A simple life, but not so simple.

~ Chapitre 4 ~

PDV de Pierre.

J'entra dans ce bar pour aller me chercher des clopes. À peine entré, je vis une silhouette qui me disait quelque chose. Oh merde ! C'est Rose ?! Non ... C'est pas une pute quand même ?!
- Qu'est-ce que tu fous la ?! Bon j'avoue, je me suis énervé vite. Je suis pas son copain après tout. Enfin pas pour l'instant. Ça peux paraître sadique, mais je l'aime bien Rose. Enfin c'est pas ça le fait d'être sadique. C'est juste que j'aime bien faire croire aux filles que je suis timide. Comme ça elles viennent me parler plus facilement. Hé hé. Enfin ça dépend qui. En vrai je suis pas du tout timide. Mais alors pas du tout ! J'ai beaucoup de potes, tous des bâtards envers les filles. Les filles d'une nuit, ça ce succède chez moi. Je vais en soirée, en 5 minutes j'ai une meuf avec moi, voir même deux. Mais Rose je l'aime bien. J'aime bien son mental. Même si je suis pas amoureux hein. Pour l'instant je me rapproche plus d'elle et je verrais après. Bon c'est pas tout ça, mais la je veut savoir si ce que je pense est vraiment vrai. Elle me regarda, peinée. Oups, c'est sur que c'est pas du tout son style. Merde j'suis vraiment pas doué.
- Eh bien je travaille ici. En tant que serveuse.
Son ton était froid et son regard dur. La je crois qu'elle m'en veut à mort.

PDV de Rose.

Le salop.
- Eh bien je travaille ici. En tant que serveuse.
On voyait que dans son regard il avait fait une gaffe et qu'il s'en voulait.
- Euh Rose tu peut terminer ta journée, on a plus besoin de toi la.
Oh fait chier. Mon patron me dit que je termine ma journée pile au mauvais moment. Je parti directement, presque en courant. Je n'avais pas pris d'affaires, ce qui m'arrangeais bien. J'était à quelques mètres de ma maison quand je sentie une main m'attraper le poignet. Oh non. J'avais pas du tout envie de lui parler ! Je me retourna et je le vis, lui qui me regardais dans les yeux.
- Rose, je suis vraiment désolé. C'est juste que dans ce bar il y a des gens ... peu recommandable et ...
- Ta gueule. Le coupais-je. Je me suis trompée sur toi. Me prendre pour une pute ?! Non mais oh ! Sérieux ! Ne viens plus me parler.
- Non, s'il te plait. Je-j'étais de mauvaise humeur et quand je t'ai vu la dedans, je me suis tout de suite dit que ... bah ouais, tu étais une pute .... Pardonne moi ! Je sais que c'est pas du tout ton style !
- ...
Je ne savais pas quoi répondre. Il se fout de ma gueule ? Il ose venir, penser que je suis une pute, et dire qu'après il n'est pas mon style ?! Je partie dans un fou rire nerveux.
- C'est une blague ?! Je le répète : ne viens plus jamais me voir.
- Rose ...
Je couru jusqu'à chez moi et claqua la porte. Iris arriva en courant vers moi et je lui fis un gros câlin. Je ne sais pas si mon père est la, et je pris pour qu'il soit chez un de ses "amis". Je monta dans ma chambre, et je ne le croisa pas. Tant mieux. J'alla directement me coucher, tant pis pour mes devoirs.

PDV de Pierre :

Je suis comme un con, devant sa porte. Je sonne ? Non, pas envie. Elle ma clairement fait comprendre qu'elle ne voulait plus me voir, je vais la laisser tranquille. Pour l'instant. Je ne m'avoue pas battu aussi vite d'habitude, mais je vais faire une exception pour elle.
Je marcha vers ma maison car comme d'habitude je n'avais pas pris ma voiture.
En rentrant je me dirigea directement vers le frigo, j'avais faim. Tiens, un reste de pizza. Elle a plus l'air super bonne mais bon ... Après l'avoir engloutie, je me déshabilla et alla me coucher directement.

Le lendemain.

PDV de Rose :

J'ai pas bien dormi du tout. En fait j'ai pas arrêter de penser à lui. C'est comme si mon esprit ne penser qu'à lui.
Ce matin, en me réveillant vers 11h00, j'avais franchement la flemme d'aller en cours. Bah du coup je n'y vais pas. Je descendit au rez-de-chaussée, et je vis mon père, à table. Il a l'air de meilleure humeur que d'habitude ... J'aime pas ça. Je me servi dans un bol des céréales, sans lait. J'aime pas le lait. Je m'assieds le plus loin possible de mon père.
- Coucou Rose. Bien dormi ?
Je manqua de m'étrangler. Pardon ? J'ai bien entendue ? On me lance une bouteille de je-sais-pas-quoi sur moi et ensuite on me parle comme si de rien était ?! Ah ah ah.
- Ça ne te dérange pas ?
- De quoi ?
- Bah je sais pas, t'étais horrible avec moi et maintenant tu me parles comme si de rien était ?
- Excuse moi, j'était saoul. Comprend moi ! Quand tu seras saoul pour la première fois, tu sauras ce que sa fait.
Il est con ? J'ai déjà été bourrée plein de fois !! Et il ose me demander de le comprendre ?! Je me lève d'un coup, monte dans ma chambre m'habiller et je descend en quatrième vitesse pour sortir.
- Où vas-tu ?! Reviens ici tout de suite !
Je ne pris même pas la peine de répondre.
Je m'alluma une clope. Je me dirige vers un bar, quand tout à coup quelque chose - ou plutôt quelqu'un - me plaque sur le mur. Je me débat, et j'arrive enfin à voir mon agresseur. Pierre ?! Mais il est partout ce type ! Je l'ai jamais vu et maintenant je le vois tout le temps ...

PDV de Rose :

Ce matin je me suis réveillé tôt. J'était pas bien par rapport à Rose. Mais bon, j'irai lui parler quand il le faudra. Je me leva, je m'habilla et je sorti prendre l'air. Mon téléphone vibra alors dans ma poche. Rose ?! Je le sorti directement, et décrocha, persuadé que c'était elle. La voix au bout du fil m'indiqua que non. Oh merde, pas elle.
Conversation téléphonique :
- Allô ? Pierre ? Me dit une voix chagrinée.
- C'est mon numéro à ce que je sache ?!
- Oui, excuse moi ... Ça va ?
- Je ne veux pas te parler. Dis moi ce que tu veux et puis merde.
- Pierre ... Ton père ... Il est mort.
Je raccrocha directement. Mon père ? Mort ? Tant pis. Je n'ai rien à voir avec cet homme, il est cruel, violent et connard au possible. Tant mieux qu'il ne soit plus de ce monde. J'espère juste que c'est un mec qui l'a buté. Comment ma mère pouvait-elle rester avec lui ? Ce salopard qui l'a tabasser, l'a tromper, faisait des gosses avec d'autres femmes, était près à me taper, n'était jamais à la maison, ne s'occuper jamais de moi ou d'elle ?! Comme pouvait-elle ?!? Rien que de penser à lui me met dans une rage folle. Je décida d'aller au premier bar qui était sur mon chemin, et commanda une bière. Et encore une. Et encore une autre. Et encore. Au bout de ma dixième, (oui bon ok c'est pas énorme) je ne tenais plus debout. Tout le monde me regardais comme si j'était une bête sauvage. Je décida de sortir de bar. À peine sorti, une silhouette qui m'était familière attira mon attention. Rose ! Je me dirigea vers elle, l'attrapa par le bras et la plaqua contre un mur. Elle donna des coups dans tout le sens jusqu'à voir mon visage. Sa tête se décomposa en me voyant.