Assis par terre, elle le vu s'approcher d'elle. Calme mais doux, comme la pluie qui leurs tombait dessus.
« C'est dénué de logique.
- Dans ce cas, laisse moi y donner du sens, le temps d'une soirée. »
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|| Chifuyu...
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- Tu m'attire y/n.
- C'est dénué de logique. Avait répondu celle-ci, la voix légèrement pâteuse.
- Dans ce cas, laisse moi y donner du sens, le temps d'une soirée. Renchéri le blond en tournant son regard vers la brune.
Leur verre vide à côté d'eux, les deux jeunes adolescents se fixaient désormais droit dans les yeux. L'alcool affluait dans leur sang, mais ils n'étaient pas bourrés pour autant. Ils étaient encore maîtres d'eux-mêmes. La brise fraîches du soir s'abattait contre leur peau, faisant frissonner celle de la jeune demoiselle. La musique toujours audible de l'extérieur brisait le silence entre eux. Pouvait-elle se le permettre ? Pouvait-elle se permettre de lâcher prise et d'écouter ses sentiments le temps d'une soirée ? Tant de questions dont elle est la seule à posséder la réponse fusaient dans sa tête. Faisant abstraction à celles-ci, elle écouta ses sens en action. Elle voulait le toucher, le sentir près d'elle. Elle voulait l'entendre, qu'il lui parle de sa vie pendant des heures si il le faut. Elle voulait le voir, observer ses yeux vert émeraude et son sourire d'ange. Elle voulait le sentir, sentir son doux parfum à côté d'elle. Mais plus important encore, elle voulait l'embrasser, goûter à ses douces lèvres.
Le déclic se fit, et oubliant toute bonne manière, elle se redressa et scella ses lèvres à celles du blond. Celui-ci répondis au baisé et attrapa les hanches de la brune tandis qu'elle posait ses mains sur ses joues. Elle brisa le contact au bout de quelques secondes et observa les yeux de Matsuno. Puis elle re scella ses lèvres avec celles du jeune homme, une fois, puis deux, puis trois, et une dizaine de fois encore, sans même s'arrêter. S'était la première fois qu'ils ressentaient cela pour quelqu'un. Leurs sens étaient à l'affût et une bouffée de chaleur les envahissaient. Ils ne contrôlaient plus du tout leur corps, laissant leur désire pour l'autre se manifester.
