3 : Noyade

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Tu la trouves si belle...Mais je ne serai jamais elle.

Pdv Deidara

-Quatre secondes, Deidara. Je te laisse quatre secondes pour descendre et déjeuner sinon je te tue.

-Oui, maman, répondis-je pour énerver ma meilleure amie.

La seconde d'après, j'avais une belle bosse sur le front. Je soupirai et descendis déjeuner. Quelqu'un sonna à la porte. Obito alla ouvrir et Itachi, Kisame, Pain et Zetsu entrèrent. Ils étaient venus pour qu'on fête l'événement le plus heureux de notre vie : la création de l'Akatsuki.

-Deidara, dépêche ou on part sans toi ! s'écria Konan.

Une dizaine de minutes plus tard, je descendis enfin. Tout le monde m'attendait. Sasori n'avait pas l'air de très bonne humeur, donc je ne dis rien. On partit.

On passa d'abord par la boutique Yamanaka pour acheter des fleurs. Ensuite, on alla dans le cimetière et on les posa sur la tombe de nos parents. Puis on se rendit au lac, près du cimetière. Comme d'habitude, je me mis à l'écart.

-Tu viens pas te baigner ? s'étonna Obito.

Je fis on de la tête, incapable de parler. Je détournai le regard de mon meilleur ami pour regarder les cerisiers autour du lac. En gros, tout ce qui n'était pas Obito pour ne pas rougir.

-T'as peur de l'eau ? me demanda-t-il.

Oui, avais-je envie de répondre. Mais je ne le fis pas. Mon regard resta planté sur les cerisiers, même si l'Uchiha m'appelait.

-Aller, viens ! s'écria-t-il.

Il me poussa légèrement, mais je tombai quand même dans l'eau. J'essayai d'attraper quelque chose pour ne pas couler, en vain.

Je coulai. Je me le répétai des millions de fois pour que mon corps réagisse. Mais c'était peine perdu, j'étais paralysé par la peur. L'eau s'infiltra doucement dans mes poumons. J'avais de plus en plus de mal à garder connaissance.

Ce n'était quand même pas la fin, si ? Je n'allais quand même pas mourir noyer ? Sans même dire à Obito que je l'aimais ? Les questions fusaient dans ma tête. Etait-ce ça qu'avaient ressentis mes parents à leur mort ? 

Ma tête percuta quelque chose de dur. Un rocher, je crois. Des taches noires se formèrent devant moi. Je restai conscient quelques secondes avant de perdre connaissance.

Pdv Konan

Dès que j'avais vu Deidara tomber dans l'eau, j'avais voulu sauter pour le remonter à la surface mais Pain m'en avait empêché. C'était Kisame qui avait finalement sauter. Dès qu'il avait plongé, Itachi avait appelé une ambulance.

Quand Kisame est enfin remonté avec Deidara, je me précipitai vers eux. Le blond était allongé par terre, inconscient.

L'ambulance est arrivée quelques secondes après. Je me suis éloignée pour ne pas pleurer. J'avais peur. Peur de perdre mon meilleur ami.

-Tout est de ma faute, murmura quelqu'un.

Je regardai Obito, surprise. Il avait le regard fixé sur Deidara (ou peut-être son corps, mais je ne voulais pas y penser).

-Arrête de culpabiliser, tu n'y ai pour rien, le rassurai-je. C'est de notre faute à tous, on aurait dû réagir plus vite mais on était sous le choc.

-C'est de ma faute, répéta-t-il. C'est moi qui l'ai poussé. Vous, vous l'avez sauvé. Moi, j'ai failli le tuer.

Ma main, qui s'était posé sur le dos de l'Uchiha pour le rassurer, s'enleva aussitôt. Non, ce n'était pas possible...Il devait y avoir une explication...

-Pourquoi ? m'écriai-je.

-Je pensais qu'il allait remonter, je ne voulais pas..., commença-t-il.

Mon poing s'abattit dans sa face, le coupant net. Il posa sa main sur sa joue rougit, comme s'il n'y croyait pas.

-Ça, c'était pour avoir poussé Deidara ! criai-je.

Je lui donnai un coup dans le ventre. Il cracha un peu de sang et dû se tenir à un arbre pour ne pas tomber.

-Ça, c'était pour ne pas avoir plongé pour le récupérer ! m'exclamai-je.

Cette fois-ci, je le frappai en plein dans le cœur. Son souffle se coupa quelques millièmes de secondes avant qu'il ne tombe à terre.

-Et ça, c'était pour l'avoir presque tué et lui avoir rappelé comme sont morts ses parents, finis-je.

Je me retournai et rentrai, laissant Obito seul. J'avais peur pour mon meilleur ami. J'avais envie de savoir comment il allait. J'ai qu'à demander à Pain de m'emmener à l'hôpital !

Pdv Deidara

J'avais mal...J'avais l'impression que mes poumons étaient en feu et que ma tête allait exploser. J'ouvris difficilement les yeux. Tout était flou. J'étais incapable de me souvenir où j'étais et pourquoi j'étais là.

Quand ma vision redevint normale, je m'aperçus que j'étais dans une chambre d'hôpital. Je m'assis difficilement et essayai de remettre mes idées en place.

Tout me revint d'un coup, et ça ne m'avait pas fait du bien. Ma tête me faisait atrocement souffrir. Je la posai entre mes mains et me rendis compte que j'avais un bandage, sûrement que je m'étais blessé en me cognant contre le rocher.

Quelqu'un toqua à la porte, coupant court à mes pensées. Je levai la tête et regardai la porte, attendant qu'elle s'ouvre.

-Tu dors ? chuchota la personne derrière la porte.

-Non, répondis-je.

La porte s'ouvrit avant de se refermer. Konan se précipitai vers moi. Elle m'étouffa quelques secondes avant de me lâcher.

-Deidara, ça va ? Je suis désolée, on a régit trop tard mais on était sous le choc ! J'en reviens pas qu'Obito est pu faire ça ! Mais rassure-moi, t'as rien de grave ? On était tous morts d'inquiétude !

-Calme. Toi. J'ai. Mal. A. La. Tête.

Elle se calma et s'assis sur une chaise près de mon lit. Elle me raconta son pseudo-combat avec Obito. Elle semblait très en colère contre lui.

(NDA : Pour les plus jeunes, je ne mettrai pas ce qu'a dit Konan au sujet d'Obito)

-Konan, la coupai-je. T'exagère pas un peu là ?

-J'ai cru que j't'avais perdu, murmura-t-elle en se jetant à mon cou.

Je la serrai contre moi. Je savais qu'elle avait eu peur et que c'était pour ça qu'elle avait insulter l'Uchiha. Elle n'y pensé pas un mot.

Elle me lâcha, me passa mon tél et finit par partir. Je déverrouillai mon tél.

50 appels manqués Obito

20 messages non-lus Obito

Pardon ? J'devais rêver. Cinquante appels manqués et vingt messages non-lus ? Il devait penser que j'avais mon tél.

Obito :

J'suis désolé

Je savais pas pour tes parents

Pardonne-moi

Et pleins d'autres messages dans ce genre. Dix-huit autres, précisément. Je lui envoyai un message pour lui dire que je ne lui en voulais pas avant te poser mon tél. J'avais mal à la tête et je n'avais qu'une envie : dormir. Je sombrai facilement dans un sommeil sans rêve.

Tu la trouves si belle...(TobiDei school)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant