Chap 3:

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L'avion. Je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours appréhendé de le prendre. Sauf que là je suis dans l'avion privé de la famille. Et j'attends aux côtés de Charles que l'on nous serve notre petit déjeuner.
Je regarde au travers du hublot la vue qui s'étend au loin. Je suis tendue et stressée, j'ai hâte d'arriver à l'aéroport. Charles le sent. j'en ai bien conscience.
Il pose sa main sur ma cuisse et se rapproche au plus prêt de mon intimité. Heureusement qu'il y a une table en face de nous.
Il murmure alors dans le creux de mon oreille: "j'ai envie de toi."
Je souris timidement et mords une partie de ma lèvres inférieure. Il souris à son tour.
Le petit-déjeuner arrive, il enlève sa main et s'accoude sur l'accoudoir en portant sa main sur son visage comme s'il venait de se réveiller.
Les deux serveurs partent et Charles m'explique:
"Lorsqu'on sera arrivés, on a d'abord un interview avant de rentrer au palais. Ensuite, Mère va te montrer tes appartements et t'expliquer certaines choses.
-on n'a pas le même appartement? demandais-je soudain déçue.
-non mais nos appartements communiquent par une porte, me répondit-il prit dans un malaise. Tu connais ma mère et je sais que certaines choses vont être difficiles à avaler. Mais essaye de faire de ton mieux."
Je ne répond pas. Même si je ne suis pas prête à refaire l'amour, j'aime me réveillée au près de Charles.
Quand je disais que ma vie au palais ne serait pas une partie de plaisirs.
***
Je me suis endormie tout comme Charles. Je le regarde, lui fais un bisou sur le front et pars au toilette pour me rafraîchir avant l'arrivée.
***
L'aéroport est bondé de paparazzi qui n'attendent que nous. Je n'ai pas l'habitude des flashs et des questions mais je répond au mieux et souris du début jusqu'à la fin. On entre dans la limousine,  suivit de deux gardes du corps à la carrure de rugbyman. Le voyage ne fut pas très long, j'admirais le paysage suisse, qui est assez... irréel.
On traversa un portail majestueux, puis nous continuons notre chemin dans une allée d'arbres feuillus.
Arrivés au palais, cette immense propriété me coupait le souffle. C'était magnifique.
Le parc est immense et entretenu comme il faut.
Quand je pense que Charles a passé son enfance ici, le rêve!
Nous sortons des la limousine, puis entrons dans une immense pièce, puis prenons un escalier à droite. Au premier étage, Charles ouvre la troisième porte en face de la fenêtre. Nous arrivons dans un salon où la famille nous attend autour d'une tasse de thé.
Ma belle mère et mon beau père, les deux frères et les deux soeurs avec le mari d'une de ses soeurs, tous me regardaient, attendant quelquechose. J'exécutais une rapide et discrète révérence en face du roi et de la reine. Lui, m'accueilli d'un sourire chaleureux tandis qu'elle, me toisa de la tête au pied.
"Inès! Pas de cela entre nous! s'exclama la plus jeune des deux, Élisabeth.
-bienvenue! je te présente ma fille, Elsa, elle a 6 mois! s'exclama l'aînée, Laure mariée à un certain Hugues.
-Merci! elle est tellement mignonne! J'espère être à la hauteur! dis-je en désignant sa fille." Les deux rièrent et moi de même. Une jeune fille avec un tablier me proposa une tasse de thé que j'accepta avec plaisirs.
On s'assit alors et les soeurs continuèrent à me parler.
J'appris alors que Charles détestait la cannelle et qu'il raffolait des chamalow grillés à la cheminée mais cela, il le faisait que quand ma belle-mère était absente. "Jamais elle n'aurait accepté cette vulgarité" me chuchotaient-elles.
Elles me questionnèrent sur mes études et mon métier, combien je voulais d'enfant et si ma famille ne me manquait pas trop. Je répondis le plus brièvement possible sur mes études et mon métier. Mais sur la question des enfants, je n'en avais aucune idée. Combien Charles comptait-il en avoir? Je me promis de le lui demander dès ce soir.
Ma belle-mère interrompit la conversation:
"Il est temps que vous vous installiez dans vos appartements et vous reposez un peu avant le dîner, le voyage a dût être fatiguant."
Je me lève en même temps que mes 2 belles soeurs et ma belle-mère puis nous sortons, laissant les hommes au salon.

Plaisir ou Obligation?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant