Forcé à tuer?

Quoi? Je ne comprends plus.

-Julian...non...

Je le vois allongé sur un lit avec des machines sur le corps. Je rentre dans la chambre sans m'en rendre compte.

Moi: Julian!!!! NON, JULIAN ,JULIAN! QU'EST CE QUE JE T'AI FAIS?!?! JULIAN...JE...ARÊTE DE DORMIR !JULIAN JULIAN...JULIan...Julian....

Je cris, je pleure mais des infirmières arrive pour me ramener.

Moi: NON!!! JE NE VEUX PAS PARTIR ! LÂCHEZ MOI ,LÂCHEZ MOI !JULIAN ,JULIAN ATTEND MOI!!!!

Je me débat mais rien ne m'aide. Je veux juste l'entendre une seule fois, je veux le voir bouger. Est ce trop demander?

la sécurité sont venus et mon enfermer dans la chambre. Je ressens une douleur si forte. Non, pas au crâne, au coeur. Pourquoi prendre Julian comme victime? Pourquoi je suis si idiote? Toutes ces questions sans une seule réponse... J'ai mal, je revois dans ma tête sa face, son corps sur ce lit d'hôpital. Il a l'air faible, quelque chose que je suis persuadée qu'il n'aimerais pas. Je ne vois plus la face menaçante, mais plutôt une face pâle, innocente. Avant, je penserais que j'aimerais mieux cela. Mais maintenant, dans ces circonstances, j'aime mieux le voir me rabaisser.

Léna rentre avec un sourire de pitié. Merde, je détestes ça.

Léna: J'ai entendu la nouvelle...je t'ai apporté du Starbucks, tu en veux?

J'adore Léna, qui ne peux pas aimer quelqu'un qui te nourrit?

Moi: Oui, merci beaucoup...

Elle: Frappucino Triple chocolat.

Elle me sourit.

Moi: Merci, c'est mes préférés...

Elle: Fiou! Je ne savais pas quoi prendre et...

Je ne sais pas ce qui m'arrive, je pleure devant elle, comme une faible. Je suis faible.

Elle: je ne sais pas quoi te dire...Veux-tu m'en parler?

Je secoue la tête négativement et repose ma tête sur son épaule. Le silence est confortable mais elle décide de le briser avec une question irritante.

Elle: tu l'aimes beaucoup Julian, n'est ce pas?

Je lève ma tête agressivement comme si la question m'avait fouetté.

Moi: Non, je..., oui, je ne le sais pas, tout es mélangé dans ma tête. J'ai envie de juste d'arrêter le temps et me reposer et tout oublier. Je voudrais oublier tout ce qui se passe et revenir il y a 1 ans. Tout étais si paisible.

Elle: Je comprend et je ne t'obliges pas à me dire pourquoi tu me dis ça, même si des tas de questions se sont formés dans ma tête.

Je ne dis rien, je la remercie intérieurement de ne pas me questionner.

Moi: Peux-tu me faire un faveur?

Elle en semblant hésitante: Euh, laquelle?

Moi: Est ce que je pourrais sortir d'ici maintenant?

Elle: Non, je ne peux pas faire ça, Jade.

Moi: S'il vous plait, je la supplie, je m'étouffe ici, je manque d'air.

Elle en soufflant: Je peux essayer.

Elle tourne les talons et sors de la chambre. Je vais sortir d'ici, je vais oublier tout ça. Mais je ne le peux pas, la réalité est toujours là. Ma sœur est encore entre de mauvaises mains, Julian est encore sous le coma. Mes parents sont morts, ma famille.

Je ferme les volets juste pour faire comme si cela est un cauchemar et bientôt, je vais me réveiller.

J'entends la porte grincer et j'ouvre légèrement les yeux. Je vois Léna avec un grand sourire. Je me lève comprenant que je vais pouvoir sortir.

Elle: Ça la été dur mais, finalement, ils ont accepté.

Je sors du lit et enlève tout les fils sur mon corps et lui saute dans les bras.

Moi: Merci! Merci! Merci!

Elle: Allez, allez, habille toi et je te porte jusqu'à chez toi.

Chez moi? Lequel? Est ce que j'en ai un? Celui de Julian? Non, trop de mauvais souvenirs... Celui de mes parents? Non, je vais me sentir vide.

Moi: Je pourrais allé voir Julian?

Elle: D'accord... Vas-y, mais ne fait pas comme l'autre fois.

Moi: Ne t'en fais pas.

Je cours vers sa salle. Je touche la vitrine qui nous sépare.

Moi: Julian...toi, tu veux que je sois chez toi? Ou...tu ne me veux plus?

Je voudrais tellement qu'il me réponde... Jade, pense, qu'est ce qu'il voudrait...

Il voudrait que je restes chez lui. Je le sens qu'il ne veut pas que je sois toute seule.

Moi: J'ai ma réponse, je resterais chez toi, je ne sortirais pas, promis.

Je m'en vais et Léna me dit de monter dans sa voiture.

Elle: Donc, où est ta maison?

Tout le monde connaît ou habite les Parker, n'est ce pas?

Moi: chez les Parker.

Elle: Mais tu m'avais dit que...

Il faut que je trouve quelque chose.

Moi: Ma voiture est là-bas...comme je travaille avec lui, il me faut aussi des documents.

Elle: Oh! D'accord.

Elle démarre son auto, et après quelque minutes on arrive.

Elle: Bye! Tu m'appelles quand tu veux quelque chose, j'ai écris mon numéro sur un papier dans ton sac.

Moi: Oh! Ok, merci.

Elle s'en va et je dépose mon sac sur mon dos. Je cogne à la porte trois petits coups. Je m'assois sur la marche.

Lisa: Oh mon dieu! Jade! Tu m'as fait peur! Entre, entre!

Je me lève lentement, tout ce passe au ralentit. Je rentre dans la maison et je vois le sang, Julian...

Lisa: bon! Tu vas pouvoir m'expliquer?

Moi: pas maintenant mme Lisa, je suis fatigué, tu sais, après que je sois à l'hôpital.

Lisa: d'accord, je vais t'aider.

Moi: Non, je vais y aller toute seule.

Je me lève, prend mon sac et je marche jusqu'au troisième étage.

Je m'étale sur le lit. Est ce mon lit? Je ne le sais pas.

Je mets un pyjama rose .Sans que je ne fasse quoi que ce soit je tombe dans les mains de Morphée...

Lisa: Madame! Madame!

Moi à moitié endormis: Oui?

Lisa: Julian c'est réveillé!

Moi comprenant rien: Oh...Julian c'est réveillés....OH! JULIAN C'EST RÉVEILLÉ?!

Je saute de mon lit et descend en bas. Je m'en fous si j'ai l'air d'un folle avec mes cheveux sur le visage, mes yeux rouges et mon pyjama rose (pour précisé, avec ourson bleu).

Moi: Il es ou?

Elle: il arrive dans 30 minutes.

Moi: Je vais aller le chercher!

Elle: Non, madame, ils vont l'amener.

Moi: Arête de m'appeler madame.

Elle: c'est ma vengeance de hier! Pense pas que j'ai oublié!

Moi: oh Lisa! Je vais aller me préparer!

Je me coiffe, m'habille et pendant que j'applique un trait d'eye-liner, j'entends la sonnerie. Je descend et le voit.

Moi: Julian!

Je le prend dans mes bras mais il me pousse.

Lui: dégage.

Il me sauve la vie et après il me déteste?

Quoi? Je ne comprends plus.