je ne voulait pas le voir, mais j'étais obligé. Cigarette en bouche je marchais, la pluie commença à tombée. Mon casque sur mes oreilles, j'étais seule livrée à moi même. Libre, moi et le néant. Il ne me quitte plus, attaché à moi comme une chaîne. Je ne peux vivre sans lui, il est une partie de moi une addiction. Il était rassurant et chaleureux. J'étais désormais trempée, mon sweat n'avait pas résisté.

𝘯𝘢𝘵𝘩𝘢𝘯𝘪𝘦𝘭:
J'étais assis dans cette voiture embrumée du parfum de luxe de Ambre, j'étouffais. Le néant était présent, mais aussi la peur de le voir. Je rêvais de m'évader, de brûler mes poumons. La sensation d'être libre, j'en rêve. Mais le néant te rattrape toujours accroché à toi telle un boulet, il ne se décroche plus. Vivre n'est pas une priorité, mourir non plus, ressentir peut être ? Je na sais pas. J'aimerais être assis sur ce quai abandonné à ces côtés, pourquoi ? Je ne sais pas moi même.

𝘯𝘺𝘹:
Une porte qui claque et un homme en costard des simples mots pour m'irriter "Aïna, tes notes ! C'est quoi ce bordel ? Je suis convoqué pour tes putains de notes ! Tu te fous de ma gueule ? C'est pas parce que ta pute de mère est morte que je dois te subir !". Les mots de trop, ma mère. "Connard de merde au lieu de baiser ta salope préoccupe toi un peu de moi !" Et pris la direction de ma chambre. Le néant et la haine, c'est tout. On était tout les trois bloquer entre ces murs du mal.

𝘯𝘢𝘵𝘩𝘢𝘯𝘪𝘦𝘭:
Un pied posé devant le portail de la peur, je ne voulais pas avancer. La peur me domine. L'ouverture de la porte me procure un malaise. Il est là, il m'attend, je le sais. Je l'évite, il ne me dit rien. Courant dans ma chambre ma peur diminue. Nous sommes trois entre les murs de la peur, moi, le néant et la peur.

𝘯𝘺𝘹:
Je veux m'évader, quitter cet endroit. Partir ou m'envoler. Je veux pleurer.

𝘯𝘢𝘵𝘩𝘢𝘯𝘪𝘦𝘭:
J'aimerais quitter cette peur, m'évader de cette forteresse. Quitter cette douleur qui me hante.

𝘱𝘥𝘷 𝘦𝘹𝘵é𝘳𝘪𝘦𝘶𝘳:
Deux jeunes marcher vers le meme endroits. Deux jeunes brisés. Ils voulaient tout les deux s'échapper de ce monde.

Le premier arrivé fut le garçon remplis de douleur. Une douleur infligée par son père. Il le haïssait. Quand le jeune homme fut assis sur ce quai de gare il se mit à fumer, ce détruire de l'intérieur.

La jeune femme arriva quelque minutes plus tard, une cigarette à la main. Elle vit le garçon brisé et s'avança.

Leurs regards se croisèrent et une bulle se forma.

Le silence fut briser par l'homme.

"- Je me suis toujours posé une question Nyx. Commença t'il.
- Je t'écoute.
- Pourquoi tu n'aime pas ton prénom ?"

La jeune femme fut étonnée de sa question. Mais elle se sait pas pourquoi elle lui faisait confiance, sans raison.

"C'était le dernier mots que ma mère a prononcé avant de mourir."

La jeune fille se souvint de cette journée.

𝘯𝘺𝘹:
Je n'avais que 15 ans a l'époque tout aller bien. C'était une journée banale. Je revenais du collège et en montant dans ma chambre tout à basculé. Une lettre sur mon lit, écrite par ma mère. C'est ce jour là que j'ai compris la cruauté du monde, que j'ai compris que rien n'était rose, qu'une famille parfaite n'existe pas.

𝘱𝘥𝘷 𝘦𝘹𝘵é𝘳𝘪𝘦𝘶𝘳:
Dans cette bulle, deux jeunes fumant un joint, faisant comme si rien ne s'était passé, comme si cette révélation n'avait eu lieu d'être. Le vent soufflait, le froid de l'automne se faisait sentir.

Le premier à partir fut le jeune homme, ces yeux rougis par sa consommation, il prit route vers chez lui.

La jeune femme parti beaucoup plus tard, la pluie faisant éruption. Ses souvenirs ayant refait surface. Et les derniers mots de sa mère en tête.

"Chère Aïna,
Je suis sincèrement désolé de t'abandonner mais je ne tiens plus en ce monde. Ton père ne se contrôle plus. Désolé d'être égoïste ma chérie, mais je sais que tu t'en sortira. Tu es une fille forte Aïna. Tu es la prunelle de mes yeux et mon seul regret sera de ne pas te voir dans une robe de mariage.

Je t'aime, Maman"

Les larmes de la jeune fille coulée mais personne ne le remarqua sous la pluie bâtante.

Dans les couloirs, deux jeunes échangèrent un regard, d'autres était au téléphone, ou d'autre encore s'amuser à rabaisser les gens. C'était un jour ordinaire le néant les accompagnant.