John a un coeur?

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Je me réveille par des cris. Je regarde mon cadran, 3:09 du matin. Je frotte mes yeux et sors de ma chambre. Je vais vers la chambre où j'entends les gémissements. J'ouvre la porte et vois Julian dormir mais en mettant ses mains sur ses oreilles. Il fait un cauchemar. Je reçois comme un couteau dans le coeur. Le voir aussi faible, aussi malheureux me fait mal.

Je m'assois sur le bord de son lit. Je lui caresse les cheveux et lui dis des mots doux. Il se réveille en sursaut. Même dans le noir, on peu voir ses yeux rouges comme si il avait pleurer pendant son cauchemar. Quand il me voit, il me regarde surpris.

Lui: Sors dehors! Qu'est que tu fais?! Va-t-en! Tu ne mets plus tes pieds ici sans ma permission!

Je m'en vais en faisant bien attention de claquer la porte. Je m'enferme dans ma chambre. Je pleure. Je ne sais pas pourquoi mais quand il me crie dessus, c'est pire que quand John me frappait. Je n'imagine même pas si Julian me frapperai ça serai comment. Il ne ferait pas ça...En faite, je ne sais pas. Je ne le connais pas.

Je m'endors de fatigue après de longues heures.

Je me réveille en sursaut par l'alarme. Mon dieu! Il est juste 7:o0! Pourquoi se réveiller aussi tôt?!

Je me lève en grognant. Je sors de mon lit, je me peigne les cheveux, je brosse mes dents , je m'habille, je me douche (ce qui m'a pris une heure!) et je vais sur mes messageries et répond aux messages de Kelly, je lui ai dit qu'il faut qu'on se voit.

Quand je descend au
rez-de-chaussé, je salue Lisa avec le plus faux sourire au monde. Bien sur, elle me sourit en retour. Je m'assois à la table pour manger, Julian est déjà arrivé, le regard dans le vide et la mâchoire crispée. Il me remarque et me dit d'un coup sec de m'assoir.

Le seul son qui se fait entendre est le grincement que produit ma chaise.

Lui: La prochaine fois, il faut que tu sois assise sur ta chaise à 7:00.

Moi: D'accord.

Je le dis sans aucune émotion pour lui faire comprendre que je n'ai pas oublié ce qui est arrivée hier.

Ce qu'il m'a dit trône dans ma tête... Tu ne mérites pas de vivre, ses les mots qui m'ont fait le plus mal jusqu'à maintenant. Mais ce qui fait que ses mots blessent, c'est qu'ils soient vrai.

Lui: Tu ne me parles pas comme ça!

Quoi? Il est fou lui. Je ne dis rien de méchant et il s'énerve! Il ne veut même pas que j'utilise se ton de voix!

Moi: Je fais ce que je veux.

Lui: Pas quand tu es sous mon toit.

Moi: C'est toi qui m'a obligé de venir!

Lui: Oui, juste pour ton père!

Ce qui veut dire que je ne suis qu'une moins que rien pour lui.

Moi: Tu m'agace!

Je me lève d'un coup vif de la chaise. Je monte les marche, sous les cris de Julian.

Je regarde l'heure, déjà 10:00! Je suis descendu à 9:30! le temps passe vraiment vite! Je me maquille, j'ai un rendez-vous avec John pour aller voir...mes parents.

John ne sais pas que je vis chez Julian alors, je dois conduire jusqu'à chez moi. Je sors de la maison et marche, il me reste quelques heures avant que je vois John. Dans le silence le vent humide tape le visage. Je regarde l'heure sur ma montre, il et déjà 11:50, il faut que je partes. Je pars vers la maison de Julian (ma voiture est là-bas). Quand j'arrive je vois déjà John m'attendre. Bizarre... Je vois aussi Julian entrain de fumer, il me voit et me fait un regard dégoutée puis change de champ de direction.
Je fais comme si ça ne m'a pas atteint et ouvre la porte de voiture de John.

John: Grouille toi.

Moi: Regarde, j'ai finis! Tu peux démarrer la voiture!

John: Parle moi pas comme ça.

Moi: Pff...

John: C'était un avertissement Jade Henderson, en claquant des doigts, je peux faire mal à ta soeur.

Je ne dis rien, je ne veux pas que Mélodie souffre à cause de moi.
Elle n'a que 13 ans...Pourquoi doit-elle souffrir? En plus, dans deux moi elle doit revenir à l'école! Qu'est ce que je fais?
Le tuer le plus vite, le plus vite j'aurais ma soeur. Il faut que je m'endurcis. Mais...je n'ai pas envie de vivre. Plus envie en faite. Ma vie est tournée en catastrophe.

Moi: Si je...meurs pendant ma mission, vous faites quoi avec...Mélodie?

Lui: Pas de tes affaires.

Un mot de plus que je dis et il va s'énerver. Je ne pense pas qu'il vont la tuer si je meurs, je pense que John va l'aider. Je connais John depuis longtemps. Avant qu'il rentre dans cette gang, il était super gentil, il ne pouvait pas faire mal à une mouche.

Moi: Je sais que tu vas t'occuper d'elle...Je l'espère...

Je ne sais pas si il m'a entendu mais je pense que oui parce qu'il change de regard, un regard plein de tristesse. Je ne sais pas ce qu'il l'a poussé à rentrer dans une gang. Il n'est plus le même.

Moi: John...je sais que je devrais te détester mais...

Lui: Arête. On dirait que je t'ai rien fais! Tu fais comme si c'était juste une petite chose que j'ai fait! Pourquoi? Quand tu me dis ça la culpabilité me ronge de l'intérieur! Ça me tue! Tu le sais bien que j'ai un coeur, le pire, je ne sais même pas comment tu vas le tuer!

Je reste sans voix. Si il se fait mal à lui même, qu'il me donne ma soeur, point final!

Après de longues minutes en silence, je décide de commencer la conversation.

Moi: Quand on arrive dans la forêt, tu me donnes un fusil.

Lui: C'est ce que j'allais faire.

Moi: John...Pourquoi tu ne me redonnes pas ma soeur? Tu l'as même dis! Ça te ronge de l'intérieur! Ça te tue!

John: Ce n'est pas moi qui te veux du mal... Quand je t'ai dis une menace il y a quelques années c'était sur le coup. Mais, maintenant, je vois bien que Kelly ne me mérites pas!

Il arête la voiture car il ne peut pas conduire dans cet état.

Moi: Je peux?

Il hoche la tête.

Je le prend dans mes bras pour le consoler.

Moi: Tu peux te vider, pleure.

J'entends un sanglot s'échapper de sa bouche. Ça me fait un coup au coeur. Puis des pleures silencieux. Mon chandail devient mouiller mais ce n'est pas grave. Il mérite un peu de soutient. Je pense.

Il se lève et essuie ses larmes et reprend un air sérieux.

Lui: Ce qui vient de se passer, tu l'oublies. dit-il avec froideur.

Je le sais qu'il fait exprès de parler comme ça pour que je pense en mal de lui.

Moi: Ok, mais, oublie pas que quand tu veux, je serais là pour te consoler ou même t'entendre.

Lui: Arête d'être gentille...s'il vous plait...

Moi: John, je serais gentille si je le veux.

Il ne dit rien et roule vers la forêt. Après quelques minutes, on arrive.

On marche en silence, puis quand je vois la tombe de mes parents, la colère s'empare de moi...Je ne me reconnais plus...comment est ce que j'ai fais ça?

Forcé à tuer?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant