Chap6 :

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Je me suis un peu perdue. Je croise une jeune fille qui m'accompagne jusqu'à ma porte.
"Merci Mademoiselle, lui dis-je, enfin arrivée. Comment vous appelez-vous?
-Lisa, Majestée, me répondit-elle en rougissant.
-Ne m'appelez pas ainsi!Madame suffira. Vous plairez-t-il de passer l'audition pour devenir une de mes demoiselles?
-j'en serais comblée Madame! me dit-elle les yeux pétillants.
-alors rendez-vous demain!
-Merci Madame! Bonsoir.
-Bonsoir."
Puis j'entrais dans mon appartement. J'allumais la télé, puis j'enfila mon pyjamas, un short bleu et un tee-shirt court gris.
Je m'assis sur le canapé, les jambes en tailleur, en coussin sur mes cuisses. Puis j'écouta.
" La Reine de Suisse ne nous a pas tout révélé à propos du nouveau couple chéri du pays. Comment prévoient-t-ils leur avenir? Quel est leur film préféré? Et comment ont-ils passés leur lune de miel? Beaucoup de secrets restent à découvrir sur ce..."
J'ai éteins.
Ça me saoule.
Je vais être surveillée en permanence. Mon avenir?
Cela me rappelle qu'il faut que je demande à Charles combien il veut d'enfants. Je ne voulais pas le déranger tout à l'heure.
Je me lève et enfile la robe de chambre en soie bleue nuit qui a été déposée ici je suppose, pendant le dîner.
Je toque légèrement sur la porte séparant nos deux appartements.
"Oui? me répondit Charles, d'une voix fragile et énervée. Que veux-tu.
-Je...Je voulais te...te souhaiter une bonne nuit, lui répondis-je hésitante.
-Bonne nuit, me dit-il."
Et la porte ne s'ouvre pas.
Si je m'attendais à ça...
***
La lumière éteinte, dans mon lit, je cherche une solution pour "réanimer" Charles. Il va vraiment falloir que je le "divertisse".
Un toque se fait entendre alors. Juste en face de moi, se tient un Charles en short de pyjamas et torse nu. Je me redresse et m'assois contre mes oreillers. Qu'est ce que ce lit est confortable!
Arrêtes Inès.
Il s'approche alors et s'assoit sur mon lit, les jambes étalées sur sa longueur.
Il soupire. Puis il m'explique:
"Je viens m'excuser. De...De mon...comportement. Je ne devrais pas m'énerver sur toi. La seule rose ouverte de ma vie." Je souris. Mais dans le noir, il ne peut rien voir, heureusement.
"Je suis vraiment désolée de ne pas t'en avoir parler un peu plus tôt.
-C'est pas grave, Charles. Et là, tu veux en parler? demandais-je doucement.
-Je...je ne suis pas encore près, me déclare-t-il en remettant sa mèche de cheveux.
-Je comprends. Dis-moi quand tu seras près.
-Je t'aime Inès. je suis éperdument amoureux de toi."
Mon sourire s'élargit encore plus.
"Moi aussi je t'aime. Tu es toute ma vie...Je...je peux te poser une question?
-oui.
-Combien veux-tu d'enfants?
-...Une trentaine, me déclare-t-il sur un ton sérieux." On se met tous deux à rigoler.
"Non, en vérité, je n'en ai aucune idée, dit-il cette fois sérieusement.
Je voudrais que l'on ne réfléchisse pas à ça. On en veux un, on en fait un. On en veut un autre, on en refait un autre.
-Tu auras au moins une fille et un garçon. C'est le strict minimum."
Je sens qu'il sourit. Habitués à l'obscurité de la pièce, Charles s'approche de moi, mettant une main sur ma taille, sous mon tee-shirt, et l'autre sur mes cheveux, il m'embrasse longuement. Et je lui rend la pareil.
Comme il embrasse bien! Ce n'est pas brutal, plutôt léger mais avec une pointe d'envie, ce qui rend le tout parfait.
Il s'arrête et m'observe:
"Je devrais te laisser, avec le voyage, tu dois être fatiguée, déclare-t-il.
-oui.
-Bonne nuit, me dit-il en chuchotant." Il m'embrasse sur la front et se lève.
"bonne nuit Charles, répondis-je."
Je suis amoureuse. Follement amoureuse.

Plaisir ou Obligation?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant